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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La compagnie noire vient de subir une terrible raclée, madame s'extirbe d'un amoncellement de cadavres, a perdu ses pouvoirs, et Toubib est mort selon plusieurs témoins. Ainsi commence cet épisode narré par madame elle-même. On la découvre ainsi beaucoup mieux puisqu'elle nous partage parfois ses états d'âme, parfois ses remarques caustiques sur son entourage. Ses talents de commandante sont évidents et elle se revèlera une habile tacticienne.

Outre l'aspect militaire, par ailleurs intéressant, ce tome fait aussi une large et pertinente place à des croyances mythologiques et religieuses qui prendront de l'importance sur le cours des choses. le coté fantastique des pouvoirs des Ombres et des autres créatures presque immortelles est bien exploité et nous réserve de belles surprises. Les émotions des uns et des autres sont exacerbées. La politique mêle les cartes, les vengances personnelles également. La dernière page laisse entrevoir une suite captivante !

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On découvre avec « Rêves d'acier » la suite des aventures de notre compagnie de mercenaires favorite que l'on retrouve exactement là où on l'avait laissée, à savoir embourbée dans le conflit opposant la ville de Taglios aux Maîtres d'Ombre. Imaginez en plus de cela le retour de vieux ennemis qui n'ont pas dit leurs derniers mots, la menace représentée par une obscure secte locale n'attendant que l'avènement de leur impitoyable déesse, les ambitions très éloignées des nombreux acteurs impliqués dans la querelle..., et vous aurez une petite idée du bourbier dans lequel se sont enlisés les membres de la Compagnie qui n'est, à ce stade, plus que l'ombre d'elle-même. Si le tome précédent offrait un total dépaysement par rapport aux autres romans, le lecteur se retrouve ici en terrain connu puisque l'action se cantonne essentiellement à la ville de Taglios où ses alentours directs. Même décor donc, et pourtant ce cinquième volume se distingue indéniablement des précédents.

C'est du côté de la narration qu'il faut cette fois chercher l'originalité puisque pour la première fois depuis les débuts de ces annales ce n'est pas le point de vue de Toubib que nous suivons mais celui d'un autre membre de la Compagnie (et pas des moindre!), celui de Madame. Épouse du Dominateur, maîtresse d'un véritable empire, sorcière déchue, fraîche recrue de la Compagnie, compagne de Toubib... On peut dire que le personnage a fait du chemin depuis le début de la série et c'est donc avec beaucoup de plaisir que l'on en découvre davantage sur ce personnage fascinant qui reste, à mon sens, le plus réussi de l'auteur. L'intrigue quant à elle est aussi soignée que dans les précédents volumes, aussi si l'on avance finalement peu (voire pas du tout) dans la recherche des origines de la Compagnie, jamais la lassitude ne s'empare du lecteur qui découvre de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux. du très bon cru que ce cinquième tome, peut-être même le meilleur jusqu'à présent.
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Après les événements du tome précédent, la compagnie noire se retrouve sans son chef. Elle va devoir se débrouiller sans lui pour reconquérir Taglios dont la bataille n'est pas terminée.

Changement de style complet avec ce nouveau tome puisque ce n'est plus Toubib le narrateur mais Madame, qui a pris du galon et est le nouveau chef de la compagnie noire. Et que ce changement de narrateur fait du bien! le rythme est plus enlevé, moins ennuyeux que dans le tome précédent, et l'on met enfin des descriptions physiques sur les personnages. Après 4 tomes, on sait enfin à quoi ils ressemblent! J'ai beaucoup apprécié ce tome, complètement différent des autres et qui amène un nouveau souffle à la saga. On notera le talent de Glen Cook qui réussi à continuer son histoire tout en proposant quelque chose de complètement différent. La fin nous laisse (encore) sur un énorme rebondissement et j'ai hâte de savoir ce que nous réserve la suite.
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Après la bataille du tome 1 des Livres du Sud, la Compagnie noire est exsangue. Toubib est laissé pour mort d'une flèche en plain coeur. C'est Madame qui reprend la narration des aventures de la Compagnie.

