AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 193 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec ce huitième tome des « Annales de la Compagnie noire », nous retrouvons notre bande de mercenaires toujours embourbée au même endroit depuis maintenant près de quatre tomes. La lutte contre les Maîtres d'Ombres se poursuit et la compagnie en est toujours à tenter de déjouer les manigances de leurs trop nombreux ennemis. Il faut dire qu'entre Volesprit et les autres Asservis, les Maîtres d'Ombres dans leur citadelle, sans compter les dirigeants politiques et religieux locaux, certains peuples indigènes et j'en passe, il y a de quoi faire ! Plus les tomes défilent et plus on se rend compte que Glen Cook a minutieusement tissé une toile d'une remarquable complexité et dont on ne distingue pourtant pas encore tous les fils. Cela en devient même parfois trop complexe, trop embrouillé : on ne sait plus où on en est, qui sont tous les acteurs et quels sont leur rôle, quels sont les enjeux... L'absence de carte commence également a devenir problématique à mesure que la compagnie multiplie les déplacements, à tel point qu'il devient difficile de se faire une idée précise de la configuration géographique de la région et de l'évolution de leur progression.

Cette fois encore c'est Murgen qui assume le rôle d'analyste pour la compagnie. Un rôle qui lui va d'ailleurs plutôt bien, même s'il lui est difficile de faire oublier le Toubib des premiers tomes. Et en ce qui concerne ce dernier, la transformation est bluffante. C'est à peine si l'on parvient à reconnaître le personnage attachant du début de la série, peu désireux d'assumer un poste de commandement et obnubilé par la Dame, aujourd'hui devenu chef de guerre sûr de lui et au tempérament peu amène. Madame se fait pour sa part beaucoup plus discrète dans ce tome-ci, voire un peu trop à mon goût (il faut dire aussi qu'il s'agit de mon personnage favori car de loin le plus ambivalent). En ce qui concerne l'intrigue, rien de bien nouveau non plus : le lecteur comme les protagonistes demeurent dans le flou les trois-quart du récit, jusqu'à ce que, dans les dernières pages, les rebondissements s'accélèrent. Malgré tout, on continue de suivre avec intérêt et curiosité les pérégrinations de cette tenace compagnie en quête de leurs origines à propos desquelles Glen Cook se fait pour le moment toujours aussi sibyllin.

Un huitième tome dans la droite lignée des précédents et qui ne se révèle pas franchement déterminant pour la suite de l'histoire, même s'il ne faut pas oublier qu'il s'agit là uniquement de la première partie de « Elle est les ténèbres », un des rares volumes de la série à avoir fait l'objet d'un découpage. Qui sait, la suite se révélera peut-être plus riche en action et en révélation...
Commenter  J’apprécie          260
Huitième opus de la saga “Les annales de la compagnie noire”, ce livre n'est que la première partie de l'original, les éditeurs français ayant adopté ce curieux découpage. On y voit donc poindre l'émergence d'une nouvelle protagoniste majeure sans toutefois appréhender pleinement sa contribution à l'histoire; ce sera pour le prochain tome. Cet épisode n'est pas dénué d'intérêt pour autant. L'action ne manque pas avec des mouvements de troupe spectaculaires, des stratégies militaires surprenantes et des coups de force audacieux.

Les pérégrinations de Murgen, l'annaliste narrateur et aussi porte-étendard de la compagnie, sont captivantes à suivre, de même que les variations de son caractère bougon et ses coups de gueule bien envoyés. La zizanie règne du coté de l'Ombre, les egos s'affrontent et on devient curieux de voir ce qui va en sortir, même chose pour la relation entre la Dame et Toubib. Bref, sur tous les plans, cette série, maintenant rendu à son deux-tiers, continue de m'enchanter par les curieux personnages qu'elle contient, par les développements d'envergure qu'elle propose et par l'atmosphère grognonne qu'elle entretient.
Commenter  J’apprécie          201
(critique commune première + seconde partie; version complète sur mon blog)

Un tome 8 un peu trop long, un peu lent, mais marqué par des révélations et autres rebondissements vraiment passionnants

