AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Maître Chocolatier tome 1 sur 3
EAN : 9782803671830
72 pages
Le Lombard (01/03/2019)
4.14/5   38 notes
Résumé :
Alexis Carret travaille pour un grand chocolatier belge traditionnel, installé dans la prestigieuse Galerie de la Reine à Bruxelles. Sa maîtrise technique et son palais délicat en font un atout pour son employeur. Mais le garçon, réservé et discret, rêve d'autre chose sans oser franchir le pas...
Le destin d'Alexis va basculer au cours d'une soirée organisée par son amie Clémence. Il fait la connaissance de Benjamin Crespin, un self-made man au sourire ravag... >Voir plus
Que lire après Le Maître Chocolatier, tome 1 : La boutiqueVoir plus
Cognac, tome 1 : La part des démons par Chapuzet

Cognac

Jean-Charles Chapuzet

3.74★ (120)

3 tomes

Une nuit à Rome, tome 1, cycle 1 par Jim

Une nuit à Rome

Jim

4.04★ (1158)

4 tomes

Châteaux Bordeaux, tome 1 : Le domaine par Corbeyran

Châteaux Bordeaux

Éric Corbeyran

3.75★ (2285)

12 tomes

Détox, tome 1 par Jim

Detox

Jim

3.55★ (603)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 38 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce tome est le premier d'une trilogie formant une histoire complète, indépendante de toute autre. Il est initialement paru en mars 2019, coécrit par Éric Corbeyran et Bénédicte Gourdon, dessiné et encré par Chetville (Denis Mérezette), avec une mise en couleurs réalisée par Mikl. Il se termine par un article de 4 pages sur le chocolat, rédigé par Jacques Pessis (journaliste, auteur et président du Club des croqueurs de chocolat), et par 2 pages de présentation des 4 principaux personnages.

Dans une boîte de nuit Bruxelloise, les clients s'éclatent sur la piste grâce au son d'un DJ. Un type costaud tire Benjamin Crespin par son épaule, pour lui dire que monsieur Morgan souhaite le voir incontinent. Il indique à Clémence, la jeune femme avec qui il danse, qu'il revient de suite. Dans une pièce au calme, monsieur Logan demande à Ben de le rembourser. Comme il en est incapable, Logan lui remet un papier avec la date ultime de remboursement du capital et des intérêts, et le type musclé envoie un coup de poing dans le ventre de Ben pour s'assurer qu'il a bien compris le message. le lendemain matin, Bob, Lise et Manon arrive à l'atelier de la boutique de chocolat de monsieur Gérard Perdreaux, dans la Galerie de la Reine à Bruxelles. Alexis Carret est déjà au travail. Il distribue le travail entre Bob et Lise. Puis il explique ce qu'il attend de la stagiaire Manon, en langage des signes car elle a des troubles de l'audition et de la parole. Plus tard dans la matinée, monsieur Perdreaux vient pour saluer son équipe, indiquer que la vitrine est presque vide, et que le chocolat en forme de motif de masque africain connaît un grand succès. Il indique à Carret qu'il pourra reprendre ce motif à l'identique à Pâques l'année prochaine. Carret aurait bien aimé en proposer un autre, mais Perdreaux se fie au comportement routinier des clients.

Le soir venu, Alex félicite Manon pour la qualité de son travail. Dans la boutique, monsieur Perdreaux reçoit les compliments des clientes, en les prenant entièrement à son compte, sans évoquer son équipe dans l'atelier. Alexis Carret rentre chez lui en passant par la Grand-Place de Bruxelles, tout en pensant à ce qu'il apporte à la boutique de Perdreaux. Il rentre chez lui, nourrit son chat Ganache, et ouvre son courrier. Il y trouve une invitation à l'anniversaire des 25 ans de Clémence, une amie d'enfance. Il appelle sa mère qui l'invite pour le déjeuner Pascal. le dimanche venu, il aide à mettre la table pendant que sa soeur va chercher son lapin de Pâques dans le jardin. À table, la discussion revient vite sur l'emploi d'Alex, son père souhaitant qu'il vienne travailler dans son entreprise, son gendre Walter abondant dans son sens. le lendemain, Alexis prépare des chocolats pour offrir à Clémence, en y mettant tout son savoir pour les composer en hommage aux traits de caractère de son amie d'enfance.