Des assassins fanatiques du culte de Kina voient en elle la réincarnation de la déesse du mal qu'ils vénèrent. Voilà une main-d'oeuvre dévouée et efficace sur laquelle Madame peut à présent compter pour reconquérir ses forces. Ils sont certains que l'Année des crânes, qui marquera le retour de Kina, se profile à l'horizon.

Glen Cook réussit à nous raconter une nouvelle aventure de plus en plus exaltante avec des personnages extraordinaires aux ambitions contradictoires. Il reste un troisième tome et on ne peut imaginer la conclusion de la trilogie. du grand art.
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Madame et le Temple Maudit

note réelle : 4 étoiles 1/2

Rêves d'acier est le second (et dernier) des Livres du Sud, deuxième sous-cycle de la Compagnie noire (je considère, comme les américains, que La pointe d'argent fait le lien entre les Livres du Nord et ceux du Sud, et ne fait pas partie de ces derniers). Il constitue la suite directe du tome précédent et reprend exactement là où ce dernier s'est arrêté. Pour autant, il y a une différence de taille : le narrateur. Poursuivant jusqu'à son terme logique une démarche entreprise depuis deux tomes déjà et consistant à mettre la Dame de plus en plus en avant, Glen Cook en fait à la fois le Capitaine et l'Annaliste de la Compagnie noire. Dans les annales, Rêves d'acier sera donc connu comme « le livre de Madame », tout comme les précédents étaient les « livres de Toubib ».

Inutile de dire qu'à lui seul, ce changement de narrateur (et de rôle de ce personnage emblématique du cycle dans son ensemble) rend déjà ce roman très intéressant, un jugement qui ne fera que se confirmer au fur et à mesure de sa lecture.

Attention : j'attire votre attention sur le fait qu'arrivé au sixième (cinquième selon la numérotation des éditeurs français) roman d'un cycle, les spoilers sur les tomes précédents sont inévitables. Par contre, cette critique est garantie sans spoiler majeur sur ce livre précis.

- Madame, Annaliste et Capitaine

Madame, coincée sous un tas de cadavres, reprend conscience et se trouve dans une situation périlleuse : les troupes de la Compagnie se sont retranchées dans la ville, Toubib est mort (du moins c'est ce qu'elle croit, le lecteur, lui, sait que c'est faux), et des groupes de soldats parcourent le champ de bataille à la recherche de butin ou de blessés à achever. Heureusement pour elle, un de ces groupes est en fait constitué de fanatiques religieux (l'équivalent local des Thugs), qui en font le messie de leur déesse de la mort, Kina. A partir de ce noyau, elle commence à rebâtir une seconde Compagnie Noire, dont elle se proclame Capitaine (ce n'était pas forcément clair à la lecture du tome précédent, mais elle jouait en fait le rôle du Lieutenant, ce qui fait qu'avec la mort -présumée- de Toubib, c'est elle qui devient Capitaine). Des troupes en fuite, des recrues fraîches engagées à Taglios, ainsi que Cygne et sa bande, viendront ensuite s'agréger autour de ce noyau dur, qui comprendra finalement des milliers d'hommes. le seul but de Madame sera alors de vaincre les Maîtres d'Ombres, à la fois pour honorer le contrat de la Compagnie et pour venger Toubib. Ce dernier étant toujours captif (on ne dira pas de qui pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas lu le tome précédent).

Le fait que Madame soit aussi annaliste (Murgen est coincé dans Couve-Tempête / Dejagore avec Mogaba et les anciens de la Compagnie) induit un changement subtil dans l'écriture de Glen Cook : oh, certes, il y a toujours de la gouaille et de l'argot, mais il y a aussi des choses qui étaient complètement absentes jusque là et un ton différent (le procédé rappelle celui utilisé dans La pointe d'argent, où c'est Casier le narrateur). La différence la plus visible et emblématique est qu'il y a… des descriptions, à commencer par celles de Madame et de Toubib. On sait enfin à quoi ces deux-là ressemblent exactement !