Ce tome 8 est le premier pour lequel je relève autant de points vraiment négatifs : longueurs, manque de rythme, côté « les méchants ne sont jamais vraiment vaincus ou tués ». Pour autant, il ne manque pas de qualités, à commencer par de nombreuses révélations et autres retournements de situation très réussis (pour la plupart), souvent peu prévisibles. C'est surtout sa fin qui fait tout son intérêt : elle rebat les cartes d'une façon telle que le tome 9 va forcément faire souffler un énorme vent de fraîcheur sur le cycle. de ce fait, Elle est les ténèbres reste globalement un roman recommandable, même si pas vraiment au niveau des meilleurs tomes du cycle de la Compagnie noire.
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          100
Après la petite déception du septième tome, je m'attendais à un huitième qui relève le niveau. Ça n'a pas été le cas, et cette première partie d'un tome (merci le découpage français) est un peu longue. Ça n'en avance pas (la Compagnie oui, mais l'intrigue non) et je voudrais bien savoir où l'auteur va nous emmener. Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie. J'oscille entre l'envie d'arrêter (si je n'avais pas tous les tomes dans ma PAL, ce serait sans doute déjà fait) et celle de savoir absolument vers quelle conclusion vont aller tous ses rebondissements. Niveau personnage, Toubib est de plus en plus imbuvable. Où est donc passé le sympathique annaliste des premiers tomes? Heureusement Murgen prend sa place avec brio et c'est grâce à lui et à ses intrigues familiales que ce tome ne sombre pas totalement dans l'ennui le plus profond. le neuvième tome est déjà en cours de lecture et je croise les doigts pour qu'il soir satisfaisant car sinon les derniers tomes risquent d'être interminable à lire.
Commenter  J’apprécie          80
Ont retrouve encore Murgen au commande de ce tome. le nouvelle annaliste va nous conter l'avancé de la compagnie noire à Belvédère, citadelle du dernier maître des ombres.
Toubib est toujours présent en tant que Capitaine. Ont se rend compte au fur et à mesure que la saga avance que le bonhomme s'assombrit. En même temps avec toutes les galères qu'il a vécu on peut le comprendre.
Je dois dire que l'absence de Gobelin dans ce tome, et du coup l'absence de chamaillerie entre lui et Qu'un oeil mon manqués. C'est qu'on s'habitue très vite à ses deux loustiques.
Au niveau de l'histoire nous avons pas mal de rebondissement. Des batailles comme Glen Cook sait nous les faire. En bref encore un très bon tome de cette saga dont je suis tombé amoureux.
En route vers la deuxième partie.
Commenter  J’apprécie          60
Les héros continuent à tenter de rejoindre la mythique Khatovar et le mystère de leurs origines : dernier obstacle la coalition (fragile) formée par leurs ennemis : Ombrelongue puissant sorcier mais totalement félé , Mogaba le traître, Kina , la Fille de la Nuit et Singh , et Volesprit qui est de plus en plus délirante et imprévisible ( ce qui en fait un personnage que j'aime. S'engage donc une campagne militaire dirigée par un Toubib de plus en plus machiavélique et Deus ex machina, et Madame qui a retrouvé ses pouvoirs. Murgen est l'annaliste (la plupart du temps) et continue comme Fumée à servir de James Bond astral par ses déplacements fantomatiques dans le temps et l'espace. Volume complexe , on s'y perd un peu .
Commenter  J’apprécie          40
Un tome moins glauque que les deux précédents, même si la personnalité de Toubib, devenu "Le Vieux" (le capitaine), s'assombrit avec l'âge.
Par contre, j'ai trouvé que le nouveau traducteur était un peu moins fin que l'ancien. Il y a pas mal de "gros mots", les expressions sont plus lourdingues, l'humour s'en ressent, il est moins léger qu'il ne l'était dans les tomes 1 à 5.
Cependant, même si on est en plein "siège" du Belvédère, l'action est au rendez-vous et il y a quelques surprises de taille, même si l'on sent bien que ce n'est que la première partie du tome "Elle est ténèbres". du coup il finit un peu en queue de poisson et on n'a qu'une envie, sauter sur notre tome 9 français, partie 2 de cette histoire.
Ce que je vais faire de ce pas ! ^^
Commenter  J’apprécie          40
Après un 7ème opus assez décevant, enfin avec " Elle est les Ténèbres part.1 " nous retrouvons avec un grand plaisir l'esprit que nous aimions de la Compagnie Noire.
Après avoir tenu avec succès le siège de Déjagore. 4 ans se sont écoulés, Toubib ou appelé aussi le Vieux devenu un véritable Chef des Armées plus charismatique et stratège que jamais décide de se remettre en route pour Khatovar pour y découvrir les origines de la Compagnie. Mais avant cela, aidé de Madame, ils doivent vaincre Ombrelongue qui détient leur fille kidnappée appelée dorénavant " La Fille de la Nuit " réincarnation de Kina. Retenue à Belvédère, forteresse d'Ombrelongue reconnue imprenable, ils devront dans un 1er temps, mener une guerre terrible contre les Nars de Mogaba dans la contrée de Charandapresh. Ce 8ème Tome consacre d'ailleurs les 3/4 de son contenu sur les évènements de cette bataille.
Le narrateur est une fois de plus Murgen dont le caractère s'affirme de plus en plus et qui devient grâce à son don d'espionnage une pièce maîtresse dans le bon déroulement de cette guerre. En effet, il arrive par l'intermédiaire de Fumée ( chevaucher le fantome ) à voir ce qu'il se passe dans les différents camps ce qui permet aussi au récit de ne pas se cantonner seulement à un seul protagoniste. J'ai trouvé ce procédé très malin de la part de Glen Cook.
Nous trouvons dans ce tome beaucoup de réponses laissées vacantes lors des derniers récits. On retrouve ce qui m'a plu au départ dans les premiers Compagnie Noire c'est à dire, des rebondissements, des alliances inattendues et de l'action. On ne s'ennuie pas une seconde et je suis franchement impatient d'attaquer la Seconde Partie.
Commenter  J’apprécie          30
Murgen à la rédaction des annales, le style est beaucoup plus direct, grossier mais cela sonne vrai. le déroulement de l'histoire est beaucoup plus fluide et facile que dans le tome précédent.

De nombreux rebondissements et chausses-trappes parmi les principaux protagonistes... On ne sait plus à qui se fier, qui la raconte juste et qui tire les ficelles... Tout plein d'intrigues à démêler !

La dernière page finie, on a hâte de découvrir la suite du siège de Belvédère. C'est que c'est pas si mal !
Commenter  J’apprécie          20
Murgen est l'annaliste de ce tome. Il voyage grâce à Fumée dans le passé, le présent voir le futur. Il apporte une aide inestimable à Toubib et à sa dame dans leur recherche de leur fille et dans leur bataille contre le Maître d'Ombres et le Hurleur.

Le début a été certes difficile. On passe du passé au présent à tel point qu'on y perd son fil. le tome finit en beauté avec de bons rebondissements comme on les aime.

Vivement le tome suivant.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (590) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2484 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}