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Les Annales de la Compagnie Noire tome 4 sur 13

Alain Robert (III) (Traducteur)
EAN : 9782290348772
377 pages
J'ai lu (10/04/2006)
4.17/5   304 notes
Résumé :
Il n'en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu'un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l'histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n'étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd'hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n'a pas mis les pieds depuis des siècles.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un très bon tome, mais qui souffre de la comparaison avec ses prédécesseurs et qui n'est pas exempt de défauts parfois assez sérieux

Ce roman, le premier des Livres du sud, nous conduit, dans le sillage d'une Compagnie Noire réduite à peau de chagrin (sept membres !), vers les obscures (dans tous les sens du terme) origines de l'unité, vers la lointaine Khatovar, à… 12 000 kilomètres de là. Très dépaysant grâce à son ambiance africaine qui tranche avec celle de tous les tomes précédents, il renoue cependant avec les origines du cycle en remettant l'aspect militaire au centre de l'intrigue, dans la lutte contre de nouveaux adversaires : les Maîtres d'Ombres.

Il propose aussi une nette évolution de deux personnages emblématiques (Toubib et la Dame), ainsi que de nouveaux personnages très intéressants (notamment Mogaba, Fumée et Crapaud). L'action est très présente, le rythme est là, l'écriture de Glen Cook (et le travail de son traducteur) sont à leurs sommets, et donc tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Sauf que… ce tome marque un net recul dans l'ambition de la structure narrative (on suit cette fois la Compagnie noire elle-même, presque sans changements de points de vue, et sans complexités dans le genre flash-backs), et surtout il amplifie un gros défaut présent dans La pointe d'argent (dont je ne vais rien dire de plus pour ne pas spoiler), et toutes les révélations sont té-lé-pho-nées.

Bref, en deux mots, c'est un livre intéressant, mais qui marque un vague recul en terme de qualité avec ses prédécesseurs. Toutefois, une fin coup-de-poing fait qu'on a vraiment hâte, du coup, d'attaquer la suite.

Retrouvez la version complète de ma critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Alors qu'après une énième défaite du Dominateur la Compagnie noire se retrouve affaiblie comme jamais, Toubib, désormais capitaine, entreprend avec les survivants un voyage au delà de la mer des Tourments vers Kathovar. Si l'absence de certains se fait cruellement ressentir, on retrouve malgré tout avec plaisir les piliers de cette troupe de mercenaires : les sorciers Gobelin et Qu'un Oeil toujours aussi querelleurs, Toubib dans son tout nouveau rôle de leader, la Dame rebaptisée Madame et qui elle aussi a bien du mal à s'adapter à son récent statut... de nombreux personnages font également leur apparition et viendront grossir les rangs dégarnis de la Compagnie qui se retrouve une nouvelle fois embarquée malgré elle dans un conflit qui ne la regarde pas.

Si l'intrigue est peut-être ici un peu moins passionnante que dans les précédents volumes, on se laisse malgré tout aisément embarquer dans le récit. L'auteur nous montre encore une fois tout l'étendu de son talent en nous dévoilant une toute autre facette de son univers, bien loin du Désert de la Peur ou des Tumulus que l'on avait pu rencontrer auparavant. Alors que la Compagnie remonte le fil de son histoire on découvre ainsi de nouveaux paysages, de nouvelles cultures et surtout de nouvelles énigmes qui n'ont pas fini de donner des cheveux blancs à Toubib (comme si sa complexe relation avec Madame ne suffisait pas!). Un tome où l'action se fait peut-être moins trépidante donc, mais de la même qualité que les précédents volumes.
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Un bon roman de fantasy doit à tout le moins avoir deux caractéristiques principales pour moi: inventer un monde de toutes pièces, qui tienne la route et nous emporte... mais aussi que ce monde, par certains de ses aspects nous fasse réfléchir sur le notre. Ces caractéristiques sont remplies par les romans du cycle de la Compagnie noire... mais pas uniquement. L'humour y est aussi constamment présent, et les personnages principaux, loin d'être les gentils habituels et stéréotypés, sont plutôt des hommes assez vils, avec leurs grandes faiblesses, et que l'héroïsme n'atteint souvent presque que par hasard. Cela permet du coup d'autant plus de parallèles avec notre monde, en explorant les failles des personnages principaux et en les confrontant à nos propres limites.
Ici, c'est un peu un reboot des aventures de la compagnie après un premier cycle de trois romans, nommés les livres du Nord. Jeux d'ombre ouvre les livres du Sud et parvient à redonner un souffle à l'aventure, notamment en mettant le narrateur Toubib au centre et au coeur des décisions qui engageront l'avenir d'une compagnie bien réduite.
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Après les évènements du tome 3, la Compagnie Noire, plus décimée que jamais, fait route vers Kathovar. Mais ses exploits la précédant, elle se retrouve prise dans un conflit qui la ramène aux origines de la Compagnie.

