Citations sur J'étais Dora Suarez (58)
Je voulais préserver le sens de ma dignité, mais c'est la chose la plus difficile à conserver quand on est pauvre.
Page 163, Rivages/Thriller, 1990.
Elle ne s'était jamais véritablement demandé si la longue et pénible histoire de sa vie avait eu le moindre intérêt, ni même le moindre sens. Mais, en revanche, elle avait toujours supposé qu'elle possédait un certain droit sur son propre corps : celui de le donner ou de le refuser tant qu'il méritait encore qu'on le regarde, et celui de continuer à y vivre après qu'il eut cessé d'être désirable.
Page 9-10, Rivages/Thriller, 1990.
Vous êtes en train de contempler une vision de l'enfer ; ce que vous voyez, c'est la vérité que l'opinion publique, en Graande-Bretagne, refuse de voir imprimée noir sur blanc.
Pages 237-238, Rivages/Thriller, 1990.
Il n'avait pas la moindre idée de ce que signifiait le terme "culpabilité". Il se contentait d'obéir à sa propre force, à ses impulsions.
Page 14, Rivages/Thriller, 1990.
Son ton feutré et son accent écossais évoquaient pour moi une pluie fine et régulière.
- Je veux voir mon avocat, fit Robacci. Je veux le voir tout de suite.
- Et moi, dit Stevenson, je suis au Sahara et je veux faire du ski de fond.
A présent, Rotta ressemblait à une sorte d’orchidée folle, au périmètre orné de dents en or sur le devant, et de simples amalgames type « sécurité sociale » sur les molaires, car cela ne coutait pas cher et ne se voyait pas.
(Je précise que Rotta vient de se prendre une balle dum-dum en pleine tête)
- Vous êtes un type épouvantable, dit Jollo. Ce n’est vraiment pas la délicatesse qui vous étouffe. […]
- C’est parce que je fréquente les morts, Jollo, expliquai-je. Vous devriez faire comme moi, un de ces jours, au lieu de vous déguiser en commissaire et de lécher les culs et des timbres-poste.
- Je vous conseille de modérer votre langage, dit la Voix. Personnellement, j’y suis habitué, mais ce n’est pas le cas de Jollo, qui sort de mon bureau. A la façon dont il a déblatéré sur votre compte, j’ai cru qu’il allait avoir une attaque cardiaque.
- Je connais un très bon fleuriste dans Fulham Road, en face de l’église St Stephen. Les lys y sont très bon marché, mais ils font très bon effet à l’enterrement.
- Eh bien, dis donc, pour un massacre, c’est un massacre, non ? hurla le tueur. Une vraie boucherie. Tu aurais pu faire mieux que ça, mon pote ! Beaucoup mieux que ça, même. Tu ne crois pas ? Espèce de petit amateur minable !
Je vous conseille de lire les quatre premières pages pour confirmer les dires du tueur !