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EAN : 9782290102343
1118 pages
J'ai lu (11/03/2015)
4.31/5   165 notes
Résumé :
Le présent recueil rassemble les trois premiers volumes du cycle : La Compagnie Noire, Le Château Noir et La Rose Blanche.

On dit que les mercenaires n'ont pas d'âme, mais ils ont une mémoire. La nôtre, celle de la dernière des compagnies franches de Khatovar, vous la tenez entre vos mains. Ce sont nos entrailles, chaudes et puantes, étalées là devant vous.
Vous qui lisez ces annales, ne perdez pas votre temps à nous maudire, car nous le sommes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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L'histoire doit être contée, écrite pour survivre au temps qui passe et pour que les échos des jours anciens, parfois bien sombres, parviennent jusqu'à nous. Celle de la compagnie noire n'échappe pas à la règle et les annales de la dernière des compagnies franches de Khatovar constituent bien plus qu'une suite d'événements et de batailles : il s'agit de l'âme de celle-ci.

Toubib est un des annalistes qui veille sur les écrits et qui note pour la postérité la vie de la compagnie. Celle-ci va se trouver au centre de la grande Histoire, dans la lutte entre le bien et le mal, dans le conflit entre la Dame, le Dominateur et la Rose Blanche. le bien et le mal, notion qui peut paraître bien dérisoire pour une compagnie de mercenaires se vendant au plus offrant mais celle-ci possède encore un sens de l'honneur, un coeur et un esprit : ses annales. Tout n'est pas noir ou blanc et parfois les apparences sont bien trompeuses.

Chaque annaliste par ses écrits donne un sens à la vie de la compagnie, notre Toubib, un brin sentimental et avec un certain humour, va se retrouver au coeur des événements et être parfois bien plus qu'un simple spectateur : il va lui même écrire un chapitre important des annales en espérant qu'il ne s'agisse pas du dernier.

Ce pavé regroupant les trois premières histoires du cycle des annales de la compagnie noire est un petit bijou de Dark Fantasy. On peut être un peu dérouté au début de la lecture par le choix narratif de s'appuyer sur la vision par un personnage (Toubib) pour raconter l'histoire mais c'est aussi un des intérêts de ce roman.

Glen Cook nous livre un univers complet, riche et cohérent. Les pages se lisent facilement et l'histoire nous captive vite jusqu'à la dernière ligne. Outre notre charismatique narrateur Toubib, la galerie de personnages centraux est une vraie réussite. On s'attache à eux et chacun apporte sa pierre à l'oeuvre d'ensemble.

Je ne vous ferai pas l'affront de vous raconter l'histoire en elle même : les annales ont été écrites pour ça alors lisez-les ! Vous ne regretterez pas d'avoir plongé dans cette épopée, pour ma part je vais aller acheter la suite de l'histoire, en espérant qu'un annaliste a pu nous la transmettre...
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S'il y a bien un nom que l'on associe à la dark fantasy, c'est celui de Glen Cook. Et par extension, celui de sa Compagnie Noire.

Cela faisait des années que ce beau pavé traînait dans ma PAL. Je me suis dit qu'il était temps de voir ce qu'il me réservait. Autant dire que l'aventure n'a pas été de tout repos !

Je pense qu'il y a des romans qui se méritent parfois, de par les difficultés qu'ils peuvent poser au lecteur. Ce n'est pas là un jugement de valeur, juste une constatation. le Trône de Fer en fait partie, à mon sens, de par la complexité de l'intrigue et la multiplicité des personnages et des points de vue, sans compter le niveau de langue utilisé pour la traduction française. En un sens, Les Annales de la Compagnie Noire en font partie aussi à mes yeux.

La raison en est simple : l'auteur prend le parti de raconter son histoire par les yeux de son personnage principal, Toubib, qui tient les annales de la compagnie de mercenaires. En d'autres termes, nous lisons ici une sorte de carnet de bord, subjectif et ne présentant finalement que des éléments d'intrigue. L'univers ? le contexte précis ? On le déduit à travers les annales. Ou pas. Il m'est arrivé de me sentir perdue. Sans compter qu'il n'y a pas de carte pour se retrouver, et que les noms des villes comme des personnages sont pour le moins particuliers, à base de noms communs. Difficile même de savoir s'il s'agit toujours de surnoms pour les personnages (c'est confirmé pour Chérie ou Corbeau, par exemple), ou si certains ont vraiment ces noms communs pour sobriquets.

Je ne vais pas mettre en doute la qualité du récit ou de l'écriture. On arrive à s'attacher follement à ces gredins qui n'ont rien de blancs chevaliers, au contraire. On est dans la crasse avec eux, on contemple tous leurs mauvais côtés. Mais les bons aussi. Et on s'y attache. On les apprécie. Et on souffre avec eux. J'ai particulièrement apprécié Corbeau, Toubib et la Dame. Gobelin et Qu'un-Oeil aussi, par la même occasion.

