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Critique de Rusen


Paru en 1958, Pygmalion 2113 propose un synopsis qui semblera sans doute familier aux fans de Futurama. En effet, on y suit John Markham, un homme des années 50 se retrouvant congelé dans un bunker, la faute à la guerre nucléaire s'étant déclenchée un poil plus tôt que prévu. Réveillé 150 ans plus tard, John découvre de façon candide une société basée sur l'oisiveté et le plaisir, dans laquelle le travail et la famille sont devenus des valeurs obsolètes et dépassées, mais également un monde au sein duquel les androïdes semblent prendre de plus en plus de pouvoirs...

Malheureusement, alors que la première partie nous présente une quasi-utopie, certes non dénuée de défauts, et offre quelques réflexions sur la vie, via les androïdes, Edmund Cooper ne cherche pas à concilier ce nouveau monde à celui, contemporain, de John Markham, mais préfère au contraire tabler sur un bon vieux « retour des bonnes valeurs et de l'ordre naturel des choses » particulièrement rétrograde et décevant -avec les femmes qui filent dans la cuisine, aller hop, plus vite que ça-.
Difficile de savoir si l'auteur se veut cynique et joue sur le second degrés ou pas (cf. les références à Napoléon, ou les dernières lignes, parodie avouée d'une phrase prononcée par Hitler), mais toujours est-il que le côté conservateur et rétrograde de la seconde partie du roman laisse une impression plutôt mitigée.
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