Zigomar n'aime pas les légumes

Zigomar apprend à voler à son amie Popioli la souris , il va leur arriver bien des mésaventures avec les légumes .
Heureusement tout finit bien par un délicieux goûter .
Un album magique , tendre , une histoire désopilante qui n'a pas pris une ride .

Cette histoire a beaucoup enthousiasmé les enfants, "il y a des super dialogues", dixit mon grand de 6 ans.
Il y est question de Pipiololi la souris, qui prend des cours avec Zigomar le merle.
Et les légumes dans l'histoire ? Ils apparaissent dans un procès délirant où tous les mangeurs de végétaux sont mis au pilori (ce qui a beaucoup fait rire la végétarienne que je suis) et parlent un langage étrange... rêve ou réalité ?
Un album bien construit, ma seule réserve vient des dessins, pas vraiment à mon goût même s'ils sont évocateurs et efficaces.

Une souris qui apprend à voler, des légumes qui se révoltent, c'est une histoire un peu loufoque, surréaliste, avec de belles illustrations aquarellées. Zigomar et Pipioli nous amènent dans une aventure improbable, qui finit en quelque chose de plus probable quand la maman de Pipioli intervient. Sympathique.

Pipioli la souris a décidé qu'elle aussi pouvait voler et se tourne bien naturellement vers son ami le farfelu merle Zigomar pour prendre des leçons. Mais ses chutes a répétitions vont bientôt lui jouer un drôle de tour.

Il n'y que dans les livres de Corentin où l'on peut trouver des lapins et des souris volants ainsi qu'une armée de légumes vengeurs. En parcourant ce livre, on se demande une fois de plus sous l'emprise de quelle substance hallucinogène, Philippe Corentin a inventé cette histoire mais on ne lui demande qu'une chose, continuer à en prendre !

Une souris (et un lapin) qui apprend à voler avec un merle, des légumes qui parlent... Nous voilà dans le farfelu. Ah, mais à la fin, on comprend mieux pourquoi !
Une histoire avec des moments très drôles, et des illustrations pastel très élégantes.
Reste que la manière dont s'expriment les légumes (phonétique, ça c'est encore pas très grave, mais surtout avec une segmentation totalement saugrenue) est très difficile à déchiffrer, même pour des adultes, ce qui me parait un élément dont on se serait bien dispensé.