Pourtant, je dois avouer que j'ai eu du mal avec ma lecture, par moment. L'ensemble dégage parfois une indescriptible sensation de fouillis. Dans le premier tome, j'avais l'impression de suivre une intrigue tout en ignorant une grande partie de l'univers, des enjeux, des tenants et aboutissants. On en sait assez pour suivre, mais pas plus. Comme de bons soldats, ou des mercenaires payés pour agir et pas pour comprendre. Effet voulu par l'auteur ? C'est possible.

J'ai eu moins de mal avec le second tome de l'intégrale, qui est mon préféré, et que j'ai trouvé plus clair mais aussi oppressant, un peu dans une veine horrifique. Pour le dernier tome de l'intégrale, j'ai eu énormément de mal à entrer dans l'intrigue, jusqu'à la moitié du volume où le tout prend une tournure intéressante.

En bref, l'expérience a été mouvementée, mais il y a de belles qualités dans cette saga. Je comprends aisément qu'il y ait autant de fans. Néanmoins, je pense que ce n'est sans doute pas un récit à la portée de tous. Pour autant, il ne faut pas se priver de tenter l'expérience pour se faire sa propre idée !
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Ce premier volet de l'intégrale des Annales de la Compagnie Noire contient les trois premiers romans de la saga : La Compagnie Noire, le Château Noir et La Rose Blanche, qui forment le premier cycle des Livres du Nord.
L'entrée en matière est assez fracassante, les premières pages de la Compagnie Noire nous balancent directement au sein d'une bataille. Il faut s'y accrocher un peu pour commencer à cerner le monde dans lequel évoluent les mercenaires formant la compagnie. D'ailleurs, il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans chaque roman. Mais une fois que c'est fait, on plonge avec joie dans le quotidien sombre, empli de batailles, de coup-fourrés et de magie de Toubib, Qu'un Oeil, Corbeau, Elmo, Gobelin, Silence...
Les trois romans sont séparés par des ellipses, aussi, on rattrape les protagonistes en route à chaque fois. Glenn Cook a choisi une construction narrative différente pour chacun d'entre eux. La question du Bien et du Mal prend des contours de plus en plus flous au fil des pages.
Difficile de ne pas dévoiler trop de l'intrigue en parlant des trois romans, j'ai apprécié me plonger dans les pages sans trop savoir de quoi il retournait exactement (pas de résumé au dos de cette intégrale !). Personnellement, j'ai peu accroché avec le 2e tandis que le 3e roman est celui qui m'a totalement embarqué, il a un rythme plus soutenu puisqu'il vient clore le cycle des Livres du Nord et apporte des réponses à plusieurs questions.
Cette saga est vraiment une belle découverte, la suite est déjà programmée dans mes tablettes !
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Très chère Compagnie, que je suis triste de te quitter après plus de 1100 pages, de longues années d'aventures et de pérégrinations et une fin de trilogie aussi épique.
Les Annales de la Compagnie noire, c'est un grand récit de dark fantasy avec beaucoup de nuances de gris, peu de blanc et un gros nuage noir. de Béryl à la plaine de la peur en passant par Génépi et Aviron, la Compagnie va affronter de nombreux dangers, passant d'un camp à l'autre sans trop se soucier de morale, de Bien ou de Mal.
En parcourant les Annales rédigées par Toubib, on plonge dans les années suivant le retour de la Dame, terrible menace des terres du Nord enterrée vivante il y a des siècles et décidée à reconstituer son Empire. Cette conquête va impliquer de grandes batailles, des affrontements de sorcellerie magistraux mais aussi des trahisons et des secrets.

Mais finalement, le plus prenant dans toute cette saga, c'est de découvrir cette fameuse Compagnie, riche de personnalités fortes et très différentes, et extrêmement soudée. Il y a Qu'un Oeil et Gobelin, sorciers facétieux ne cessant jamais de s'asticoter, le mystérieux Corbeau, Toubib bien sûr ... sur plus d'une décennie, certains mourront, d'autres rejoindront la Compagnie, mais la fraternité, elle, restera toujours aussi forte.

Si le début est un peu exigeant car plein d'éléments nouveaux à intégrer, la saga devient vite addictive et merveilleuse d'originalité et de surprises. L'atmosphère est unique, si sombre et captivante ! Seul bémol : les événements s'accélèrent parfois un peu trop vite, passant du coq à l'âne.
Glen Cook est à compter parmi les grands auteurs de fantasy de ces dernières décennies et si vous aimez le genre, ne passez pas à côté de cette folle aventure - vous n'en reviendrez pas indemne !
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Toubib fait partie de la Compagnie noire, il en est même le médecin ainsi que l'annaliste, celui qui conserve les écrits et qui continue à mettre sur papier les aventures des guerriers. Des guerriers qui, par un curieux enchaînement de circonstances, se retrouvent attachés au service de Volesprit, un puissant sorcier lui-même au service de la Dame, une mystérieuse femme dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'elle a - à l'aide du Dominateur - asservis de nombreuses contrées. Ceux-ci sont revenus à la vie depuis peu et semblent décidés à reprendre en main leur ancien empire..


