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EAN : 9782226324016
544 pages
Albin Michel (31/05/2017)
3.67/5   81 notes
Résumé :
Si la vie n'a pas de prix, la mort, elle, en a un... Tout commence par une banale opération du genou dans un hôpital réputé. Mais Carl ne se réveillera pas de l'anesthésie. Et l'IRM confirme le décès de ce jeune homme pourtant en parfaite santé. Complication post-anesthésique, invoquent les médecins. Lynn, sa petite amie, refuse ce diagnostic. D'autant que le cas de Carl est loin d'être isolé... Elle se lance alors, au péril de sa vie, dans une enquête qui risque de... >Voir plus
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Depuis 1977, ce ne sont pas moins d'une vingtaine de thrillers médicaux qui sont sortis de l'imagination fertile de Robin Cook. Tous lus, presque tous appréciés (même après une quasi overdose de trois ou quatre dévorés à la suite les uns des autres).

Cobayes ne dénote pas dans la liste : un jeune homme en pleine santé est opéré d'une banale pathologie ligamentaire mais pendant l'intervention survient un accident qui le plonge dans un coma profond. Son transfert est envisagé vers un institut attenant à l'hôpital, spécialisé dans la prise en charge de patients en état de mort cérébrale. Seulement voilà , sa presque fiancée est une brillante étudiante en médecine, qui ne croit pas un instant au scénario officiel….

Il s'ensuit comme toujours une enquête officieuse, semée d'embuches hautement dangereuses.
Comme toujours, pas de temps morts dans ce pavé de plus de 520 pages qui se dévorent sans aucun beaucoup plus vite qu'elles n'ont été rédigées.

Sur le plan médical, tout est au top, même si l'auteur se permet comme souvent quelques incursions dans le domaine de l'anticipation.

Chose incroyable : je découvre en refermant la dernière page, que le roman précédent Cobayes m'est inconnu : bonne nouvelle que cette perspective de passer encore un bon moment à frissonner lors de courses poursuites effrénées ou à m'indigner sur l'évolution potentielle de la médecine.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ha le dernier chapitre !
Il nous tient souvent réveillé jusqu'à tard dans la nuit, et nous empêche de bien dormir par la suite.
C'était bien le cas hier.

J'ai brièvement côtoyé le milieu médical il y a quelque semaines. Un petit conseil d'ami: tenez-vous loin des hôpitaux!

Fiction ce livre? Pas sûr. On ne doit pas être très loin de la réalité du lobby pharmaceutique.

Après cette lecture, ... insomnie. Probablement un peu hypocondriaque. Mais je ne prendrai pas de somnifère car je sais maintenant d'où viennent les cachets !
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Je ne lis que très peu de thriller, alors les rares que je lis doivent être très bien écrits pour que j'accroche à l'intrigue. Bien souvent, ils sont suédois ou nordiques.
Comme il ne faut jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau", et bien, je me suis lancer dans l'exploration d'un autre genre de thriller d'autres contrées. Cobayes est l'exception qui a confirmé ma règle. Ça a pourtant eu du mal à commencer, mais l'écriture de Robin Cook a eu raison de mon esprit peu enclin à quelque chose de nouveau.

La description du décor hospitalier et du monde hospitalier est plus que réelle. Nous y suivons ainsi Lynn et Michael, deux étudiants en médecine arrivés à la fin de leur cursus, en pleine enquête sur de mystérieux cas de retard de réveil post-anesthésiques, sur la morbi-mortalité hospitalière et les lobbys pharmaceutiques.

Tout ceci démarre en Caroline du Sud, dans l'hôpital où Lynn finit la première partie de ses études de médecine, où son compagnon vient pour subir une banale opération pour réparation ligamentaire du genou, et dont il ne se réveillera pas.
Lynn et Michael, son "jumeau" de la fac, vont alors faire des pieds et des mains pour comprendre ce qu'il s'est passé durant cette opération quasi de routine et enfreindre plusieurs loi sur la protection des données des patients.
Mais ce qu'ils vont découvrir va bien au delà de ce qu'ils s'attendaient à trouver, et bien loin de l'entendement. Plusieurs cas dans le même hôpital, avec la complicité du directeur de l'hôpital Mason-Dixon, du chef de l'anesthésie, d'une hématologue, l'ensemble des patients concernés rapidement transférer dans à l'Institut Shapiro, centre de convalescence ultra-sophistiqué juxtant le Mason-Dixon, véritable forteresse impénétrable et dont une bonne partie des frais de construction et de fonctionnement ont été financés par l'industrie pharmaceutique, notamment Sideral Pharmaceutics basée en Russie...

Comme je le disais plus haut, j'ai eu du mal à me lancer dans le livre, l'intrigue est longue à démarrer; mais l'écriture est fluide et on se laisse prendre par la lecture. L'enquête secrète avance, on pense en deviner le dénouement, et comme les deux protagonistes, on se laisse surprendre par une conspiration de malfaiteurs encore plus grosse qu'imaginée...

Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler les futurs lecteurs.

