Martine Alix Coppier/5
5 notes
Résumé :
C'est l'histoire, vraie, au XVIIIe siècle, d'une jeune femme qui vit en ermite dans une grotte sur les hauteurs d'Evenos. Maigre, puante, hagarde, vêtue d'une vieille peau de chèvre, elle se nourrit de racines, d'herbes sauvages, de presque rien. Les villageois disent la croiser chaque dimanche, le visage voilé, agenouillée devant l'église où elle attend des aumônes de pain.
« La sainte du Destel », comme on l'appelle, était il y a dix ans encore, une demoise... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'ai été attirée par ce roman à cause du mot recluse dont j'avais découvert le thème dans le polar de Fred Vargas.
Je m'attendais donc à une histoire de survie en condition d'ermite mais une grande partie du récit est consacrée aux raisons pour lesquelles Marie a décidé de s'isoler dans une grotte.
C'est l'histoire d'une femme sensuelle, amoureuse, qui aime la vie et ses plaisirs... à une époque où ce n'est pas possible pour une femme "bien". Son parcours est intéressant et pourrait sans doute correspondre à une période moins reculée également.
Je m'attendais donc à une histoire de survie en condition d'ermite mais une grande partie du récit est consacrée aux raisons pour lesquelles Marie a décidé de s'isoler dans une grotte.
C'est l'histoire d'une femme sensuelle, amoureuse, qui aime la vie et ses plaisirs... à une époque où ce n'est pas possible pour une femme "bien". Son parcours est intéressant et pourrait sans doute correspondre à une période moins reculée également.
Citations et extraits (7)
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- Tu ne vas pas fuir toute ta vie ! Aucun trou ne sera assez reculé et profond pour te cacher. Il est temps de relever la tête et de voir le soleil en face, Marie Laugier. Tu n'es plus seule. Il y a Marianne, et puis moi, qui t'ai toujours aimée. Te souviens-tu ? (p.233)
Elle a hâte de retourner à sa grotte matrice, son refuge, de fuir tous ces gens, ces regards de pitié. Elle a faim de lumière, de pureté, de rédemption. (p.21)
Marie fouilla dans sa biasse pour faire l'inventaire de ses trésors ; quelques vêtements, des chandelles, un briquet à amadou, une casserole, une écuelle, une cuillère, un couteau de cuisine, un chapelet, un morceau de pain, une fiasque d'eau et une bible.
Tout ce qui allait faire l'ordinaire de ses jours et constituer son univers. (p.15)
Tout ce qui allait faire l'ordinaire de ses jours et constituer son univers. (p.15)
- Une chose encore. Si vous la croisez, ne tirez pas sur la recluse, je ne veux pas d'embrouilles avec les bigots d'Evenos qui semblent vénérer cette vieille folle comme la sainte du Destel ! (p.122)
A-t-elle oublié tous les êtres de son passé pour ne plus souffrir ou bien les tient-elle au chaud dans sa maigre poitrine ? (p.152)
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