AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 60 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est tout aussi attachant que les élèves de CM2 décrits par cette jeune institutrice. Rachel Corenblit a réussi a sublimer le roman de société pour montrer au plus juste et au plus prêt la quantité de bienveillance, de soutien et de détachement qui sont indispensables pour exercer le métier d'institutrice aujourd'hui.
Cette classe à l'ecole des Acacias est le reflet d'une classe ordinaire aujourd'hui avec des élèves aussi durs, pénibles, méchants qu'attachants, ce lien qui petit à petit se crée avec l'élève.
A travers la force des sentiments liés à l'exercice du métier, le lecteur suit aussi l'impact sur la vie personnelle d'Emma, jeune adulte en construction.
Rachel Corenblit ne lâche pas ses lecteurs en Prolongeant le récit dix ans après en suivant à la vie des différents personnages après cette fameuse année de CM2 à l'école des accacias. Une très belle lecture pour un vrai regard porté sur son temps.
Commenter  J’apprécie          270
Madame Corenblit, page 183, vous prêtez à votre lecteur l'idée que l'écrivain a dans ce livre « … mélangé la réalité avec sa drôle d'imagination qui lui fait raconter des trucs tordus pour donner des peurs rétrospectives aux lecteurs tranquilles qui essaient de vivre mieux que les personnages perdus des romans qu'on veut bien leur proposer. »
Eh bien, sachez, Madame, qu'à aucun moment, je ne me suis dit : tiens, n'importe quoi, elle veut nous faire peur celle-ci, rien à voir avec la réalité de l'école tout ça, encore une alarmiste, une râleuse comme il y en a tant dans ce milieu, une qui est toujours dans la rue les jours de grève, une qui veut encore révolutionner le système, une qui..., une qui..., une qui…
Non, hélas, de tout coeur, j'aurais préféré ne pas croire à ce que vous racontez, ranger le livre sur l'étagère des « romans » et passer rapidement à autre chose…
Mais, dans quelques jours, Madame Corenblit, ce sera ma 29ème rentrée, certes pas à l'école primaire mais au collège et croyez-moi, des Ryan, des Michel, des Dimitri, des Myriam, mes collègues et moi les avons devant nous chaque année, comme vous les décrivez et nous les accueillons comme ils sont, nous donnant corps et âme pour qu'ils aient le plaisir d'être en classe, pour qu'ils viennent à l'école avec le sourire, qu'ils en repartent avec une autre façon de voir le monde et nous l'espérons, le coeur plein de confiance en l'avenir.
C'est pourquoi, Madame Corenblit, j'ai trouvé votre livre magnifique, très juste et nécessaire. Je ne vous cache pas qu'il m'a beaucoup touchée. Parfois j'ai dû m'arrêter dans ma lecture tellement je sentais l'émotion me gagner.
Merci de rappeler à ceux qui ne travaillent pas dans l'Éducation Nationale ce qu'est l'école aujourd'hui, les difficultés que l'on rencontre en tant qu'enseignant et notamment jeune enseignant, trimbalé à droite à gauche, sur plusieurs écoles à la fois, à des kilomètres de distance, placé sans aucune expérience devant des enfants cabossés par la vie et usés par les écrans, mal formé, mal considéré, très peu reconnu ou respecté, démuni face à un sentiment d'absurdité et de perte du bon sens, dans l'obligation d'appliquer des réformes ou des méthodes d'apprentissage dont l'efficacité reste à prouver, soumis à une terminologie ridicule et absconse ou à des sigles indéchiffrables, accablé par l'accumulation de tableaux ou paperasses inutiles à remplir - comme si c'était ça l'essentiel du métier -, luttant contre des rythmes scolaires insensés, pleurant après des horaires « peaux de chagrin » (quatre heures, ma bonne dame, quatre pauvres petites heures par semaine en troisième pour enseigner le français, à savoir, la compréhension de texte, la grammaire, l'expression écrite et orale, l'orthographe, la conjugaison, le vocabulaire et si possible un peu de lecture de l'image ou de l'analyse filmique si on a le temps…) et malgré tout, se battant coûte que coûte, montant des projets en veux-tu en voilà, retravaillant les cours parce que Dimitri n'a rien compris ou que Myriam n'a visiblement pas été intéressée, rencontrant des parents fatigués, dépassés parce que les modes de vie ont en quelques années beaucoup changé et qu'ils n'y comprennent plus rien, et nous, à dire vrai, pas beaucoup plus et pourtant, on est là, on ne lâche pas, on réexplique que les écrans doivent être éteints le soir, les portables posés dans l'entrée, on rappelle qu'une demi-heure de lecture avant de se coucher, c'est pas mal, que travailler dans le silence, c'est mieux, que dormir au moins huit heures par nuit permet de ne pas s'effondrer sur sa table le lendemain en classe...
Pour toutes ces raisons, Madame Corenblit, j'ai beaucoup aimé votre livre, votre personnage, Emma, professeur des écoles, qui s'accroche, qui en veut, qui résiste et essaie de comprendre. Une Emma « Antigone », entière, intransigeante, refusant les misérables compromis, prête à rentrer dans le lard de ceux qui disent que ça ira, que c'est pas terrible mais bon, on fera avec…
J'ai aussi trouvé très juste le personnage du directeur, monsieur Aucalme, qui fait ce qu'il peut, le pauvre homme, et qui visiblement, à la fin, n'en peut plus. Je l'ai aimé parce qu'il est très humain, il ne veut pas faire de vagues (d'ailleurs Emma le traite de « lâche »), il essaie d'arranger les choses mais il s'use et la scène finale de son départ à la retraite, toute en retenue, est magnifique .
Non, la réalité n'est pas simple, oui, il faut se battre, pour eux, j'allais dire malgré eux, parce que plus tard, ils seront les premiers à courir vers nous, comme vous le dites si bien dans le livre, en nous appelant par notre nom, redevenant soudain l'enfant ou l'adolescent qu'ils étaient, nous avouant, un peu essoufflés, les joues rosées, un vaste sourire aux lèvres, à quel point l'exposé sur tel bouquin, le poème qu'ils avaient écrit puis lu devant la classe ou le rôle qu'ils tenaient dans telle pièce de théâtre, ils ne l'ont jamais oublié - et ça, c'est du vécu et rien que pour ça, ça vaut le coup !
Merci Madame Corenblit d'avoir mis toutes ces choses, les belles et les moins belles, dans ce magnifique livre plein de désespoir, de joie, de violence, de poésie, d'humour et de rire.
A coup sûr, je penserai à vous lundi lorsque je me retrouverai devant mes futurs « attachiants », heu, pardon, attachants !

