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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un Young adult qui résonne bizarrement en moi. Rapidement, j'ai trouvé l'ambiance de Donna Cooper particulière. Il faut dire qu'elle nous propose une héroïne des plus antipathiques.
Maisie se trouve grosse. Vraie ou pas? En tout cas, on se rend vite compte que ses collègues lycéens sont pas tendre avec elle. Les insultes fusent et Maisie se referme et fulmine. Elle mettra en place une vengeance via les réseaux sociaux….
Je vais être cash, le message véhiculé par l'auteure est en demi teinte. J'ai eu l'impression que l'auteure remettait en doute tout le calvaire de cette jeune fille. Harcelé et Harceleur le pas est minime mais ici j'ai une seule mise en cause et je ne suis pas d'accord.
Le harcèlement et les sobriquets existaient! En quoi seule Maisie est condamnable?
J'étais mal à l'aise que seule Maisie soit encore pointée du doigt.
L'auteure voulait-elle aborder la grossophobie? Trouver une excuse au harcèlement scolaire? Les profils fake sur les réseaux sociaux? La solitude? La confiance en soi?
J'ai du mal avec son message d'espoir.
Et j'ai ces deux amitiés perdues que l'auteure n'a pas su traiter. Désolée mais l'excuse de Jesse passe de travers.
Pourtant le roman va plaire à nos chers ados…..
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Ce roman jeunesse m'a été proposé dans le cadre d'une opération Masse Critique/Babelio avec les éditions Hachette. D'après le résumé éditeur, il s'agit d'un roman sur le harcèlement scolaire, sur la difficulté d'intégration des ados qui ne correspondent pas aux standards de beauté et de minceur, et sur les pièges des réseaux sociaux.

Un extrait de la présentation éditeur : "Nous avons tous deux profils : celui qu'on a au lycée, bourré de complexes, et celui sur les réseaux sociaux où, cachées, les personnalités se libèrent…
Comme pour beaucoup d'adolescents, pour Maisie, le lycée c'est l'enfer. Chaque élève prend soin de lui rappeler tout ce qu'ils détestent chez elle, surtout son poids. Tout le monde y va de son commentaire. Tous les jours. Alors elle se réfugie dans le dessin, et sa passion pour les comics devient comme une bouée de sauvetage. Lorsque son prof de chimie l'installe à côté de Jesse, le garçon le plus populaire de lycée, et au passage le plus tocard des tocards, elle décide qu'il est enfin temps pour elle de se venger. Elle se crée un profil sur le réseau social le plus fréquenté des élèves de son lycée. Un faux profil, avec les photos d'une de ses connaissances, qui habite loin, très loin. Aucune raison de se faire démasquer, n'est-ce pas ? En quelques clics, la Maisie 2.0, alias Sienna, apparaît."

En général, j'aime beaucoup les romans jeunesse. J'en ai offert tellement à ma propre fille. Citons Anne Fine, Judy Blume et Susie Morgenstern pour les américaines les plus emblématiques, et Marie-Aude Murail, Moka, Brigitte Smadja pour les premières qui me viennent à l'esprit dans la littérature jeunesse française. Et tellement d'autres.

Mais là... C'est TRÈS américain, avec le côté "Populaires et Pom-pom" Girls dans les lycées, et très manichéen. (Ce n'est pas bien de rire des gens qui sont un peu différents des autres, mais c'est bien de découvrir que les autres ont des qualités si on veut bien gratter un peu sous les apparences)...

Mais je trouve que l'héroïne, Maisie, est extrêmement déplaisante depuis le début. Elle envie certes les filles populaires, mais l'auteure lui attribue des pensées peu aimables, et c'est peu dire. Depuis le début on comprend que Maisie veut se venger d'une chose minime qu'elle attribue à Jesse, mais qu'il n'a rien à y voir. Ceci dès les pages 50. Ce qui donne d'autant plus de difficultés au lecteur de comprendre, de s'identifier à Maisie, voire de l'aimer. C'est la grosse problématique du livre, pour moi : l'héroïne, au lieu de susciter la compassion et l'admiration, est détestable.

Quant au style de l'auteure, il est également détestable. (Ou alors la traduction est pourrie). Je suis déçue. Très déçue. 

Profils - Donna Cooner, ed Hachette, mars 2020, 345 pages, 17€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Ce livre m'intéressait particulièrement, mais, malheureusement, je ne l'ai pas beaucoup apprécié. J'ai trouvé l'histoire longue et les personnages peu développés ; je ne ressentais pas leurs émotions, on demeurait en surface. Maisie, le personnage principal, ressasse durant la majeure partie de l'histoire les mêmes pensées (ce que je peux comprendre, mais j'ai trouvé que ça allongeait l'histoire), et ce, même si elle connaît une petite évolution.

Il ne se passe pas grand-chose dans le récit, ce qui fait en sorte que cela crée beaucoup de longueurs. Je trouve cela dommage, car ce roman aborde des thèmes importants, comme la pression sociale ou la grossophobie, et qui pourraient rendre ce livre fort, mais encore là, l'auteure aborde certaines thématiques de façon très cliché, et ces clichés ne sont pas utilisés à bon escient pour servir l'histoire. Ces thèmes sont néanmoins présents, de même que le message, et sont importants, alors ils constituent tout de même un point fort de ce roman.

Il y a aussi autre chose que j'ai apprécié dans ce bouquin, comme le talent de Maisie pour le dessin qu'elle utilise pour créer des bandes dessinées. Par moment, on voit son imagination en marche, on perçoit son cerveau s'activer, comment il "retranscrit" la réalité pour en faire une bd et j'aimais bien. de plus, il y a des comparaisons/métaphores qui sont bien réussies (surtout les petites, comme : « L'hydre de la jalousie paralyse mon cerveau. Ses multiples têtes de serpent sont sûrement d'un vilain vert et dotées de crocs aiguisés comme des rasoirs amers. J'aimerais avoir un crayon entre les doigts. Je les dessinerais se tortillant et s'enroulant autour de mon crâne, sifflant, injectant leur poison dans mes tympans. »), mais, encore là, elles ne le sont pas toutes : l'auteure utilise, parfois, le cours de chimie pour effectuer de grandes comparaisons avec la vie, mais elles ne sont pas toutes naturelles ; elles ne s'intègrent pas toutes bien dans le texte. C'est comme si elles avaient été ajoutées de force dans le récit.

Un autre point que j'ai apprécié est que chaque chapitre se termine avec une discussion en ligne. C'est une bonne façon qui permet d'en apprendre plus sur les autres personnages autrement qu'en relatant, par exemple, leur discussion. de plus, cela rejoint le sujet de ce livre : l'usurpation d'identité.

Donc, malheureusement, ce ne fut pas une si bonne lecture pour ma part, mais ce roman a tout de même quelques points que j'ai bien aimés, le plus fort étant les thématiques qu'il aborde.
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