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Critique de boudicca


Après les excellents quatrième et cinquième tomes laissant le devant de la scène au couple détonnant formé par Toubib et Madame et à leurs aventures sur la route de Khatovar, je dois avouer que j'ai éprouvé quelques difficultés à me plonger dans « La pointe d'argent » qui reprend le fil de l'intrigue du troisième volume. Nous voilà donc repartis de l'autre côté de la Mer des Tourments où nous avions laissés une partie de la compagnie, composée essentiellement de Chérie et Silence, ainsi que Corbeau et son compagnon Casier, ici narrateur. En plus de la frustration née de l'absence de deux des protagonistes, il faut également avouer que l'intrigue de ce sixième tome n'est pas des plus transcendante ni des plus originale puisque nous avons pour la énième fois affaire au retour d'un Asservi (certes ils sont coriaces mais tout de même, ça commence à faire...).

Une fois passé ces petites déceptions il faut toutefois reconnaître que Glen Cook maîtrise parfaitement son histoire qui finit par nous emporter presque malgré nous. Les tumulus, la ville d'Aviron, le bestiaire fabuleux de la plaine de la peur (les baleines de vent, les centaures, les pierres et oiseaux dotés de parole... et j'en passe), la relation complexe entre Corbeau et Chérie, le combat mené par la Rose Blanche..., mine de rien on est content de retrouver tout ça. le final de ce sixième volume relève également le niveau, l'auteur nous offrant une scène de bataille particulièrement réussie et des moments épiques très appréciables. Un tome peu essentiel en ce qui concerne l'avancée de l'intrigue globale, donc, et qui fait par conséquent davantage figure d'intermède, mais néanmoins divertissant.
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