Une bonne surprise de lecture, je tenterai donc d'autres livres de cet auteur, pour voir si c'était un coup de chance ou si vraiment, je commence à apprécier d'autres thrillers...
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J'ai apprécié la lecture de ce thriller médical dès lors que j'ai compris qu'il fallait prendre l'histoire au second degré. Les théories complotistes ce n'est pas trop mon truc et la caricature du méchant labo pharma russe finançant le développement de la recherche médicale pour se faire plein de pognon c'est un peu gros ! Si l'on fait abstraction de ces foutaises, l'histoire est prenante, il y a du suspens et les incursions dans le monde de l'anticipation ne gâchent pas le plaisir de la lecture.
Dans le centre médical Mason-Dixonde de Caroline du Sud, un jeune homme est opéré d'une banale pathologie ligamentaire du genou. Mais, pendant ce qui n'est qu'une opération de routine, un accident d'anesthésie survient. Carl Vandermeer ne se réveille pas et reste plongé dans le coma. Son état nécessite de le transférer vers l'Institut Shapiro, un centre de convalescence ultra-moderne contigu à l'immeuble principal de l'hôpital. Celui-ci est entièrement voué à la prise en charge de patients en état végétatif persistant. Seulement voilà, Lynn Pierce sa petite amie ne croit pas à la thèse d'une mort cérébrale naturelle. Avec son meilleur ami, Michael Jackson, tous les deux brillants étudiants en médecine, ils enquêtent secrètement. Leur parcours est un terrain miné de plus en plus dangereux. Non seulement, ils mettent leur carrière en danger en enfreignant les lois sur la protection des données mais pire leur vie menacée. Ils se retrouvent piégés en pénétrant dans le centre de convalescence protégé comme une forteresse. Il est vrai que cet institut médical est financé par Sidereal Pharmaceuticals, un géant de l'industrie pharmaceutique, propriété d'un milliardaire russe expatrié. Ce commanditaire ne souhaite pas dévoiler ce qui se passe à l'intérieur.
Au final, cette histoire dans le milieu hospitalier est très addictive. Les deux principaux personnages sont attachants et on se demande bien d'ailleurs pourquoi ils ne sont pas ensembles ! La progression de l'histoire se fait naturellement. Les rebondissements ne troublent pas la progression de la lecture. Et puis enfin, les descriptions médicales sont tellement réalistes que l'on se targue d'être un vrai médecin. Mais comme ce n'était pas ma vocation, j'ai trouvé que lire ces longs diagnostics médicaux était plutôt barbant !
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Je connais très bien les romans de Robin Cook, et lorsque j'en achète un nouveau, je suis impatient de le commencer. La parfaite description du monde médical et hospitalier, le suspense toujours présent, les personnages bien dessinés et le rythme sont au rendez-vous, comme toujours. Pourtant, là, je me suis moins régalé que d'habitude. Ça commence très bien, on sent qu'il va y avoir du gros, très gros, au fur et à mesure que l'intrigue se met en place. Justement... c'est trop gros! Ce que recèle le Shapiro, c'est quasiment de la science-fiction, c'est bien trop invraisemblable pour que le lecteur (enfin, moi...) marche dans la combine. Les péripéties avec les méchants russes sont parfois un peu caricaturales, et le tout laisse au final une impression mitigée... La fin étonne beaucoup, car elle laisse entrevoir une suite dont on se demande dans quelle direction elle pourrait nous emmener. Un petit peu déçu, même si le livre reste palpitant à lire.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Bon nombre d’hôpitaux, y compris le nôtre, appartiennent à des sociétés commerciales. Qui veulent faire du pognon, Lynn ! Et même les hôpitaux à but soi-disant non lucratif sont en réalité des machines à fric déguisées. Ça signifie qu’il y a toujours une espèce de conflit d’intérêts intrinsèque qui incite tous ces établissements à éviter de parler de ce genre de statistiques. Comme de tant d’autres choses dans le domaine des soins de santé. Les hôpitaux ne veulent pas parler de leurs défauts, point barre ! Nous, les petits étudiants en médecine tout gentils, nous nous berçons encore de l’illusion que la médecine est une vocation. Mais s’il faut appeler un chat un chat, c’est un business. Un gros business.
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Michael avait de bons rapports avec les patients, quelle que soit leur couleur de peau, une fois qu’ils avaient surmonté le brin d’hésitation, ou de méfiance, qu’ils éprouvaient parfois à l’idée d’être pris en charge par un bonhomme noir en blouse blanche. Certains Noirs voyaient en lui un « Oreo » : ce qualificatif de l’argot noir américain désignait les individus jugés trop assimilés ou, comme les biscuits du même nom, « noir dehors et blanc à l’intérieur ». Mais ces gens avaient tort. Michael aimait ses racines, il ne tournerait jamais le dos à la communauté noire, et il avait bien l’intention de servir celle-ci en ramenant en Caroline du Sud, sinon dans sa ville natale de Beaufort, le savoir-faire qu’il aurait acquis à Harvard dans quelques années.
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Tous les étudiants en médecine étaient dûment prévenus quand ils entraient à la fac : ils ne devaient en aucun cas lire les dossiers médicaux personnels des patients, sur papier ou par voie électronique, s’ils n’avaient pas une bonne raison ou l’autorisation explicite de le faire. Et c’était particulièrement valable pour les dossiers de leurs amis ou même des membres de leurs familles. L’hôpital attachait une très grande importance à la protection des données personnelles. La consultation de ces données sous de faux prétextes était une infraction grave, passible de sanctions.
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Ce souci de prévention contre les maladies infectieuses expliquait que seuls les membres de la famille immédiate des patients fussent autorisés à entrer à l’institut. Les visites n’étaient d’ailleurs pas à proprement parler encouragées, dans cette optique, pour le bien de l’ensemble des pensionnaires. Quand les familles venaient, en outre, elles ne pouvaient ni se tenir au chevet des patients, ni les toucher : elles les voyaient dans une salle spéciale, divisée en deux sections par une baie vitrée.
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Ces six derniers mois je ne me suis pas assez tenue à l’écriture de ce journal. C’est pourtant une activité qui me fait toujours beaucoup de bien. Le soir je suis souvent épuisée, hélas, et le matin je suis trop occupée à nous préparer pour l’école, les garçons et moi. Mais je vais changer cela – me remettre à écrire plus régulièrement. J’ai d’autant plus besoin de ce réconfort, tout de suite, que je suis à l’hôpital et très contrariée après une nuit atroce.
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