- Ambiance indienne et Indiana Jones

Je le disais dans la critique du tome précédent, Taglios est un mélange d'influences égyptiennes (fleuve à cataractes, notion de Ka) et (surtout) indiennes. Ces dernières sont parfaitement nettes dans Rêves d'acier : Kina est Kali, Narayan et ses pairs sont des thugs, chaque dieu taglien a dix ou vingt visages ou avatars différents (comme dans la mythologie Hindoue), on nous parle de saris, de cycle de réincarnation, etc. Et bien entendu, il y a les différentes castes, ethnies et autres sectes religieuses, Shadar, Vedhna et Gunni n'étant que d'autres noms pour les Brahmanes, Kshatriyas, Vaishyas ou Shudras de l'Hindouisme.

Personnellement, j'ai été absolument ravi par cette influence indienne, qui dépayse au moins autant que l'ambiance africaine majoritaire dans le roman précédent. de plus, j'ai toujours été sidéré par le fait que la Fantasy (du moins la Fantasy occidentale) fasse un usage aussi parcimonieux de l'ambiance et de la cosmogonie Hindoue, tout ça pour se cantonner dans 95 % des cas aux sempiternelles ambiances gréco-romaines, chrétiennes, celtiques ou nordiques typiques de la fantasy à cadre européen et médiéval-fantastique. Si les ambiances arabes, japonaises et parfois chinoises émergent de plus en plus ces dernières années, en revanche certains autres cadres au moins aussi évocateurs sont quasi-totalement laissés de côté, ce que je trouve à la fois extrêmement regrettable et étonnant : pensez au potentiel d'une fantasy aztèque, par exemple, et voyez celui d'une fantasy hindoue… La SF et le Fantastique, en revanche, n'ont pas ces problèmes : de Vandana Singh à Ian McDonald ou Roger Zelazny, nombre d'auteurs d'envergure n'ont pas hésité à utiliser le cadre indien ou l'Hindouisme dans leurs oeuvres.

Sur un plan plus personnel, Narayan, ses pseudos-thugs, leur déesse Kina et leur temple sinistre m'ont irrésistiblement projeté des décennies en arrière, à l'époque d'Indiana Jones et le temple maudit : j'entendais presque Narayan beugler KAAAAALLLIIIII MAAAAAAA à chacune de ses apparitions :D

- Personnages, nouveaux et anciens

La première chose qu'on constate est bien évidemment le rôle encore accru de Madame par rapport aux deux tomes précédents : cette fois, elle n'est pas un personnage secondaire (certes emblématique, telle n'est pas la question) mais la principale narratrice (certains chapitres sont vus selon le point de vue de Toubib, de Saule Cygne ou des Maîtres d'Ombres). de plus, elle n'est plus Lieutenant, mais Capitaine (un titre qui lui sera contesté par Mogaba, qui commande les troupes assiégées dans Dejagore) : on avait déjà eu un aperçu de ses talents guerriers à la fin de Jeux d'ombres, et sans surprise, vu son passé d'Impératrice du Nord (a Queen in the North, a Queen in the North ! – pardon, ça m'a échappé-), elle se révèle une meneuse d'hommes et une stratège hors-pair, ainsi, bien évidemment, qu'une politicienne et une manipulatrice habile et retorse. La seule question qui se pose est : qui, d'elle ou de Narayan et de sa secte, qui voient en elle le messie, l'avatar terrestre de la leur déesse de la mort, manipule réellement qui ? Réponse en fin de livre !

Ce personnage subira également deux évolutions majeures, une au cours du récit, la seconde à la fin (et je ne parlerai pas de cette dernière afin de vous éviter un spoil majeur, bien que je puisse vous dire que cet événement va avoir des conséquences énormes sur la suite du cycle) : la première est que, comme c'était sous-entendu dans le tome précédent, Madame récupère peu-à-peu les pouvoirs magiques énormes qu'elle possédait lorsqu'elle était tout simplement la Dame. A vrai dire, j'ai un sentiment assez partagé à ce propos : d'une part, je trouvais que la perte de son pouvoir arcane humanisait un personnage qui était jusque là assez éthéré et plus-grand-que-nature, et le rendait de fait plus intéressant, quelque part ; d'un autre côté, une Madame en pleine possession de ses pouvoirs promet d'être un adversaire redoutable pour ses ennemis (Maîtres d'Ombres… ou autres) dans la suite des aventures de la Compagnie noire, et j'en salive d'avance.