Depuis que j'ai lu une grosse partie de la saga Trône de fer, peu de lectures m'effraient, pas même la fantasy qui n'est pourtant pas un style de littérature dans lequel je me sens totalement à l'aise. J'ai quand même eu quelques appréhensions avant de me lancer dans Les Annales de la Compagnie noire, des appréhensions qui se sont révéler un peu justes même si je suis contente d'avoir découvert cette saga.

Je dois tout d'abord avouer que je n'ai pas lu les 1113 pages de cette intégrale, autant être totalement honnête. Je pensais y arriver, continuer sur ma lancée mais c'était juste un peu.. trop. Je rechigne rarement à lire les gros pavés mais il faut parfois pouvoir dire stop afin de continuer à apprécier un livre. J'ai lu le premier tome, ce qui correspond à à peu près 350 pages, ce qui n'est déjà pas mal du tout et qui donne largement de quoi se faire un avis clair sur l'univers et les personnages du récit.

Un univers très compliqué dans lequel j'ai eu du mal à rentrer. Comme souvent dans ce genre-là, on nous projette dans un monde étrange sans rien nous expliquer. Les informations viennent au compte-goutte, au fur et à mesure du récit, il faut faire attention à ne rien rater sous peine d'être vite égarés. J'ai mis une petite centaine de pages à être véritablement à l'aise, à maîtriser un minimum la base et à pouvoir enfin profiter des personnages et de leurs aventures. Des personnages nombreux, étranges.. et super intéressants. Ils sont nombreux mais vite reconnaissables, tous ayant des personnalités très marquées et très particulières. Certains sortent plus du lot, c'est sans doute à ceux-là que je me suis le plus attachée si l'on peut dire ça de sombres guerriers comme eux. Toubib, le narrateur, semble être le plus normal, celui dont on peut se sentir le plus proche. Corbeau est sans doute celui qui m'a le plus séduite, le plus intriguée. On ne connaît pas le passée de la plupart d'entre eux mais lui semble avoir une histoire plus étoffée, le peu qu'on sait à son sujet donne une folle envie d'en savoir plus. Il y a aussi Qu'un-oeil, Gobelin et Silence, les sorciers et tous les autres encore.. Ce sont des brutes courageuses dont la vie quotidienne est plutôt mouvementée, c'est même un euphémisme, on n'a pas le temps de s'ennuyer à leurs côtés.

Ce qui m'a empêchée de continuer c'est tout simplement que l'écriture de l'auteur est quelque peu lourde, très masculine, très sèche. C'est sans doute aussi du à la complexité de l'univers, tout ça mis ensemble donne une lecture ardue et un peu ennuyeuse, à force. Il m'a semblé nécessaire de faire une pause sous peine d'être dégoûtée. (Ce qui est le cas aussi pour Trône de fer par exemple, une saga que pourtant j'adooooooooore.)

Une chouette découverte donc! Je ne dirais pas que c'est le genre de livres que je lirais tous les jours mais j'aime beaucoup en découvrir un de temps en temps, j'ai toujours eu de très bonnes surprises jusqu'à présent.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Là d'où je viens, les paysans disent qu'il faut tuer les loups-garous avec de l'argent.
- Des conneries. On les tue comme on tue autre chose. Seulement faut aller plus vite et taper plus fort, parce qu'on a droit qu'à un seul coup.
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Tiré de mon lit peu après minuit, je me suis bientôt retrouvé en surface, près du corail, à regarder une petite baleine de vent descendre du ciel. Un menhir dans mon dos débitait ses instructions : se montrer doux avec la baleine, ne pas froisser son amour-propre.
(La Rose Blanche )
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[...] Mon Dieu, qu'il serait doux d'imaginer un monde où les problèmes d'éthiques se règleraient comme sur un jeu de plateau, avec des pions noirs contre des pions blancs, des règles bien établies, et pas la moindre nuance de gris. [...]

Toubib, Chapitre 33, Le Château Noir.
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Une fausse rumeur. Un petit coup monté. Un brin de corruption et de chantage. Voilà les meilleures armes. Nous optons pour la bataille une fois seulement que nos adversaires sont dans la souricière. Du moins, c'est la situation idéale.
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Tous frères. Soudés. Un esprit de corps en acier trempé. Nous contre le reste du monde, et que le monde prenne garde.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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