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          255
Il y a des romans qui vous prennent par surprise, se jouent de vos a priori, brisent les barrières de vos certitudes et vous touchent droit au coeur. Les attachants est arrivé un jour de juin, un retardataire tout perdu dans une grande enveloppe, un petit dernier à évaluer pour le compte du Prix du Roman Fnac alors que je pensais les avoir déjà tous reçus. Un coup d'oeil à la quatrième de couverture, une école, une jeune institutrice, des gamins... hum... pas trop ma tasse de thé tout ça. Et pourtant...

Pourtant, le récit d'Emma m'a captée dès les premières pages, je me suis sentie en empathie avec cette jeune héroïne alors que rien ne nous rapproche. Une année dans la vie d'une femme. Une année d'apprentissage pendant laquelle Emma explore les relations humaines dans sa vie personnelle et avec une de ses premières classes. Une année forte, surprenante, parfois difficile et qui marquera à jamais la jeune institutrice. Les figures des gamins dans l'école d'un quartier défavorisé d'une grande ville du Sud-Ouest, les réalités d'un contexte social favorisant le désordre, le quotidien d'une équipe pédagogique oscillant entre incompréhension, écoute et affirmation d'une autorité. Sous la plume de Rachel Corenblit, le récit se déroule avec une sorte de grâce, de légèreté, sans jamais forcer le trait. L'auteure met son expérience en tant qu'enseignante et écrivain de littérature jeunesse au service de ce texte touchant, juste et vibrant.

