AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 468 notes
5
24 avis
4
16 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Glauque mais prenant ;

Second round avec la compagnie noire. Ni bonne ni mauvaise, juste des soldats et des épées à louer dans une atmosphère de fantasy moyenâgeuse. le quatrième de couv fait référence à Sergio leone pour sa façon de revisiter les Western. Juste analogie. On patauge dans la boue, la fange, on en a jusqu'aux genoux...

Dix ans déjà au service de la Dame, la compagnie s'est forgée une fameuse réputation de nettoyeur de pestilence rebelle, où qu'elle se mette à sentir. Pas si vicieuse qu'on le prétend, mais la terreur la précède où qu'elle aille et les rebelles flanchent et démissionnent à la simple évocation de son arrivée.
La compagnie est envoyée dans la province de Tally, pour mater une énième rébellion avant que la Dame ne l'envoie à Génépi où un très énigmatique château noir attire son attention.
Génépi : Une sale petite bourgade où l'on crève de froid dans la rue, et où les cadavres disparaissent. Corbeau, déserteur avec Chérie (voir Les Annales de la Compagnie noire tome 1) y joue d'ailleurs un rôle primordial.
Mais quel secret recèle ce château noir ? quel secret poursuit la compagnie noire ? la promesse de son anéantissement ?

Ce second tome nous plonge plus profondément encore dans les noirceurs de l'univers crée par l'auteur. Notamment à travers un nouveau personnage "guest star" : Marron Shed, un être veule, poltron, naïf et mesquin mais qui se découvre au fur et à mesure des ressources noires, des résidus insoupçonnés de courage qui font que finalement on va finir par s'intéresser à son devenir.
Il y a moins d'action dans ce tome, où la dimension épique est quasi totalement absente. Il n'y a pas de héros au grand coeur, mais du sale type à la pelle, menteur, tueur. Digne de la compagnie noire quoi...
Cette compagnie noire justement, assez discrète finalement dans ce second tome, presque un personnage secondaire au profit d'individus comme Shed et quelques incontournables comme Toubib.
Une histoire très lente. A ce stade (début de l'action page 280) on ne parle plus d'histoire longue à démarrer. C'est noir certes, mais toujours un peu mou. Dommage.

Un second tome qui marque un tournant dans le devenir de la compagnie noire. La suite à voir : La Rose blanche.
Commenter  J’apprécie          633
Ce tome 2 confirme que les Annales de la Compagnie Noire ne sont pas faites pour moi.

J'admets qu'il me semble de meilleure qualité que le premier. le style est plus aéré, les chapitres plus courts, je l'ai lu avec plus de facilité.

Ce qui me dérange le plus n'est pas le fond mais plutôt la forme. Il y a là tous les éléments réunis pour me plaire, pourtant :

Je ne m'attache à aucun personnage, peut-être un peu à Corbeau (et quand je lis les dernières lignes, je ne peux que rire nerveusement ...)

Les asservis (qui pourraient être effrayants à souhait) ne m'évoquent rien, c'est à peine si j'arrive à me les représenter, leur façon de combattre à bord de tapis volants et à l'aide de sorts farfelus me laissent sur la touche.

Je pense également que vivre le récit par le regard de Toubib qui, comme son nom l'indique, est davantage médecin que guerrier, me frustre beaucoup : j'ai toujours l'impression d'avoir assisté aux événements que de loin, jamais dans la tourmente, jamais au coeur du brasier. L'acier et la sueur s'égrènent au fil des chapitres et pourtant, dès que ça chauffe, nous voilà relégués au second plan, tout au-dessus des gradins, où on ne peut voir que des lancés d'oeufs colorés, de poussières corrosives, de fils multicolores et entendre des BAM et des bam-bam-bam, pour nous faire comprendre que ça a l'air de péter sec là-bas. Ce n'est pas ce que j'aime dans un récit de Fantasy (aussi Dark soit-elle, d'ailleurs)

Peut-être suis-je trop jeune pour apprécier les aventures de la Compagnie Noire ? N'aurais-je pas sauté de joie en lisant un truc pareil si d'aventure, j'avais été capable de lire quoi que ce soit en 1984 ? (je suis né 4 ans plus tard :) ) C'est peut-être générationnel : les cinquantenaires bien tassés se rappelleront leurs premiers amours en lisant les Annales de la Compagnie Noire et je ne pourrai pas les comprendre, comme je ne pourrai pas comprendre le fait qu'ils écoutent tant Depeche Mode... générationnel, je vous dis.
Commenter  J’apprécie          182
Suite aux évènements du 1er tome, nous retrouvons une poignée de personnages (parmi ceux qui ont survécu ^^) à Génépi. Entre la chasse aux rebelles et un étrange château qui a poussé là, la Compagnie Noire ne manque pas de sujets d'inquiétude.

Le bon point de ce livre, c'est que les chapitres sont beaucoup plus courts que ceux du tome 1, ce qui fait que ma lecture a été plus rapide et plus agréable. Surtout qu'on change de point de vue régulièrement et qu'on a donc plus d'infos sur ce qui se passe que les protagonistes eux-mêmes n'en ont chacun de leur côté.

Le mauvais point, c'est que j'ai eu souvent l'impression qu'on faisait du surplace et que les mêmes évènements se répétaient un peu indéfiniment. Les personnages mettent un temps fou avant d'avancer dans leurs découvertes et ce n'est qu'à la fin que ça m'a semblé un peu palpitant.

En fait, mon problème avec cette série, c'est qu'elle date des années 80 et que j'arrive bien trop tard. J'aurais sûrement apprécié beaucoup plus cette lecture si je l'avais faite bien plus tôt. du coup, je pense terminer la première trilogie pour savoir comment ça se termine et ne pas m'aventurer dans les suivantes. Tant pis…
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          140
Malgré ses précédentes mésaventures au service de la Dame, pas question pour la Compagnie noire de rompre son contrat! Celle-ci se rend donc à sa demande dans la ville de Génépi où d'étranges disparitions ne cessent de se multiplier de façon inquiétante. Voilà donc nos mercenaires repartis pour une mission au service de leur bien mystérieuse employeur pour laquelle la peur qu'ils éprouvent est loin d'avoir diminuée, bien au contraire... « Le château noir » se situe dans la droite lignée du précédent tome, aussi si vous n'avez pas déjà accrochés aux aventures des membres de la compagnie noire, passez votre chemin. On retrouve le style vif et brutal propre à Glen Cook qui n'y va pas de main morte avec ses personnages que l'on prend plaisir à retrouver.

L'intrigue se complexifie et on en apprend davantage sur l'univers élaboré par l'auteur qui se révèle aussi intéressant que surprenant à mesure que nous sont révélés de nouvelles perspectives et de nouveaux enjeux. Un petit bémol toutefois, ce second volume nous propose de suivre en sus des membres de la compagnie un homme tout ce qu'il a de plus ordinaire mais mêlé de prêt aux mystérieuses disparitions de Génépi. L'idée est originale (et sera de nouveau exploitée à de multiples reprises dans les tomes suivants) mais ici la Compagnie passe un peu trop au second plan en ce qui me concerne ce qui ralentit considérablement le rythme de lecture. Heureusement l'auteur corrige cela par la suite et nous offre un final des plus prenant qui ne peut que donner envie de lire le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          140


Lecteurs (1211) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2487 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}