Alto Plano, tome 3 : New York

j'avoue qu'il m'a fallu relire les deux premiers tomes pour me replonger dans ce récit qui se situe dans le milieu du commerce du café.
On retrouve donc les trois personnages principaux qui tentent de se reconstruire après avoir tout perdu. la lutte est coriace dans le monde du café, et plus généralement dans le monde du commerce surtout lorsque celui ci intéresse les mafias locales. Albane en découvrira une partie de toute l'ampleur ainsi qu'une partie des enjeux que son commerce engendre. Les ramifications sont nombreuses, certaines bénéfiques pour le développement de son activité, d'autres plus sombres et qui ne visent qu' à détruire ou dominer lorsque la destruction n'est pas possible.
Albane découvrira également les limites de la confiance et cela aura un impact important sur sa manière de gérer ses affaires et ses relations.
À travers l'histoire de cette petite européenne, Corbeyran dépeint un monde assez cruel du commerce international, aussi équitable soit il. Il en montre toute la dureté et la volonté avec laquelle les gens fortunés se battent pour amasser encore plus de richesses sur le dos des producteurs, les moyens qu'ils sont prêts à employer pour parvenir à leur fin ( faim!). le constat est d'autant plus accablant qu'il s'agit là de café, une ressource naturelle non nécessaire à la vie des êtres humains mais qui a acquis une valeur qui le place au même niveau que l'or.
Ce tome boucle cette première intrigue mais n'en reste pas là, une nouvelle porte est ouverte, une potentielle suite, qui ne laisse présager rien de bon...