Un bon moment de lecture avec les mercenaires de la Compagnie, mais un tome très introductif pour cette nouvelle trilogie et forcément en dessous des autres. C'est long et redondant. Toubib passe plus de temps à recruter de nouveaux membres, à se plaindre de son sort ou à faire les yeux doux à Madame qu'à vraiment être actif, Qu'un Oeil et Gobelin se chamaillent et les autres vannent Toubib. Rien de nouveau sous le soleil donc. Les grands méchants font un peu figure de réchauffé et seule les cinquante dernières pages nous offre un peu d'actions, nous promettant un cinquième tome explosif. J'espère...
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Nous nous retrouvons dans ce 4ème Tome avec une compagnie décimée sachant qu'il n'en reste que quelques uns tels que Toubib, Gobelin, Qu'un Oeil, Murgen et La Dame...
Après la victoire des armées de l'Empire et de la Rose Blanche sur le Dominateur, la Dame a été destituée magiquement de ses pouvoirs et a fait sermon de devenir un membre intégral de la Compagnie Noire sous le nom de Madame. de plus Toubib devient à l'unanimité " le Capitaine " et par conséquent le Chef de Guerre. Ces membres et lui-même décident de retourner dans leur ville natale " Kathovar " afin d'y déposer les annales propres à leur histoire. Mais des milliers de Km les séparent du Sud et ils vont devoir traverser de multiples épreuves avant d'y arriver. Notamment traverser une jungle hostile, affronter de terribles pirates et défendre un siège a " Taglios " face à 4 Maîtres d'Ombres sorciers très puissants dont l' identité de certains nous sera révélée qu' à la fin.
La mise en place de ce tome est assez longue avec beaucoup moins d'action que dans les volumes précédents. Mais c'est avec ravissement tout de même de voir comment la Compagnie redevient une véritable armée avec l' arrivée de nouveaux personnages importants et de voir comment évolue les relations sentimentales entre le Toubib et La Dame.
De plus " le Toubib " devient LE personnage important car il devient plus que jamais le Maître à jouer de cette compagnie.
Le style de Glen Cook est toujours aussi agréable en arrivant à nous plonger dans l'action de manière brutale mais tout autant jouissive.
Pour conclure, un début certes un peu longuet mais la fin et notamment les 100 dernières pages valent le coup d'être patient car elles donnent lieu à 2 batailles épiques à rebondissements avec notamment une fin en suspend qui nous fait saliver d'impatience quant à la suite ! de plus vous verrez que le titre du livre " Jeux d'ombres " correspond tout à fait à l'histoire de ce 4ème Tome...
Encore un très bon " Compagnie Noire " et de ce pas je m'en vais lire le 5ème de suite !

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je suppose que chacun d'entre nous, à un moment ou à un autre, trouve une personne avec qui se noue une relation d'une totale honnêteté, quelqu'un dont l'opinion bienveillante devient un substitut de l'opinion générale. Et cette opinion prend bientôt plus d'importance que toutes les soifs secrètes et mesquines de richesse, de luxure, de renommée, que toutes ces pulsions qui nous animent quand nous mentons au monde en croyant n'être que de braves gens amènes. Elle était pour moi cette personne sans fard, et je l'étais pour elle.
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Peut-être quelqu'un viendra-t-il avant que j'y passe? J'en ai tellement marre que j'aimerais voir arriver même quelqu'un de l'autre camp. Saloperie de flèche. Achevez-moi. Qu'on en finisse.
Du mouvement... Juste mon abruti de cheval. Il broute son déjeuner. Transforme le gazon en crottin. Une journée ordinaire pour lui. Va me chercher un seau de bière, connard. Puisqu'il paraît que t'es si malin, pourquoi t'as pas l'idée de ramener une dernière mousse à un mourant?
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C'est la fin et pourtant je continuerai à tenir ces annales, ne serait-ce que par la force d'une habitude enracinée par vingt-cinq ans de pratique. Et qui sait? peut-être ceux à qui je dois les ramener trouveront-ils quelque intérêt à ces notes. Le coeur ne bat plus mais les spasmes agitent encore les membres. La Compagnie est morte de fait, mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, nous restons pour mesurer le pouvoir des noms.
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Rien ne saurait être plus irrationnel et aveugle - et godiche - qu'un homme empêtré dans une passion obsessionnelle.
Les femmes semblent moins bêtes. On les prétend plus faibles. Mais on prétend aussi qu'elles se transforment en harpies quand elles sont frustrées.
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Ils détenaient un exemplaire du Livre de Choe, qui avait été détruit cinquante ans avant que je m'engage et dont on n'avait réécrit que des fragments. Et le Livre de Te-Lare, dont je ne connaissais l'existence qu'au travers d'une référence sibylline dans un des volumes suivants. Le Livre de Skete, auparavant inconnu. Et encore une douzaine d'autres, tous aussi précieux. Mais pas de Livre de la Compagnie. Ni de Premier ou Second Livre dOdrich.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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