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Belle écriture contemporaine, rythmée... des personnages bien pensés qui reflètent la solitude quotidienne. Je me réjouis de lire les prochains ouvrages de Oscar Coop-phane.
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Oscar Coop-Phane ira sans doute loin. Cette série de portraits est splendide, le style très contemporain est bourré d'intelligence et de justesse. Il y a du glauque, de la déception, du pathétique dans ce bouquin. Bien vu.
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A priori, pas une vraie histoire, mais de toute façon, ce n'est pas toujours l'important d'un roman...
Une écriture apparemment simple et évidente, O C-P écrit au sujet des solitaires, des anonymes des grandes villes, des gens à la dérive.
Pour paraphraser Léonard Cohen, ses perdants ne sont pas magnifiques, mais des minus, de ces gens sales et pauvres auxquels on ne prête pas attention !
Un livre froid, infiniment triste, des destins qui se côtoient, la journée d'une «pute plumitive» avec sa vie sordide d'un jour ordinaire, la sensation de son corps, les lieux où elle vit.
Loin d'un Brassens qui prend fait et cause pour cette «putain qui aurait pu être ta mère» mais c'est bel et bien «une complainte de fille de joie» sans joie !
Les portraits des clients défilent à la vitesse d'une passe ! Mais on sent l'empathie de l'auteur, une réceptivité aux histoires de gens paumés,.

Ce n'est jamais vulgaire, ce n'est jamais salace. Pas de compassion ni de lamentation, pas de morale, pas de message.

Les instants où les personnages dialoguent avec « leur » pute, avant la passe en quelques lignes qui claquent !

Cela dit, les personnages sont un peu trop campés, pas assez complexes, ils manquent d'épaisseur (mais c'est peut-être voulu) et puis surtout je n'ai pu tout au long de la lecture m'empêcher de penser que c'est peut-être un peu trop efficace et calculé(serait-ce un produit marketing ?)
Taillé sur mesure pour un prix du genre du "Prix du Flore"?
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Texte court mais puissant , jolis portraits . Sans tomber dans le vulgaire, on y retrouve une prostitué à Paris .
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture . Premier roman pour cet auteur à suivre .
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Premier roman de Oscar Coop-Phane, Zénith-Hôtel retrace la journée type d'une pute de rue nommée Nanou, pas spécialement jolie, pas spécialement jeune, simplement une pute. Au détour de sa journée, cette femme rencontrera différents hommes, différents portraits de vie, celui qui est marié, celui qui est en taule, celui qui a un chien, et ainsi de suite. Au détours de ces pages de sa vie simple, Nanou nous raconte l'histoire de ces hommes, qu'elle ne connaît pas spécialement mais qui sont présents pour un court instant de sa vie, de cette vie solitaire, vide et morne.
J'ai beaucoup aimé ce court roman, roman poisseux, sombre, un peu dégueulasse quand même, mais dont se découle une certaine poésie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Petit exercice "labruyèrien" sur six personnages masculins entrecoupés par la narration à la première personne de Nanou, la "pute de rue".
Les caractères masculins sont intéressants, stylistiquement parlant, car leur description pourrait émaner d'eux-mêmes. Paradoxalement, la narration de première personne est beaucoup moins caractérisée, en fait presque pas du tout. Toute interaction verbale (n'est-ce pas ? nous ne nous attendions pas à de la littérature pornographique...) entre la femme et les hommes est entièrement absente. Si c'était une thèse à défendre (incommunicabilité... ?) cela aurait pu être énoncé... le cas contraire était sans doute ce que je cherchais.

Il s'agit d'un premier roman d'un jeune auteur. Je me demande si le mode d'écriture n'est pas issu d'ateliers d'écriture à visée littéraire : ça en a l'air. Pas trop mal réussi, cependant.
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train de banlieue, l'odeur du"'dur" inimitable , rue st Denis " tu montes cheri" , en quelques page une tranche de vie, de siècle, on renifle comme dans "le parfum" les senteurs de Paris, y'a dl'a joie ! etc! un petit livre pour son auteur mais un grand pas pour le lecteur!
Lien : http://etatsdamesetautresmot..
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Lu en Août 2019
Les pages en italique sont les écrits de la prostituée dans son petit carnet. Il y a plusieurs chapitres qui présentent un homme et sa situation. Puis il va voir la prostituée et la suite du chapitre est alors en italique pour dévoiler les pensées de la fille "de joie". Les prostituées voient des hommes différents, ils ne sont pas tous "dans la même catégorie".
Le chapitre de Dominique m'a déplu. Mais les lignes correspondent bien au personnage : sa façon de parler, d'agir, sa vulgarité... Les chapitres suivants sont différents. J'ai eu peur que tout le livre soit vulgaire mais il ne s'agit que de ce chapitre, j'ai pu lire la suite du roman.
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Une lecture pour moi complètement inutile. Elle ne m'a rien apporté... Les personnages sont trop superficiellement présentés que pour être attachants. On ressent la solitude que l'auteur a voulu dégager mais elle ne nous contamine pas. Il y a beaucoup de répétitions. Encore un roman dont je ne comprends pas du tout le prix décerné.
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en espérant que le cru du prix de Flore 2013 soit audacieux !
quelle belle découverte, un écrivain, un vrai enfin qui regarde le monde et non son nombril à 20 ans ...
pourvu que ça dure !!!!!
Lien : http://corinne.pieters@cch.a..
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