La guerre poursuit son inlassable cortège de morts. Nous sommes en juin 1917, de notre bande de 8 copains il ne reste plus que Jules, Maurice et Pierre sur le front.
J'ai trouvé ce tome un cran en dessous des autres car je trouve les thèmes abordés plus survolés que d'habitude. On commence par une opération qui vise la prise de la "caverne du dragon" aux allemands. Cela passe très vite, on ne comprend pas trop ce qu'il se passe exactement. le plus gros de la BD va être "l'emprisonnement" de Jules dans une ferme allemande pour y travailler. Mais là encore je trouve que ça aurait pu être un peu plus creusé notamment au niveau de la psychologie de Jules et de sa jolie fermière.
Néanmoins on reste sur une lecture agréable qui continue de nous relater la vie d'un soldat français pendant la première guerre mondiale. Notre petit groupe s'étant considérablement réduit, quelques nouveaux personnages arrivent mais on a peine eu le temps de s'habituer à eux!
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Ce tome suit deux histoires en parallèle : celle de ceux restés au front et celle d'un de nos poilus qui est maintenant prisonnier en Allemagne.
Cette division, intéressante au demeurant dons l'exploration des différentes facettes de la Grande Guerre, provoque cependant une sensible diminution de la profondeur du scénario.
Les deux facettes sont plus survolées et, fatalement, semblent plus anecdotiques que dans les tomes précédents.
Ils étaient 8, 8 amis qui avaient grandis ensemble, ils étaient partis côtes à côtes, ils ne sont maintenant plus que 2 sur le front...
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Cette série s'emploie à nous faire découvrir la Première Guerre mondiale sous tous ces aspects. Dans cet album, on découvre un sergent incompétent et dangereux et protéger par la hiérarchie de surcroît. Et oui, dans cette guerre, il y a l'état major qui envoie les hommes à la boucherie, mais il y aussi des officiers véreux qui participent eux aussi à l'hécatombe.
Dans le même temps, on suit des prisonniers de guerre envoyés au fin fond de l'Allemagne pour aider à la ferme. Une situation plus confortable pour ces soldats mais hautement dangereuse en plein territoire ennemi.
Je n'ai pas trop accroché à cette histoire d'amour entre une allemande et un prisonnier prisonnier : trop vite arrivée, trop vite expédié, bref, cette scène n'était pas une mauvaise idée mais elle manquait d'émotion et de développement. Cette histoire aurait mérité d'être détaillée sur deux voire trois albums. C'est peut-être le petit manque de cette série qui ne nous montre pas du tout la guerre du côté des allemands, ne serait-ce que par le prisme des français…
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Ce prologue concerne plus Jules devenu médecin, il retrouve un combattant anglais venu le visiter dans don cabinet médical. Ce tome est beaucoup moins intéressant que les autres et le titre de la caverne du dragon sert plus à situer les faits sur une carte que le lieu de l intrigue.
La notion de sentiment amoureux est mis en avant et prend peut-être un peu trop de place. le sujet d une hiérarchie non légitime est abordé avec tous ces travers. Beaucoup moins passionnant que les précédents
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Un épisode des plus concluants qui suscite quelque espoir et également, eu égard au climat guerrier, de nombreuses émotions et désillusions.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Nous sommes environnés de morts. Les cadavres s'accumulent sans qu'on puisse leur donner de sépulture. Ils n'ont plus de nom, plus de figure, ils changent de couleur selon la température. Les rats les dévorent. Les corbeaux les picorent. Les asticots s'en donnent à cœur joie. Des obus les enterrent, d'autres obus les déterrent.
Je n’ai plus la capacité de penser comme avant, ni de parler des choses qui remplissaient ma vie d’avant.
Je me dis parfois que nous sommes condamnés à vivre dans ces tranchées jusqu’à la fin des temps.
Je n'ai plus la capacité de penser comme avant, ni de parler des choses qui remplissaient ma vie d'avant. Je m dis parfois que nous sommes condamnés à vivre dans ces tranchées jusqu'à la fin des temps.
- You, frenchies ! Vous pensez toujours à l'amour !
- On ne se refait pas, Steven ! On est victimes de notre réputation !
J'aurais dû échanger mes lacets contre des semelles… J'y aurais sans doute gagné en saveur et en tendresse !