Encore une nouvelle série écrite par Éric Corbeyran, et sur un thème lié à la gastronomie, comme une sorte de recette, celle de Château Bordeaux (avec Espé) appliquée à l'univers du chocolat. L'emballage (la couverture) est très réussi, avec le bandeau inférieur évoquant le papier gaufré des boîtes de chocolat. le dessin est propre sur lui, annonçant déjà une romance, avec une autre possibilité de couple sur les côtés, et un beau décor en arrière-plan. En commençant la BD, le lecteur voit ses a priori confirmés. Chetville réalise des dessins descriptifs, dans une veine réaliste, faciles à lire, avec des personnages normaux bien faits de leur personne, sans être des top-modèles, évoluant dans des endroits bon chic bon genre, sans être luxueux. Chaque page contient entre 8 et 10 cases, sagement alignées avec leur bordure rectangulaire bien nette. Corbeyran & Gordon commencent par une scène inattendue dans une discothèque, avec un individu physiquement menacé car il n'a pas payé ses dettes : une mise en bouche intrigante avec un peu de suspense pour accrocher le lecteur. Puis on passe au personnage principal : sympathique jeune homme sans histoire, bien installé dans la vie, avec une âme de créateur, dans un milieu professionnel qui profite de lui. Néanmoins, il n'y a pas de personnage méchant à proprement parler, tout au plus des profiteurs. C'est très gentil tout ça.

D'ailleurs, la narration est tellement gentille que les pages se tournent toutes seules, et que le lecteur surprend en lui des réactions inattendues. Chetville représente des personnages presque insipides, et plutôt agréables, (sauf pour Gérard Perdeaux et monsieur Logan), mais tous aisément reconnaissables, différents les uns des autres, et sans insister sur leur diversité. Clémence est née à Madagascar, sans qu'elle ne soit présentée comme une caution de la diversité. Manon s'exprime par le langage des signes, sans non plus être réduite à la représentation d'une minorité, et le dessinateur sait montrer ses mouvements de mains pour parler. D'ailleurs, Alex s'exprime lui aussi en langage des signes, sans que cela ne soit monté en épingle, c'est juste normal. de scène en scène le lecteur se rend compte que sous des dehors simples, il s'attache à ces personnages normaux, dans leur tenue vestimentaire, leurs postures, leurs expressions de visage. Effectivement, monsieur Perdreaux est un petit peu hautain et méprisant, juste ce qu'il faut, c'est l'expression de sa position sociale, de son devoir de prendre des responsabilités en termes de ressources humaines ou de représentation de son commerce, rien de personnel. Effectivement, monsieur Logan est un peu caricatural dans sa posture de prêteur aux méthodes menaçantes, mais c'est avant tout un homme d'affaires. Effectivement, Benjamin Crespin est un charmeur qui n'inspire pas confiance mais qui est très agréable. En fait ce sont les dessins tout en retenue qui arrivent à faire passer ces ressentis, à rendre ces personnages plausibles.

Même s'il n'a pas prêté une grande attention à la couverture, le lecteur se projette dans les différents endroits représentés. La discothèque est impersonnelle au possible et le salon de monsieur Logan semble avoir été pioché dans un film. L'atelier de la boutique de monsieur Perdreaux est déjà plus crédible. Les différents appartements sont aménagés et meublés de manière différente, en fonction du statut social de son occupant. Il suffit de comparer le pavillon cossu de la famille Carret avec l'appartement plus dépouillé de Manon. En page 13, Alex Carret traverse la Place de Bruxelles et le lecteur se rend compte qu'il la reconnaît tout naturellement. En page 29, le lecteur peut également reconnaître l'architecture de la Galerie de la Reine à Bruxelles. Sans en avoir l'air, cette bande dessinée présente plusieurs quartiers de Bruxelles (un quai de canal, un immeuble de Markelbach, une rue de Molenbeek). L'artiste n'est en aucun démonstratif, ce qui n'empêche pas que la narration visuelle emmène le lecteur dans différents endroits de Bruxelles représentés avec soin. L'attention du lecteur s'éveillant graduellement, il est prêt pour noter les clins d'oeil en page 43 & 44, où Benjamin et Alex flânent dans les allées d'un marché découvert et regardent une reproduction du navire de la Licorne, puis un fétiche Arumbaya.

