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Critique de Meps
L'idée de départ de la série XIII Mystery de confier à un duo scénariste-dessinateur à chaque fois différent le récit de l'histoire d'un des personnages secondaires de la série XIII trouve tout son sens dans ce tome II.
Ici, le dessin comme la façon de raconter une histoire sont totalement différents de ceux des auteurs de XIII. La cohérence est respectée, on reconnait bien le personnage d'Irina (et également celui de Jessica Martin) et on en apprend plus sur leur passé. C'est d'ailleurs l'autre but de cette série.
En revanche, le trait est beaucoup plus "moderne", plus comics américain du style Batman dans ses dernières aventures. Et la narration laisse plus la place au dessin qu'aux bulles, contrairement à l'habitude de la série "mère". On a parfois des doubles pages complètes avec juste deux ou trois bulles, le contraste est saisissant. L'expérience est du coup d'autant plus intéressante et l'exercice réussi par le duo. Une réinterprétation fidèle, tout est dans la nuance du ni trop, ni trop peu, une vraie prouesse. Et le flou sur les identités des tueuses est finement entretenu par l'auteur pour maintenir un suspense jusqu'à la fin, bel hommage là aussi à une série dans laquelle le suspens, au moins au début, était un élément majeur.
Ici, le dessin comme la façon de raconter une histoire sont totalement différents de ceux des auteurs de XIII. La cohérence est respectée, on reconnait bien le personnage d'Irina (et également celui de Jessica Martin) et on en apprend plus sur leur passé. C'est d'ailleurs l'autre but de cette série.
En revanche, le trait est beaucoup plus "moderne", plus comics américain du style Batman dans ses dernières aventures. Et la narration laisse plus la place au dessin qu'aux bulles, contrairement à l'habitude de la série "mère". On a parfois des doubles pages complètes avec juste deux ou trois bulles, le contraste est saisissant. L'expérience est du coup d'autant plus intéressante et l'exercice réussi par le duo. Une réinterprétation fidèle, tout est dans la nuance du ni trop, ni trop peu, une vraie prouesse. Et le flou sur les identités des tueuses est finement entretenu par l'auteur pour maintenir un suspense jusqu'à la fin, bel hommage là aussi à une série dans laquelle le suspens, au moins au début, était un élément majeur.