Grâce à elle, on perçoit jusque dans sa chair les questionnements permanents de l'institutrice sur son rôle, ses limites, la juste distance face à ces petits êtres qu'elle est chargée d'accompagner mais dont elle n'est ni la mère, ni l'amie, ni même l'assistante sociale.

"Une classe, c'est comme un roman. Vingt-six histoires qui se combinent, qui se heurtent, qui s'emboîtent. Cinq jours sur sept, de huit heures du matin jusqu'à la fin de l'après-midi, près de neuf mois dans une année, ces histoires se tissent. Si l'on calcule le temps passé ensemble on s'effraie de constater à quel point une classe absorbe les individus qui la constituent."

Il y a donc ces histoires qui happent Emma et dont certaines individualités émergent, alertent par des signaux qu'il faut parvenir à comprendre. le regard du petit Ryan par exemple, qui poursuit Emma jusque dans son sommeil. Et puis il y a sa vie de femme, son histoire à elle. La rencontre avec Mathieu, deux heures à peine pour succomber. "Et qu'on ne lui jette pas la pierre à Emma. Elle a des circonstances atténuantes. Il sentait le caramel. Une odeur douceâtre, un peu sucrée. Un homme qui a cette odeur ne peut pas être foncièrement mauvais".

On suit avec une émotion grandissante l'évolution de la relation d'Emma avec ses élèves tandis que son propre ventre s'arrondit et qu'elle se prépare à devenir mère à son tour. Une émotion qui trouve son apogée au cours de l'épisode de la classe de neige. Pur moment de grâce. Beau mais raisonnable. Poignant mais vrai. Magnifique.

Oui, il y a des romans qui vous cueillent par surprise, vous remuent les sentiments et vous offrent une vision de la vie un poil plus belle, un poil plus forte. Et rien que pour cela, ça vaut le coup.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          164
Titre parfaitement trouvé pour ce petit livre plein d'émotions, qui sonne juste, dans un style simple.
Pour cette année scolaire d'une professeur des écoles qui a atterri dans une zone très défavorisée, l'auteure nous prend à témoin de l'immense et difficile mission qui consiste a créer des liens et à intéresser aux programmes scolaires des enfants de milieu précaire, violent, dans lequel ils ne trouvent pas leur place.
Elle touche également du doigt le traumatisme des mères qui ont fui l'horreur, le déclassement, la violence et que les enfants portent malgré eux.
Et elle nous embarque dans cette fiction qui sonne comme un témoignage, grâce à une intrigue, construite autour d'un gamin mystérieux et paumé, mais O combien attachant, comme tous les autres d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          120
Essai sur l'école, témoignage d'une institutrice dans une école primaire difficile.
Réflexion sur la place que la République donne à ces élèves. La réponse est malheureusement simple : ils sont abandonnés.
Plusieurs cas difficiles. Ou injuste comme celui de Karima : la bonne élève, grande soeur de 3 frères qui va devenir esthéticienne car les études longues c'est pour ses frères et que son père est parti, sa mère malade.
Evidemment le cas de Ryan est insoutenable.... Je n'imagine pas que les instituteurs soient formés à ça....