Un phénomène similaire se produit concernant le scénario. Les personnages sont assez inoffensifs, mais ils ne sont pas dépourvus de personnalité. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver que Benjamin aurait bien tort de ne pas profiter des opportunités qu'il sait créer, qu'Alex est un peu naïf et timoré, que Clémence est un peu manipulatrice voire cruelle dans sa relation avec Alex et Benjamin. Il n'y a que pour Manon qu'il réserve son jugement. Finalement, ces personnages sont moins superficiels qu'ils ne le paraissent de prime abord, moins cliché. L'histoire comprend bien sûr des scènes dédiées au chocolat et à la confection des chocolats. Là encore, le lecteur se dit que les auteurs se contentent de notions très superficielles, que ce soit lors de la description de l'atelier de la boutique Perdeaux, de la préparation des chocolats pour le cadeau de Clémence (finalement il n'y a qu'à rajouter un ou deux ingrédients de ci de là), du choix des chocolats pour la couverture, ou de l'usine de torréfaction. Corbeyran et Gourdon ne recourent pas au dispositif basique d'un professionnel exposant les informations techniques aux personnages, mais insèrent quelques touches techniques. du coup, le lecteur peut à nouveau ressentir une impression de superficialité, mais s'il repense aux différents détails inclus, il se rend compte qu'il se produit un effet cumulatif : le terme de couverture, les différents pays producteurs de fève, la nature du métier de maître chocolatier, les moules, le conchage, l'apport de Rodolphe Lindt (1855-1909), et il y même un graphique radar pour représenter les caractéristiques du mélange choisi par Alex Carret, entre cacaoté, fruité, sucré, aromatique, grillé, acide, amer.

De la même manière, les coscénaristes développent au cours du récit la manière de monter une boutique à partir juste du savoir-faire d'Alexis Carret. Là encore, il ne s'agit pas de donner un cours magistral ou de suivre la notice explicative de la Chambre de Commerce, mais de suivre les personnages, au fur et à mesure des étapes. Dans un premier temps, le lecteur peut trouver que les auteurs ont la main un peu lourde avec le portrait de Gérard Perdreaux, méchant patron ramenant tout à lui, sans considération pour ses employés. La provenance des capitaux produit le même effet sur la perception que le lecteur a de monsieur Logan et de Benjamin Crespin. Mais le déroulé de l'histoire apporte des nuances, en particulier Ben n'ayant rien de manichéen dans sa conduite. L'angélisme du personnage d'Alex Carret est compensé par le déroulement des opérations aboutissant à l'ouverture de sa boutique. Il se lance bel et bien dans une entreprise capitaliste qui ne peut réussir que sous certaines conditions. C'est toute l'intelligence de la narration que de de savoir inclure des éléments comme le choix de l'emplacement de la nouvelle boutique ou la conception d'un produit emblématique. À nouveau, la lecture donne une impression de scènes faciles et évidentes, mais en fait les auteurs vont jusqu'à montrer les créations originales d'Alex Carret, du Inukshuk au Het Zinneke. Ce dernier élément vient également alimenter le décor belge, en plus des bâtiments représentés par Chetville et des mentions du Manneken-Pis ou du Mima Museum.

En découvrant la couverture de cet ouvrage sur les présentoirs, le lecteur se dit qu'il s'agit d'une simple déclinaison mercantile de la formule utilisée pour la série Château Bordeaux par Éric Corbeyran, scénariste très prolifique, de 14-18 avec Étienne le Roux, à le chant des Stryges avec Richard Guérineau & Isabelle Merlet. Les dessins de Chetville apparaissent comme très professionnels, mais aussi trop classiques, même si cet artiste a déjà une longue carrière derrière lui, par exemple la série Sienna avec Desberg et Fillmore. En fait, cette BD ressemble à une autre, comme un chocolat peut ressembler à un autre : il faut croquer dedans pour en goûter toutes les saveurs. Sous des dehors d'un récit trop classique, elle contient des parfums aux arômes délicats qui s'avèrent plaisants, lui donnent une identité unique, et restent à l'esprit du lecteur qui prend conscience progressivement de leur effet cumulatif.
Commenter  J’apprécie          174
Comment lire une BD sur le chocolat sans en avoir sous la main ? Tant pis, je vais déguster les dessins virtuellement. Potentiel d'un jeune chocolatier dont le patron se prend les éloges lors d'un concours et ne partage pas les bénéfices qui augmentent grâce à Alexis. Ingrat ! Deux femmes autour de lui. La plantureuse Clémence dont l'origine lui inspire des créations, et une stagiaire muette. Un type en dette avec la mafia bruxelloise lui propose une association pour ouvrir une boutique. Ce premier tome est bon et prometteur mais me reste quand même un goût amer des mêmes auteurs sur le vin et qui s'est centré sur une romance tordue.
Commenter  J’apprécie          382
J'ai moyennement accroché à l'histoire qui mêle passion du chocolat et intrigues mafieuses. J'aurais préféré qu'on s'en tienne à la passion du chocolat, mais bon...

