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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ambiance sombre et froide. le sujet n'est effectivement pas gai puisqu'il s'agit d'un drame familial que Steave a vécu enfant et va revivre en tant qu'adulte par l'intermédiaire de Rebecca qui enquête sur des drames similaires, c'est-à-dire sur "des hommes qui ont massacrés leur famille".
Cette enquête va replonger Steave dans ce drame en se remémorant des scènes, des paroles, des gestes, des regards et des ressentis.
Tous ces souvenirs vont faire basculer sa vie qui est déjà, on s'en doute bien fragile !
Le style est très particulier, je suis étonnée par tant de "froideur". Il y a une mise à distance avec les sentiments. Tout se passe comme si il ne fallait pas trop s'épancher sur le ressenti. Cela n'empêche pas malgré tout d'avoir de l'empathie pour Steave mais j'ai eu, à plusieurs reprises, envie de creuser un peu ses sentiments c'est ce qui explique que je ne mets que 3 étoiles.
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19 novembre 1959.

Cette date ne vous dit peut-être rien, mais pour Steve Farris elle veut dire beaucoup...
C'est dans l'après midi de cette journée d'automne que sa famille (sa mère "la pauvre Dottie", sa soeur Laura et son frère Jamie) fut décimée par son propre père William Patrick Farris, avant que ce dernier ne prenne la fuite et ne soit jamais rattrapé...


Rebecca Soltero vous dit quelque chose ? A Steve Farris oui... Avec elle, grâce à elle, à cause d'elle il se retrouve plongé dans ses souvenirs si enfouis de sa jeunesse avant et après le massacre.

"Regarde devant toi, Steevie, m'intima sèchement ma tante. Pas en arrière.
Avant Rebecca, je ne l'avais jamais fait.
Mais, aujourd'hui, je pense que la mémoire est le lot de consolation qui nous est dévolu pour compenser la mort de chaque jour, le lieu auquel nous accédons pour reconstruire et réécrire notre vie, pour nous donner une seconde chance."p.14

Tout est dit.
La mémoire est parfois assassine, tout comme le temps qui passe, d'ailleurs...
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Un roman policier qui m'a baladé jusqu'au bout. J'ai bien aimé le prétexte de la romancière qui s'attelle à trouver le mobile premier des tueurs en série (ceux qui tuent leur famille) et qui oblige notre héros à remonter le passé. Rebecca est bien mystérieuse et je me suis demandé si elle-même n'avait pas été confrontée à un tueur en série. Mais bon je n'ai pas vraiment cru qu'un gamin de 9 ans pouvait se souvenir des mots échangés entre son père et sa soeur des dizaines années plus tôt. Comme j'ai eu du mal à adhérer que le mobile des tueurs en série soit un trop plein de romantisme ! Ceci dit la fin se tient et ce n'était pas facile après toutes ces digressions. Mais bon je vais vite l'oublier.
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Tout d'abord, il faut savoir que je n'ai pas lu ce livre au bon moment.

L'univers un peu déprimant façon crise de la quarantaine, dans laquelle évolue un homme qui se sent piégé et lassé par une vie banale résonne un peu trop avec mes coups de déprime du moment. Bref, si vous êtes plus où moins dans ce cas et au creux de la vague, je vous conseille de ne pas lire ce livre immédiatement.

Du coup, on l'aura compris, l'ambiance est plutôt réussie. Je l'ai pourtant trouvée moins marquante que dans les feuilles mortes, du même auteur, que j'avais adoré. En particulier, on connait la plupart des tenants et des aboutissants de l'intrigue - même si celle-ci reserve quand même quelques révélations en allant creuser dans les détails de planification et de mobiles. On en apprend énormément sur la vie de famille du jeune garçon qui maintenant adulte revient sur son passé, grace à une femme séduisante qui fait une enquête sur le massacre de sa famille.

Et c'est là que le bas blesse. Je n'ai pas du tout aimé la relation du héros avec cette femme, qui accentue l'ambiance crise de la quarantaine : désir VS amour round 2. Je l'ai trouvé globalement un peu initéressant et lourdingue, à en faire un peu trop sur certaines choses qui m'a donné un certain sentiment d'écoeurement, mais surtout de détachement, à la lecture. Et les sessions de reminiscence façon thérapie n'est clairement pas mon mode de narration préféré.

J'ai trouvé le style par moment un peu alambiqué, une ou deux phrase pas forcément facile à comprendre que j'ai du relire deux trois fois pour comprendre (ou m'assurer d'avoir bien compris parce que ça sonnait étrange) à quoi se rapportent les compléments. Ca reste rare. J'ai également trouvé le style un peu plat : si l'ambiance est bien posée je n'y ai pas senti de poésie.

Et donc un avis en demie-teinte, et un coup au moral déjà morose. Je reste pourtant persuadée que ce livre a du bon, et sur la fin j'ai eu du mal à le lacher.
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