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Critique de Coetseslivres
Guillaume a choisi d'écrire ce roman en alternant différentes époques.
2010 pour commencer : une affaire qui ne sera jamais élucidée : un corps qui n'a pas été retrouvé et surtout une enquête classée (trop) vite.
Puis 2018 où l'on fait la connaissance des principaux protagonistes du livre : Damien Sergent est envoyé sur les lieux de ce qui paraît être un suicide. Une jeune artiste du cirque auquel Damien a amené son fils dans la journée même vient d'être trouvée morte dans sa caravane. Pourtant, l'hypothèse du suicide est vite écartée, trop d'incohérences. Il s'agit donc d'un meurtre. Qui pouvait en vouloir à cette jeune femme et pourquoi ?
On se doute bien que les deux affaires vont finir par avoir un lien entre elles, mais… Qu'est-ce qui peut bien relier une artiste de cirque tuée à Saint Gaudens en 2018 et une joggeuse disparue à Besançon 8 ans auparavant ?
Au fil du livre viendront se mêler aussi 1957 ou 2014.
J'avoue avoir eu un peu peur lorsque je m'en suis rendu compte .Ce genre de chose n'est pas vraiment ma tasse de thé. J'ai donc été agréablement surprise de constater que finalement cela passait très bien. Et tant mieux parce que j'avais vraiment envie de connaître le pourquoi du comment. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'avais eu du mal à suivre. Ce n'est pas du tout le cas, et Guillaume termine ses chapitres de façon à nous donner envie d'aller plus loin, aux côtés de ses personnages.
Parlons-en un peu de ces protagonistes. L'auteur prend le temps de nous les présenter presque intimement, nous parlant de leur passé. Tous amènent vraiment quelque chose à l'enquête. Ils forment une équipe soudée, bosseuse et pourtant n'hésitent pas à se faire des blagues parfois potaches mais qui font du bien au moral et permettent de relâcher la tension. Cela leur apporte quelque chose d'humain, ce ne sont pas des « machines à enquêter » pour qui rien d'autre ne compte que l'affaire en cours.
Il est vrai que ce temps de présentation est un peu moins rythmé, mais au moins on connait bien les personnages.
Personnages que j'ai eu du mal à quitter d'ailleurs ! D'abord parce que je les trouve humains et attachants et ensuite parce que ce roman étant le premier d'une trilogie, l'auteur termine sur une action qui ne peut que donner envie de lire la suite… de plus, l'écriture est agréable, avec des mots bien choisis qui rendent le texte vivant et réaliste. L'enquête se tient, elle se tient même très bien !
En bref : vous l'avez compris, j'ai passé un très bon moment de lecture. N'hésitez pas à partir à la découverte d'Oskal et de la plume de son auteur.
2010 pour commencer : une affaire qui ne sera jamais élucidée : un corps qui n'a pas été retrouvé et surtout une enquête classée (trop) vite.
Puis 2018 où l'on fait la connaissance des principaux protagonistes du livre : Damien Sergent est envoyé sur les lieux de ce qui paraît être un suicide. Une jeune artiste du cirque auquel Damien a amené son fils dans la journée même vient d'être trouvée morte dans sa caravane. Pourtant, l'hypothèse du suicide est vite écartée, trop d'incohérences. Il s'agit donc d'un meurtre. Qui pouvait en vouloir à cette jeune femme et pourquoi ?
On se doute bien que les deux affaires vont finir par avoir un lien entre elles, mais… Qu'est-ce qui peut bien relier une artiste de cirque tuée à Saint Gaudens en 2018 et une joggeuse disparue à Besançon 8 ans auparavant ?
Au fil du livre viendront se mêler aussi 1957 ou 2014.
J'avoue avoir eu un peu peur lorsque je m'en suis rendu compte .Ce genre de chose n'est pas vraiment ma tasse de thé. J'ai donc été agréablement surprise de constater que finalement cela passait très bien. Et tant mieux parce que j'avais vraiment envie de connaître le pourquoi du comment. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'avais eu du mal à suivre. Ce n'est pas du tout le cas, et Guillaume termine ses chapitres de façon à nous donner envie d'aller plus loin, aux côtés de ses personnages.
Parlons-en un peu de ces protagonistes. L'auteur prend le temps de nous les présenter presque intimement, nous parlant de leur passé. Tous amènent vraiment quelque chose à l'enquête. Ils forment une équipe soudée, bosseuse et pourtant n'hésitent pas à se faire des blagues parfois potaches mais qui font du bien au moral et permettent de relâcher la tension. Cela leur apporte quelque chose d'humain, ce ne sont pas des « machines à enquêter » pour qui rien d'autre ne compte que l'affaire en cours.
Il est vrai que ce temps de présentation est un peu moins rythmé, mais au moins on connait bien les personnages.
Personnages que j'ai eu du mal à quitter d'ailleurs ! D'abord parce que je les trouve humains et attachants et ensuite parce que ce roman étant le premier d'une trilogie, l'auteur termine sur une action qui ne peut que donner envie de lire la suite… de plus, l'écriture est agréable, avec des mots bien choisis qui rendent le texte vivant et réaliste. L'enquête se tient, elle se tient même très bien !
En bref : vous l'avez compris, j'ai passé un très bon moment de lecture. N'hésitez pas à partir à la découverte d'Oskal et de la plume de son auteur.