Mais ce qui m'a le moins plu dans le livres, ce sont les dessins qui m'ont semblé "figés" : on ne sent pas les mouvements des personnages, du coup on a l'impression qu'ils ont pris des poses bizarres avant d'être dessinés et le résultat n'est pas du tout naturel.
Commenter  J’apprécie          250
Virtuose dans l'art subtil du chocolat, Alexis Carret n'a pourtant pas trop confiance en son talent .
Outré par une horrible injustice, il se révolte, et c'est le coup de pouce envoyé par le destin pour l'obliger à voler de ses propres ailes.
J'aime énormément la bande dessinée et j'en possède toute une collection. Parmi celles-ci figurent en bonne place des séries qui m'ouvrent des horizons que je ne connais pas, ou mal. Ainsi, j'avais apprécié « Les maîtres de l'orge », qui m'avaient fait pénétrer dans l'univers de la brasserie ou « Château Bordeaux » dans celui du vin.
C'est par hasard que j'ai remarqué cet album dont la couverture m'a attirée. le décor en est un endroit qui m'est particulièrement cher : les Galeries Saint-Hubert. La partie inférieure donne tout à fait l'impression d'être une tablette de chocolat qu'on a bien envie de dévorer. Je ne vais pas m'en priver.
Ce maître chocolatier, c'est Alexis Carret, capable de créer des saveurs qui traduisent la personnalité de ceux qui lui sont chers. Son père est un industriel qui a remisé passion et amour de l'authenticité à l'arrière-plan. Il aimerait beaucoup engager son héritier dans son entreprise dont le mot d'ordre est bénéfice. Mais Alexis est un idéaliste. L'argent ne l'intéresse pas.
Exploité, il l'est aussi par Monsieur Perdreaux, patron tyrannique, avare de compliments, qui n'hésite pas à s'attribuer tout le mérite des créations d'Alexis.
Autour du maître chocolatier gravitent des personnages qui, je pense, attendent les tomes suivants pour mieux se révéler.
Il y a Clémence, l'amie d'enfance, pour laquelle Alexis éprouve de tendres penchants. Mais Benjamin est, lui aussi, attiré par la belle Malgache. Contrairement à Alexis, Benjamin est sûr de lui. Trop sûr, peut-être, puisqu'il se met en danger : dès les premières pages, il est menacé par les gros bras de Monsieur Logan auquel il doit de l'argent. Enfin, il y a Manon, au prénom évocateur, puisqu'elle seconde Alexis. Sous prétexte qu'elle est malentendante, les imbéciles, tels que Perdreaux, la prennent pour une demeurée.
Si l'histoire m'a plu et me laisse sur ma faim (c'est le cas de le dire!), puisqu'elle s'annonce comme une trilogie, j'ai été sous le charme du dessin de Chetville et des couleurs de Mikl. Ce qui m'a le plus épatée, ce sont les décors somptueux : les sublimes Galeries, évidemment, mais aussi la Grand Place, tout illuminée, la maison des Carret, dans un écrin de verdure, les demeures Art nouveau de Saint Gilles, la Place du Jeu de balle et bien d'autres. Sans quitter son fauteuil, on se balade à travers la ville.
Quelques clins d'oeil m'ont amusée : lors de leur visite au Marché aux Puces, Benjamin et Alexis rendent hommage à Hergé en dénichant une maquette de la Licorne (ou sa soeur jumelle) et un fétiche arumbaya. Enfin, les auteurs mettent à l'honneur un bel emblème de notre capitale, pour lequel j'éprouve une grande tendresse, mais je vous en laisse la surprise.
Quelques pages, pour terminer, nous en apprennent beaucoup sur le monde du chocolat, et prouvent que les auteurs se sont minutieusement documentés. Mais, tout au long de l'album, on entre dans cet univers captivant qu'ils ont réussi à mettre à notre portée, sans jamais se montrer pédants ni lassants.
C'est un album que je recommande vivement. A consommer sans modération et sans craindre pour sa ligne. J'attends la suite avec impatience.
Commenter  J’apprécie          50
Bof bof bof.
Après l'univers de la bière et celui du vin, voici une BD qui nous raconte une histoire dans le monde du chocolat, mais pas n'importe lequel, le meilleur chocolat du monde : le chocolat belge (non, ce n'est pas du chauvinisme, c'est de l'objectivité :^p).
L'idée n'est pas mauvaise, c'est un univers particulier qui permet aux auteurs de remplir des cases avec des données techniques mais, franchement, qu'est ce que c'est convenu!
Les personnages sont des caricatures, le personnage principal est tellement forcé dans son personnage de chevalier blanc qu'il m'en est même devenu antipathique. On le veut fier, il en devient orgueilleux, on le veut réservé et il apparait comme socio-rigide. L'histoire est cousue de fil blanc et, franchement, c'est du déjà vu (sauf pour le chocolat).
Côté dessin, même combat, c'est hyper convenu aussi.
Commenter  J’apprécie          120