L'école est mise en question. Mais la place des hommes aussi : où sont tous les pères ? La majorité des enfants vivent avec leur mère seule.
Et encore cette question lancinante : que fait la République ? Elle perd ses propres richesses, en gâchant sa jeunesse.
Très beau témoignage.
Commenter  J’apprécie          91
Emma vient d'obtenir son premier poste fixe d'institutrice à l'école des Acacias. Après plusieurs mois de vacations dans différentes écoles, elle va enfin pouvoir se fixer un peu et suivre ses élèves au plus près. La motivation, elle n'en manque pas, de l'expérience un peu mais cela ne l'arrête pas. D'ailleurs l'éducation Nationale ne s'embarrasse pas de ces détails en envoyant de tout jeunes professionnels dans ses zones d'éducation prioritaire. C'est là certainement que se fait toute la différence entre ceux qui ont la vocation ou pas. Par chance Emma fait partie de ceux-là. Nous la suivons, à travers ce roman, toute une année scolaire auprès de ces enfants cabossés par la vie pour la plupart. Accompagnée de son directeur Monsieur Aucalme, elle va se révolter souvent mais aussi apprendre à "faire avec" et parfois choisir le "moins pire" à défaut d'avoir le meilleur.
Ce livre est bouleversant . Les enfants rencontrés sont tour à tour attachants, "attachiants" et parfois franchement désagréables et que dire des familles...La question posée en filigrane pourrait être : doit-on se résigner? Tout est-il écrit d'avance? La réponse n'est pas apportée , juste esquissée parfois. Mais ce que je retiendrais surtout c'est ce qu'il faut de bienveillance, de patience , de professionnalisme pour "faire avec"...
J'achève ma lecture avec ce sentiment particulier d'avoir vu le pire de l'humanité par moments mais d'avoir également toujours vu le soleil qui l'éclairait par endroit. Un très beau moment de lecture, d'une rare authenticité.
Commenter  J’apprécie          60
Après quelques années passées à jongler avec les remplacements, ça y est, Emma a enfin "sa" classe à l'école des Acacias. Celle qui était en dernière position sur sa liste de voeux.
Encore mal aguerrie, idéaliste et "montant dans les tours" tout aussi vite qu'elle s'indigne, la jeune instit va devoir faire face à une classe de CM 2 comptant pas mal d'individus tout aussi insupportables qu'attachants.
En contrepoint, se déroule aussi l'histoire personnelle d'Emma, son évolution et son entrée dans l'âge adulte.
Alors oui, "Ce n'est pas parce que c'est petit que c'est gentil. A trois ans, on peut être déjà pas mal vicieux.", mais les enfants dont ils est question dans ce roman sont aussi le fruit de l'éducation ou de ce qui en tient lieu qu'ils ont reçue, par des parents qui souvent rejettent l'institution scolaire, parfois violemment : "Devait-on en rire, de ce doute immense, cette perte de confiance, cette revanche de pauvres gens qui ne savaient plus que haïr et s'en prenaient aux enseignants qui s'occupaient de leurs enfants, dans un geste irrationnel et si triste ? "
Sans angélisme ni défaitisme, c'est toute une galerie de parents et d 'enfants qui se donne ici à voir. parfois émouvants, parfois atroces, toujours riches d'humanité. on n'oubliera pas de sitôt Ryan, Caïn, Karima et tous les autres.Des enfants dont on ne peut s'empêcher de penser que la République les oublie...
Quelques éclairs d'humour et de rares instants d'harmonie permettent tant aux enseignants, toujours sur la corde raide entre bienveillance, volonté de ne pas couper le lien avec des familles dysfonctionnelles et volonté de sauver des enfants, qu'aux lecteurs, de souffler un peu. j'allais oublier de parler du style: juste magnifique !

Un grand coup de coeur ! Et zou sur l'étagère des indispensables! La rentrée littéraire commence fort !
Commenter  J’apprécie          40
"Le cadeau qu'on offre aux débutantes pleines d'enthousiasme et de zèle pour qu'elles comprennent que l'Education nationale était à l'image de la vie, un monde sans pitié où il fallait avant tout s'adapter. Pour qu'elles réalisent aussi que la vocation, c'était un mythe, un délire romantique, qu'il fallait vider de ses idéaux pour appréhender la substantifique moelle du métier, apprendre à survivre."

Emma, enseignante débutante, est nommée à l'école des Acacias, dans un quartier défavorisé de Toulouse.

"L'école des Acacias. C'est là que va se passer l'histoire. On peut s'imaginer qu'elle existe vraiment, pour se faire peur."

De septembre à juin, elle raconte son quotidien, ses élèves, les difficultés qu'elle traverse et surtout les drames que les enfants apportent en classe avec eux. le petit Michel et les traces de scarification sur ses bras. Dimitri, un garçon qui aboie. Myriam et ses parents alcooliques. Molly et son oeil poché. Yaël qui, à dix ans, s'oublie encore régulièrement. Et les signaux qu'elle n'avait pas su voir derrière les yeux voilés et fatigués de Ryan.

