J'ai bien du mal à accrocher au récit. Sans mode d'emploi pour aborder les Uchronies, j'ai lu les 3 Tomes de New Moscow à la suite.
Cela implique que j'ai été assez dépourvu quand New Beijing s'est invitée dans ce Tome 3...
La gestion des dimensions parallèles me laisse perplexe. C'est assez éloigné de mes notions (qui remontent à loin) acquises à la lecture de Van Vogt, Moorcock, et consorts.
Il y a une gradation dans les 3 Tomes et l'action est bien présente ici. Cela sauve un peu l'ensemble, mais je n'ai pas pu me départir de l'idée que les 3 tomes auraient quasiment pu être rassemblés en un seul... j'ai ressenti pas mal de remplissage à de nombreux moments.
Sans doute l'épilogue commun aux 3 villes de cette nouvelle saga expliquera-t-elle les choses ou permettra-t-elle de mieux comprendre, en formant une sorte de ciment, de lien entre les différentes uchronies...
Côté dessin et mise en couleur, pas grand-chose à redire. Je trouve le 3è Tome plus lumineux que les précédents. Moins glauque, ce qui est dommage car clairement il est plus dur.
Un bémol... on ne ressent pas l'Uchronie par le bais du dessin, des décors. Si je me réfère à Schuitten, là l'Uchronie est omniprésente, on la sent, même sans dialogues, sans le scénario. Rien qu'une planche, même muette de Schuitten, nous plonge dans un univers tout à fait concret et cohérent. Ici, rien de tout cela. Sans le scénario, les dessins ne nous transportent pas bien loin sur le chemin de l'uchronie.
Le volet "science" de l'ensemble est traité de manière peu convaincante, à mon avis.
Corbeyran, en remplissant assez peu le scénario et en multipliant les pistes à explorer dans de futurs tomes (car où vont les déportés, que se passe-t-il avec tous les personnages centraux qui disparaissent, etc.), se ménage de nombreuses suites. C'est "intelligent". Encore faudrait-il qu'il reste des lecteurs...
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A New Moscow, Yakov et Paskevitch continuent d'explorer les pouvoirs de la fusion noire et vont devoir répondre aux exigences de Catherine. Si elle finance leurs expériences c'est pour qu'ils puissent envoyer les bagnards dans d'autres réalités!
Ce tome ne nous apprend pas grand chose. Essentiellement ce que vit le scientifique Paskevitch en l'absence de ses camarades, qui, eux, sautent de dimension en dimension. J'ai lu ce cycle en dernier, j'avais donc déjà vu un certain nombre de scène apparaissant dans les autres tomes.
Il y a donc certaines longueurs, et quand le professeur se met à se lancer dans des discours incompréhensible sur la matière alors là on est largué.
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Troisième tome de cette Uchronie, et après le creux du deuxième, celui-ci ouvre de nouvelles pistes intéressantes.
Curieusement, si le volume 2 me semblait trop délayé, je regrette que celui-ci aille trop vite (jamais contente me direz-vous). En effet, l'idée incongrue de se débarrasser de prisonniers en les expédiant... dans des univers parallèles, se révèle assez captivante. Captivant, en tout cas, le dilemme moral du scientifique qui doit réaliser l'expérience.
(En les faisant "passer" en uniforme de détenu, en plus, sûr qu'ils vont être bien reçus.)
Et maintenant, forcément, ça donne envie de lire les autres Uchronies : un concept assez addictif finalement...!
Challenge Bande dessinée 2022
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-C'est un honneur de vous accueillir, votre altesse...
-Epargnez-moi vos simagrées professeur! Il y a bien une chose que je déteste au moins autant que la contradiction, c'est l'hypocrisie!
Je ne perds cependant pas espoir...
Mon amour pour Abha est plus fort que toutes les dimensions de l'univers. (p.46)