critiques presse (3)
ActuaBD
20 mai 2019
Une bande dessinée pédagogique, où l’on en apprend plus sur la confection du chocolat, sur fond de mafia bruxelloise et de triangle (voire quatuor !) amoureux. Un délice aussi étonnant qu’inattendu.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
15 avril 2019
Une très agréable surprise qui nous donne l'eau à la bouche et très envie de lire cette intrigue en mangeant un très bon morceau de chocolat. Un premier opus à ne pas manquer.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
09 avril 2019
L’histoire se passe à Bruxelles et met en avant la renommée des maisons belges. Il s’agit d’une saga familiale et sentimentale traditionnelle, sans grande surprise, mais qui réussit à instruire sur plusieurs aspects du travail et l'art du chocolat.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je ne veux pas dire que les chocolats Perdreaux me doivent tout. Je ne suis pas prétentieux à ce point. Je connais la valeur du travail d'équipe. Mais je sais que le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative depuis deux ans. Il existe donc une corrélation entre ma présence dans l'atelier et la bonne santé de l'entreprise. J'apporte des idées. Je sélectionne des produits de qualité. Mes assemblages sont innovants et plaisent aux gourmands. J'arrive avant tout le monde et ne repars qu'une fois le dernier coup de balai donné.
Commenter  J’apprécie          70
Ma tendance naturelle à relativiser me permet habituellement de garder les pieds sur terre, mais j'avoue que ce soir-là j'étais sur un petit nuage. Au fond de moi, je ne suis pas idiot), je savais qu'il s'agissait d'un mirage, mais sur le moment je me laissais bercer par l'illusion de ce mouvement qui me caressait dans le sens du poil.
Commenter  J’apprécie          60
Être chocolatier, ce n'est pas seulement faire des chocolats. C'est aussi et surtout rester au contact des tendances et des goûts du public. Mais c'est également prendre des risques. Et lorsque le consommateur se transforme en spectateur, il nous incombe de lui donner à voir que le chocolat n'est pas seulement une friandise réservée aux gourmands, mais un art à part entière.
Commenter  J’apprécie          50
Le chocolat apaise, réconforte, accompagne, rassure. Plus encore : il éveille, pétille, émoustille, sublime nos papilles et nos souvenirs.
Commenter  J’apprécie          150
Tout le monde aime le chocolat. Le chocolat apaise, réconforte, accompagne, rassure. Plus encore: il éveille, pétille, émoustille, sublime nos papilles, nos pupilles et nos souvenirs. Bien plus qu'un mets, le chocolat est une mémoire.
Commenter  J’apprécie          63

Lire un extrait
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5215 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}