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EAN : 978B07MYB37DX
251 pages
(05/02/2019)
3.75/5   2 notes
Résumé :
La première impression n?est pas toujours la bonne?«?À vingt-deux ans, la discrète Mhairi Shaffer vit renfermée sur elle-même. Son quotidien se résume essentiellement à son travail au Creative Ink, à sa colocataire, Bethany, et aux pots de glace Häagen-Dazs. Alors, quand deux grains de sable, sous la forme d?une nouvelle explosive et d?une rencontre électrisante, viennent enrayer sa routine, une seule possibilité s?offre à elle. Saura-t-elle saisir cette opportunité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une belle romance douce et délicate, sur un fond de passé douloureux. J'avais déjà lu l'auteure dans un autre registre avec son roman « Captive » et je dois dire qu'elle m'a également conquise avec ce nouveau livre ! Mhairi est une fleur délicate et fragile, très renfermée à cause de son passé qui la hante, durant toute la lecture j'avais envie de lui montrer mon soutien et de l'encourager à se dépasser pour avancer dans la vie. Elle est très touchante ! Puis, la perfection masculine du nom De Luca débarque dans l'histoire, cet Italien au tempérament de feu ne nous laisse pas de marbre et montre de multiples façons sa détermination ! C'est vraiment une belle histoire, bien écrite avec un langage soutenu et un vocabulaire bien fourni qui nous transporte au fur et à mesure des pages. Un livre à découvrir sans hésitation.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Pour vivre avec moi, ma partenaire devrait posséder un sacré sens pratique. Raison pour laquelle je fuyais à toutes jambes les écervelées ou autres farfelues, du genre de cette gothique. Et l’amour dans tout ça ? Évidemment, elle devait me séduire un minimum − avoir une belle femme pendue à son bras était un avantage indéniable dans mon métier. Cependant, si elle ne me convenait pas, je rompais proprement et rapidement. Inutile d’engager son cœur quand on en connaissait d’avance l’issue fatale. Je ne pouvais pas me permettre de souffrir.
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Jamais je ne pourrais me rassasier de l’embrasser. Ma langue s’enroula voluptueusement autour de la sienne pour l’entraîner dans un ballet sensuel, érotique. Mes mains se faufilèrent sous sa large blouse à fleurs, que je remontai avec une lenteur languide sur ses côtes et par-dessus la tête pour l’en débarrasser. Aussitôt, je repris sa bouche dans un élan plus passionné. En même temps, je palpai la bande de tissu qui ceignait sa taille pour dénicher le bouton qui me permettait d’enlever son ample jupe.
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C’était donc cette satanée lettre, la source de sa tristesse ! À cet instant précis, une rage intérieure s’empara de moi. J’avais plus envie de la déchirer que de la lire, si elle détenait le pouvoir de bouleverser Bethany au point de la faire pleurer. Cependant, je réussis à me contenir et me mis à examiner l’enveloppe, fabriquée dans un papier de qualité et d’une taille peu courante. Je connaissais bien sûr le nom de la destinataire au recto et la retournai rapidement entre mes doigts.
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Elle était encore plus belle en plein jour et débarrassée de son lourd maquillage sombre et moi… eh bien, j’étais foutu ! Je le sentais dans chaque tressautement désordonné de mon cœur, qui pulsait dans mes tympans. Je captais bien des mouvements autour de moi, mais les contours en restaient résolument flous, tandis que son image à elle s’imprimait avec trop de netteté sur mes rétines. J’étais devenu sourd et aveugle à tout ce qui n’était pas elle.
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Moi qui me targuais de décrypter les humeurs de ma colocataire, je n’avais rien deviné de la gravité de son malaise, jusqu’à ce qu’elle l’exprimât clairement après notre séance cinéma. Elle cherchait maintenant à noyer son problème dans l’alcool… Depuis combien de temps ce souci la rongeait-il ?
Un silence coupable et gênant s’étira entre nous, heureusement troublé par la musique sensuelle, sans quoi on aurait pu entendre une mouche voler.
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