Ce livre m'a paru être beaucoup plus une étude de moeurs qu'un roman policier, ce qui n'ôte rien à sa qualité intrinsèque. Car le portrait intimiste d'une certaine aristocratie en déroute qui en ressort est frappant, brutalement dessiné, chirurgicalement écrit. On y décortique les errements d'une famille, au sens large, de nobles plus ou moins désargentés qui se cherchent une raison d'exister Que les refuges illusoires se nomment cynisme, dévergondage, aveuglement volontaire ou militantisme, ils sont tous illustrés avec brio, sans complaisance ni fioritures. Cette lecture m'a d'abord étonné, puis désorienté, pour finalement me plaire par son coté subtil et convaincant.
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