Pleine de révolte et d'énergie, elle cherche à les aider, quitte à parfois se laisser déborder, quitte à se disputer avec Aucalme, le directeur pragmatique qui en a vu d'autres, quitte à parfois se tromper.

Car la limite entre l'enseignement et le social est floue lorsque l'on partage le quotidien d'enfants qui souffrent, qui apportent leurs bleus à l'école, qui tapissent au fond d'eux des tragédies indicibles.

Ce serait presque trop tous ces destins malmenés qui s'accumulent, on aimerait se dire que c'est irréaliste, ne pas y croire. Mais il y a la rencontre d'Emma avec Mathieu, et cette histoire d'amour débutante apporte une légèreté, un souffle nécessaire au récit. Et puis ces instants de grâce qui s'abattent parfois sur la classe.

"Mais elle a eu le mérite d'exister, cette seconde, et rien que pour elle, être enseignant en vaut la peine."

Ce livre permet aussi d'apporter un vrai regard, profond et remuant, sur les conditions d'un métier trop souvent décrié. de mieux saisir le quotidien de ces instituteurs qui, en plus de former les élèves, doivent gérer des situations familiales et sociales complexes.

"Ne pas s'attacher aux gens.

Simplement les aimer. Les supporter. Les accompagner. Et les laisser partir. "

Un roman nécessaire et percutant.

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
Commenter  J’apprécie          20
Grâce à ma libraire qui a très chouette (elle a toujours les yeux ouverts sur les beaux livres), j'ai dévoré ce roman, écrit par une maîtresse d'école (oui, oui, celle qu'on voit tous les jours quand nos enfants sont petits, avec laquelle on discute progrès et difficultés et dont la parole est souvent sacrée à la maison "la maîtresse elle a dit ...").
Une maîtresse Emma qui enseigne les 2 mains dans le cambouis, au plus près des difficultés sociales, relationnelles de ses élèves et de leurs parents. Emma est jeune, célibataire, consciencieuse ... En 1 an, Emma va rencontrer un homme, aller en classe de neige, emmener ses élèves au musée et mettre au monde un bébé. Emma va surtout découvrir combien l'école peut être le seul endroit de paix et d'ouverture sur le monde pour les enfants, que derrière la misère sociale, il y a aussi de bons parents, que le courage prend bien des formes et que la réalité peut être encore plus laide que ce qu'on imaginait. Un livre très "attachant" comme tous ses personnages,d'Emma à son compagnon, en passant par le directeur de l'école (qui fait bouger les choses en douceur en s'adaptant au rythme de ceux dont il a la charge), et surtout les élèves, petites pousses qui attendent qu'on les aide à grandir et pour lesquelles il faut de l'attention, de l'ouverture d'esprit et donner un cadre protecteur. On ressort bouleversée de sa lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Emma est enseignante. Professeure des écoles plus exactement. Des élèves, des familles, des « cas » mais toujours des individus.
Dans ce roman, nulle pédagogie. Car bien sûr, ce n'est pas vraiment cela, ce métier. Ce sont des personnalités, des histoires, des particularités. On entre dans la vie des enfants, on s'immisce au sein d'un quotidien, on entrevoit des secrets, on découvre, on apprend. Éprouvant, ce métier. Intense aussi. Toujours surprenant. Dans ce texte fort réaliste, chaque enseignant voit son quotidien mis en mots, ses journées racontées avec brio. Voilà un ouvrage nécessaire pour parler de toute cette partie cachée de l'iceberg, de tout ce qui constitue, finalement, ce métier.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (136) Voir plus



Quiz Voir plus

L'amour Vache, de Rachel Corenblit

Dans l'histoire « l'amour vache », la narratrice compare la seconde femme de son père à :

une girafe
un éléphant
une vache

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : L'amour vache de Rachel CorenblitCréer un quiz sur ce livre

{* *}