Outre Madame, il y a bien sûr les autres personnages déjà connus : certains sont complètement absents (on entend juste parler de Qu'un-oeil et de Gobelin, on ne les « voit » jamais), d'autres ne font que de courtes (mais parfois marquantes) apparitions, comme Mogaba et Murgen, tandis que certains autres ont un rôle très accru (toute la bande de Cygne, principalement Lame, qui devient le principal Lieutenant de Madame).

Et puis il y a les nouveaux personnages, dont Bélier, le garde du corps de Madame et surtout Narayan, le chef des cultistes étrangleurs de Kina, les Félons. Ce dernier est un personnage très ambigu, extrêmement intéressant, et d'évidence appelé à prendre de l'ampleur dans la suite du cycle. Au passage, signalons que Glen Cook a tiré de son inspiration hindouiste une mythologie riche, évocatrice et tout à fait passionnante.

Pour terminer sur ce chapitre, précisons qu'une mésaventure qui arrive au sorcier Fumée m'a fortement évoqué le concept des Éclats dans Mage de guerre de Stephen Aryan, sans doute trop pour que ce soit une simple coïncidence.

- En conclusion

Ce second et dernier tome des Livres du sud se révèle tout à fait passionnant sur de multiples plans : Madame qui devient narratrice, annaliste, capitaine et chef de guerre dans la lutte contre les Maîtres d'Ombres, l'ambiance indienne et la cosmogonie d'inspiration Hindouiste, le personnage de Thug de Narayan, le statut de messie / incarnation terrestre / « fille » de la déesse de la mort de Madame, et bien entendu le gros twist final (même si j'ai trouvé la fin un poil abrupte, presque précipitée).

On lit parfois que seuls les trois premiers tomes (les Livres du Nord) du cycle de la Compagnie noire sont intéressants, et que lire les autres n'est pas indispensable. Personnellement, j'en suis à six tomes (j'ai lu La pointe d'argent en quatrième position), et j'ai trouvé chacun d'entre eux intéressant à des degrés divers, même si, pour moi, La Rose Blanche et La pointe d'argent sont au-dessus des autres. Alors après, peut-être que ça se gâte par la suite, mais si vous avez confiance en mon jugement, vous pouvez lire au moins ces six premiers tomes, vous ne gaspillerez ni votre temps, ni votre argent (à la condition impérative d'avoir une affinité minimale avec la dark fantasy militaire, bien entendu).
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Après une année 2016 mouvementée, je repars sur les sentiers de la guerre.

Madame est dévastée et moi aussi, je dois dire tellement la fin d'année 2016 était pleine de soirées, de fatigues cumulées et de mauvaises nouvelles. C'est donc en total raccord que j'ai entamé la lecture de Rêves d'acier avec Madame. Car comme elle, je me suis laissée trahir par d'odieux personnages (des clients, je vous rassure) et j'ai tout reconstruit avec mes petites mines manucurées.

Car Madame, dans cette saga, c'est à la fois la femme passionnée qui aime Toubib et qui a changé de vie pour lui. Mais c'est aussi la warrior. Celle qui va refaire une armée en claquant des doigts et qui va reprendre la Compagnie Noire même si le chef n'est pas là.


Un tome de transition ?

Sans nul doute. Il ne va pas me rester dans l'esprit en tant que tome de la mort qui tue mais plutôt s'inscrire dans la trame de l'intrigue générale. Ce qui m'a marquée c'est que l'on est vite déboussolée lorsque la Compagnie Noire est sans Toubib. J'avoue que je n'aime pas du tout et que je n'attends qu'une chose, c'est que tout rentre dans l'ordre.

