Le crime de Julian Wells

Julian Wells était un écrivain passionné, hanté par le Mal, il a écrit plusieurs livres portant sur des tueurs célèbres ou des horreurs commises dans divers pays du monde, que ce soit l'histoire d' un tueur en série russe, d'une comtesse sanguinaire, les nombreuses disparitions en Argentine ou le drame d' Oradour sur Glane en France.
Il se suicide un jour au retour d'un voyage, sans que rien ne laisse supposer qu'il n'allait pas bien.
Son meilleur ami et sa soeur mènent alors une sorte d'enquête pour comprendre cette mort, et cela les amènent à creuser toute la vie de Julian, et à revenir sur un événement qui a longtemps hanté Julian : la disparition de son guide touristique, lors d'un voyage effectué 30 ans plus tôt.

Petite déception pour le dernier roman de cet auteur que j'aime beaucoup.
Sans trop révéler l'intrigue, je dirais juste que Thomas Cook a utilisé la même recette que dans plusieurs de ses précédents ouvrages, à savoir une intrigue davantage psychologique que basée sur l'action, et une révélation finale surprenante.
Sauf que dans ce dernier roman, je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, des passages sans intérêt direct avec l'histoire principale, et que la fameuse révélation finale n'avait franchement rien de fracassant, je me doutais d'une bonne partie depuis le début.
Le roman fait moins de 300 pages mais il m'a semblé un peu long et j'ai eu l'impression de tourner en rond et de toujours revenir sur un même événement.

Roman-enquête, le Crime de Julian Wells prend des allures de roman d'espionnage au fil des pages, alternant rencontres d'espions, faux-semblants et énigmes.
Qui était Julian Wells ? Pourquoi son suicide, au-delà du sentiment d'impuissance qu'il suscite chez son meilleur ami et de l'incompréhension, semble-t-il mener, d'un continent à l'autre, vers une mystérieuse quête ?
Avec une forte dose de nostalgie, des flash-back incessants, le narrateur cherche une explication, et essaie de déterminer s'il a une part de responsabilité dans la mort de son ami qu'il connaissait finalement assez peu.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été charmée par la maîtrise narrative, une certaine forme d'élégance littéraire, les nombreuses références à d'autres écrivains (parmi lesquels Borges), les personnages-témoins qui défilent, et par cette quête du narrateur.

Je viens de terminer le crime de Julian Wells et c'est sûrement le roman de Thomas H. Cook que j'ai le moins aimée. Mais il y a un tas de raison à cela.
J'ai commencer ce roman un peu a contre coeur, en me disant que je « devait » le lire car je le remettais à plus tard depuis très longtemps. Une drôle de réflexion quand le lecteur à plus de 30 romans dans sa PAL mais bon... Puis avouons le, le crime de Julian Wells est plutôt lent, au moins jusqu'au 2/3 du roman. Et comme je sortais d'un roman tout aussi lent, j'aurais eu besoin d'un peu plus d'action.
Donc, comme je me sentais un peu forcée de le lire à ce moment ci et que je m'y ennuyais ferme, j'ai peut-être sautée quelques passage ou lu en diagonale à des moments ou il aurait fallu que je sois plus attentive. Ce qui fait, qu'au bout du compte, je ne sais même pas vraiment ce qui à poussé Julian à mettre fin à ses jours (pas d'inquiétude, je ne vous révèle aucun punch). J'en ressors donc avec une impression étrange; d'avoir lue un roman d'aventure sans vrai aventure et un roman policier sans dénouement inattendu! Une vrai déception, une première entre Thomas H. Cook et moi!!

C'est un livre que j'ai d'abord offert à mon père qui n'a pas su quoi penser du livre... Comme c'est un grand lecteur, sa réaction m'a plutôt intrigué. Je l'ai donc lu à mon tour et j'ai trouvé ce livre pas mal. Mais pas un coup de coeur non plus.
Il y a quelques côtés un peu agaçants comme le 'name-dropping' à tout-va avec moultes citations littéraires ou références bibliographiques et cinématographiques. La noirceur du livre est un peu particulière, avec beaucoup de scènes de tortures sinon décrites du moins suggérées , et ce avec plusieurs évènements ayant réellement existé . Je reproche peut-être cet étalage de connaissances, de faits, instructifs certes mais peut-être est-ce un peu trop?
Sinon on est quand même assez pris par l'histoire, on a envie de connaître l'histoire de Julian Wells. Parfois il y a des lenteurs aussi, et l'auteur insiste beaucoup sur les mêmes choses tout au long du roman. Un peu trop aussi, le lecteur est assez intelligent pour comprendre sans que l'auteur alourdisse son texte ... enfin c'est mon point de vue.
Je me rends compte que je critique beaucoup ce roman alors qu'en fait il est pas mal du tout. C'est le premier de Thomas Cook que je lis, mais suis curieux d'en découvrir d'autres pour me faire une idée plus précise de cet auteur.

une bonne intrigue psychologique.on tire sur le fil pour dérouler la pelote et les infos se succèdent les unes aux autres pour nous éclairer sur le pourquoi du suicide de Julian Wells.
j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour les personnages,comme si je restais extérieur à l'histoire.
Néanmoins j'ai apprécié le style de Thomas H. Cook et j'y reviendrai

lu, certes l'exercice de style est là quand l'intérêt pour les protagonistes n'y est pas. Hormis faire un petit tour de serial killer choisis pour expliquer un suicide, je lui préfère : 999 ans de sérials killers de Stéphane Bourgoin

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. La prose de l'auteur n'étant pas du tout mise en cause , c'est plutôt le coté malsain entre guillemets qui m'a choqué: l'accumulation de tortures et de meurtres tous plus horribles les uns que les autres m'ont profondément choqué ( même 'il s'agit plus de suggestions que de descriptions à proprement parlé ). Chacun se fera son idée. Bonne lecture à tous.