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Critique de Meygisan
La présence de Sylvain Cordurié au scénario m'a principalement attiré vers cette bd, mais également le fait qu'elle propose un mix improbable entre deux icônes de la littérature, deux univers qui à priori n'ont rien en commun. le pari est risqué, mais c'est le pari que se sont lancé les créateurs de la collection 1800 au sein des éditions Soleil.
Ce n'est pas le premier tome de cette collection que j'ingurgite, mais les bd "crossover" m'ont en général déçu, leur préférant des bd au contenu plus original ( Elle, Ash, La Mandragore, par exemple), dans le sens où elle ne mettent pas en scène des personnages historiques ( = célèbres) dans un contexte fantastique, surnaturel. Bref vous avez compris.
Pour cette intégrale, j'ai apprécié le travail de Cordurié, même si j'ai préféré d'autres choses de lui ( la Mandragore, Androïdes, Oracle, Orcs et Gobelins, Les maîtres Inquisiteurs, Acriboréa ou Ravermoon). Cette bd s'inscrit dans un ensemble, en effet, toutes les séries autour du personnage de Sherlock Holmes, sont liées à tel point qu'elle s'enchaînent et se suivent, pour certaines très près dans le temps. Je doute qu'on puisse alors apprécier un seule série à sa juste valeur si on ne s'est pas procuré toutes les séries. Pour avoir lu Sherlock Holmes et les vampires de Londres avant cette intégrale, je puis vous assurer que le scénariste construit un véritable continuité dans le personnage principal. Ses actions dans une série ont des répercussions dans la (les) suivante(s). Il faudrait dès lors être un fan invétéré de l'auteur ou des séries pour se procurer l'ensemble. le personnage de Sherlock Holmes compte pas moins de 6 séries à son actif ainsi qu'une série "dérivée" autour du Doc Watson. je ne suis pas fan à ce point là, je laisserai donc à d'autres le plaisir de critiquer l'ensemble de la collection.
Pour ma part concernant Sherlock aux prises avec le célèbre bouquin de Lovecraft, je crois que sur la forme, j'ai passé un agréable moment de lecture, ceci grâce surtout au talent de Cordurié qui a ici accouché d'un scénario cohérent, et qui fait preuve encore une fois d'une maîtrise certaine dans la progression de son histoire ( à la fois pour elle même, mais également dans l'ensemble). J'ai surtout apprécié la place qu'il donne à la relation entre Sherlock et Moriarty, indissociables, et son évolution au fil du récit. J'ai eu comme l'impression qu'il voulait mettre à jour une sorte de relation fraternelle entre eux, comme pour expliquer leurs longues pérégrinations, leur éternelle confrontation... Pourtant Cordurié ne se satisfait pas à cela puisqu'il introduit dans l'histoire un troisième élément inattendu, perturbateur, lequel par ses actes, va permettre à cette relation de révéler une part tout aussi inattendue.
Quant à la présence du Nécronomicon dans le récit, et bien, pour ma part, il n'est là que pour révéler un peu plus de la complexité liant Sherlock et Moriarty. En soi il n'apporte pas grand chose, mis à part ( c'est d'ailleurs sans doute une sorte d' hommage au maître de Providence), la terreur qu'il suscite, qui reste suggérée, à peine esquissée, mais également dans l'expérience traumatisante vécue par Sherlock qui laissera des marques indélébiles dans son psychisme, cela à n'en pas douter. J'ose espérer que Cordurié n'oubliera pas cet élément important dans la suite des aventures de son personnage, d'une part pour assurer une continuité et une cohérence, mais également parce qu'il a consacré pas moins de 8 pages à celui ci.
En réalité, je me rend compte en écrivant cette critique qui me permet de prendre une bonne mesure de la série dans son ensemble qu'elle n'est pas si mal que cela et qu'elle vaut sans doute le coup qu'on s'intéresse de près à toutes les autres. Mais purée le porte monnaie va en prendre un sacré coup....
Ce n'est pas le premier tome de cette collection que j'ingurgite, mais les bd "crossover" m'ont en général déçu, leur préférant des bd au contenu plus original ( Elle, Ash, La Mandragore, par exemple), dans le sens où elle ne mettent pas en scène des personnages historiques ( = célèbres) dans un contexte fantastique, surnaturel. Bref vous avez compris.
Pour cette intégrale, j'ai apprécié le travail de Cordurié, même si j'ai préféré d'autres choses de lui ( la Mandragore, Androïdes, Oracle, Orcs et Gobelins, Les maîtres Inquisiteurs, Acriboréa ou Ravermoon). Cette bd s'inscrit dans un ensemble, en effet, toutes les séries autour du personnage de Sherlock Holmes, sont liées à tel point qu'elle s'enchaînent et se suivent, pour certaines très près dans le temps. Je doute qu'on puisse alors apprécier un seule série à sa juste valeur si on ne s'est pas procuré toutes les séries. Pour avoir lu Sherlock Holmes et les vampires de Londres avant cette intégrale, je puis vous assurer que le scénariste construit un véritable continuité dans le personnage principal. Ses actions dans une série ont des répercussions dans la (les) suivante(s). Il faudrait dès lors être un fan invétéré de l'auteur ou des séries pour se procurer l'ensemble. le personnage de Sherlock Holmes compte pas moins de 6 séries à son actif ainsi qu'une série "dérivée" autour du Doc Watson. je ne suis pas fan à ce point là, je laisserai donc à d'autres le plaisir de critiquer l'ensemble de la collection.
Pour ma part concernant Sherlock aux prises avec le célèbre bouquin de Lovecraft, je crois que sur la forme, j'ai passé un agréable moment de lecture, ceci grâce surtout au talent de Cordurié qui a ici accouché d'un scénario cohérent, et qui fait preuve encore une fois d'une maîtrise certaine dans la progression de son histoire ( à la fois pour elle même, mais également dans l'ensemble). J'ai surtout apprécié la place qu'il donne à la relation entre Sherlock et Moriarty, indissociables, et son évolution au fil du récit. J'ai eu comme l'impression qu'il voulait mettre à jour une sorte de relation fraternelle entre eux, comme pour expliquer leurs longues pérégrinations, leur éternelle confrontation... Pourtant Cordurié ne se satisfait pas à cela puisqu'il introduit dans l'histoire un troisième élément inattendu, perturbateur, lequel par ses actes, va permettre à cette relation de révéler une part tout aussi inattendue.
Quant à la présence du Nécronomicon dans le récit, et bien, pour ma part, il n'est là que pour révéler un peu plus de la complexité liant Sherlock et Moriarty. En soi il n'apporte pas grand chose, mis à part ( c'est d'ailleurs sans doute une sorte d' hommage au maître de Providence), la terreur qu'il suscite, qui reste suggérée, à peine esquissée, mais également dans l'expérience traumatisante vécue par Sherlock qui laissera des marques indélébiles dans son psychisme, cela à n'en pas douter. J'ose espérer que Cordurié n'oubliera pas cet élément important dans la suite des aventures de son personnage, d'une part pour assurer une continuité et une cohérence, mais également parce qu'il a consacré pas moins de 8 pages à celui ci.
En réalité, je me rend compte en écrivant cette critique qui me permet de prendre une bonne mesure de la série dans son ensemble qu'elle n'est pas si mal que cela et qu'elle vaut sans doute le coup qu'on s'intéresse de près à toutes les autres. Mais purée le porte monnaie va en prendre un sacré coup....
