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Citations sur Les liens du sang (14)

Nous contemplons souvent nos vies à travers le prisme de ce qui aurait pu être – un mari vivant, un lieu différent, un autre travail - , et que plonger le regard plus loin au fond de la petite mare de rien du tout qui nous entoure revient à observer l'insondable abîme à l'oeil nu.
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Nous sommes tous, tous, incroyablement imparfaits.
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Nous sommes comme la Terre. La température de la surface peut varier, mais dans notre cœur nous sommes tous incandescents.
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J'ai eu l'impression qu'un invisible levier avait été actionné et que, par une trappe qui se dérobait d'un coup sous mes pieds, je sombrais dans une réalité parallèle
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Mais qu'est-ce que tu aurais bien pu faire face à cette appréhension ? Tu sens que rien n'aurait pu y changer quoi que ce soit. La mort t'a enseigné que nous sommes incapables de savoir où tel chemin nous mènera, incapables d'en déterminer l'issue, heureuse ou malheureuse, calamiteuse ou anodine, et que c’est cette imperfection fondamentale qui dessine la tragédie de l'existence. Tu sais que nous le savons tous sans le savoir. Car les choses les plus sombres demeurent pour nous comme une tempête au large : on ne sait rien de sa véritable violence tant qu'elle n'a pas touché nos rivages.
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[...] ... Tu pensais être un ruisseau cristallin, nettoyé de toutes ses impuretés, surtout de cet énorme amas de faits et de citations que tu avais emmagasinés puis effacés pour devenir au bout du compte ce que le Vieux, avec tant de mépris, t'avait accusé d'être : un "fan de cinéma."

Mais en vérité, tu n'étais qu'un fleuve d'angoisse, vaseux et trouble, roulé par son propre contre-courant privé de lumière.

Et pour en connaître la profondeur, il te suffit de mesurer ce qui a été retiré de son fond couvert de fange : un monde de lectures ensevelies.

Tu repenses tout à coup aux Trois Morts, la nouvelle de Tolstoï. Tu te souviens qu'une fois décrites les deux premières morts l'angoisse monte, car la fin du récit approche sans qu'apparaisse à l'horizon la troisième mort, ni même un personnage qui semblerait condamné. Or voilà qu'un paysan surgit avec une hache à l'épaule. Il traverse péniblement un cimetière et se dirige vers un grand arbre. Au premier coup de hache, tu sens l'arbre qui frémit. Ses branches déployées tremblent de peur, d'une peur qui fait vaciller jusqu'à la dernière petite feuille. A chaque coup, l'arbre craque un peu plus, comme une force pleine de vie qu'on assassine et qui s'épuise, jusqu'à son dernier râle. Il finit par s'effondrer de toute sa masse. C'est cet arbre abattu, le troisième mort du récit.

Maintenant, ce sont quatre morts qui tournoient autour de toi comme les restes fracassés d'un navire détruit. Tu sens une drôle de moiteur sur le bout de tes doigts, de l'eau qui te monte jusqu'aux chevilles, une rambarde en fer forgé, noire, ruisselante, et une grosse branche. ... [...]
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Oui le mal était en nous, et il le resterait toujours.

Chapitre Dix-Huit
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Cette nuit-là, alors que je ne trouvais pas le sommeil, je me suis demandé s'il n'arrive pas un moment, dans la vie, où l'on découvre qu'on n'a quasiment pas échappé à l'héritage terrible du Vieux, tout comme Diana; je croyais qu'avec lui avait aussi disparu sa folie chronique , enterrée six pieds sous terre.
J'entendais ma soeur dire : Mark pense que c'est en nous.

Chapitre quinze
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En cela, tu étais comme leVieux pendant ses délires, obsédé par l'ennemi, le seul et véritable vecteur de ce désordre héréditaire.

Chapitre quinze
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Comme la route progressait au milieu de collines douces et sur des ponts en bois majestueux, je me suis laissé griser par les petits bonheurs de la campagne, ses courbes agréables, ses surfaces planes toutes simples. Les fermes, de part et d'autre de la route, étaient aussi coquettes que paisibles. De même, les champs environnants, avec leur tracé droit, semblaient prendre la vie comme elle venait et, ce faisant exalter les vertus salvatrices de la tempérance.

Chapitre treize
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