Cela dit, je crois que c'est bien l'une des premières fois où je me rend compte que même si on ne suit que quelques personnages, la Compagnie noire est une armée de plusieurs centaines de personnes. Et c'est sur cette réflexion que j'ai terminé mon tome et que j'ai repris le travail armée d'une nouvelle détermination. Que les clients se tiennent bien ! J'ai un sixième tome à lire !
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Le cinquième tome des annales de la compagnie noire, est le second et dernier tome du cycle des livres du sud.
La première grosse différence dans ce tome est que ce n'est pas Toubib qui s'occupe des annales, mais c'est Madame qui s'attaque a sa rédaction. Ce qui influe un peu sur la mise en page, en effet les chapitres sont beaucoup plus court, les plus grand font 10 pages, et ils sont minoritaire.
Dans ce tome la compagnie est divisé: déjà Toubib est cru mort, ensuite Madame, continue a respecter le contrat pour chasser les maîtres d'ombres, et pour cela elle va recruter le plus de membres possible, même si par la suite elle va avoir du mal a les mettre au pas. Et ensuite Mogaba, à l'intérieur de la cité diriger par tisse-ombre.
Nous suivons dans ce livre deux grosse intrigue, la première étant la soif de vengeance de Volesprit sur sa soeur Madame, et ensuite les étrangleur, adepte du culte de kina déesse de la mort, qui voit en Madame la fille de la déesse Kina.
Le livre continue sur la lancé du quatrième tomes, et qui reste d'une très bonne qualité.
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Toubib n'est plus. L'étendard de la compagnie est perdu. Madame a repris la fonction de Capitaine et compte bien mener à bien la quête laissée en suspens : retourner aux lieux même de l'origine de la Compagnie Noire.
Mais voilà qu'un culte ancien voit en elle la réincarnation de leur déesse sanguinaire.
Mais voilà que la guerre, toujours, barre la route de la Compagnie secouée de plusieurs troubles.
Mais voilà que des forces agissent dans l'ombre.
La suite de la fresque épique de la Compagnie se poursuit ici dans ce qu'elle fait de mieux : survivre.
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Du changement dans ce 5° tome ! le narrateur n'est plus toubib, qu'on a laissé en bien piètre état dans l'opus précédent, et c'est Madame qui prend le relais. L'auteur respecte la variation de style que suppose cette nouvelle voix. L'écriture se fait moins sophistiquée, ce que j'ai un peu regretté, mais c'est une manière ingénieuse d'éviter la monotonie qui guette bien souvent les séries. du côté de l'histoire, les rebondissements ne manquent pas et les événements prennent un nouveau tournant. Si ce tome est peut-être un peu moins exaltant que les autres, il met toutefois en place des choses intéressantes qui annoncent une suite pleine d'aventures. Glen Cook n'a décidément pas fini de nous surprendre !
Lien : http://madimado.com/2013/05/..
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Madame prend la tête de la Compagnie noire, ou plutôt en reconstitue une, car il n’en reste rien, ou si peu… Toubib est mort. En tout cas tout porte à le croire. Et les quelques anciens qui demeurent vivants sont assiégés par les Maîtres d’Ombres à Dejagore. Madame va donc reconstituer une Compagnie, pour se venger bien sûr, mais aussi dans le but d’honorer le contrat qui la lie à la ville de Taglios. Elle se retrouve alors au cœur d’une machination politique aux multiples ramifications…
Rêves d’acier nous est narré par Madame elle-même. Le moins que l’on puisse dire est que sa prose est bien différente de celle de Toubib, à laquelle nous nous étions habitués dans les quatre premiers volumes des Annales de la Compagnie noire. Elle est d’ailleurs si différente qu’il est difficile de retrouver le ton et l’ambiance des précédents volumes, et ce d’autant que la Compagnie n’est plus du tout le "personnage" central du roman, comme cela pouvait l’être auparavant.
Il est évident que cela fait perdre une bonne partie de son intérêt à l’œuvre. Heureusement, Madame est un personnage intéressant et l’intrigue est extrêmement bien menée. L’histoire se centre en effet sur cette femme qui doit faire face à de nombreuses machinations politiques. Certaines sont prévisibles, pour les personnages du roman comme pour le lecteur, d’autres le sont nettement moins. Les rebondissements sont donc nombreux et nous tiennent en haleine tout au long du roman.
La technique narrative de Glen Cook est quant à elle identique à celle utilisée jusqu’à maintenant dans les Annales : la narration multiple. Elle est parfaitement adaptée à l’intrigue, chaque comploteur ayant tour à tour voix au chapitre.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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