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The Expanse tome 4 sur 10
EAN : 9782330093181
800 pages
Actes Sud (01/11/2017)
  Existe en édition audio
4.02/5   272 notes
Résumé :
Les portes ouvertes par la protomolécule au cours des événements décrits dans le roman précédent La Porte d'Abaddon, permettent à l'humanité d’accéder à des milliers de planètes.

Source : Wikipedia
Que lire après The Expanse, tome 4 : Les feux de CibolaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Distrayant et page turner.

Premier monde accessible après avoir traversé les anneaux. Nommé Ilus pour les quelques Ceinturiens qui y ont émigré. New Terra par la société mandatée par les Nations Unies pour l'explorer et l'exploiter. La confrontation est-elle inévitable ? Envoyons donc Holden pour servir de médiateur. Mais les intérêts des uns ne sont pas forcément ceux des autres et si la planète s'y met aussi… Car n'oublions pas les créateurs de la protomolécule et ceux qui les ont détruits.

Il faut avouer qu'on est un tout petit peu déçu. Des milliers de mondes s'ouvrent à la colonisation. Des enjeux et des intérêts absolument incalculables et des factions à même d'y foutre un bordel sans nom, mais au lieu de ça, on a un planet opéra aux tous petits enjeux très locaux (bon, petits pour nous, mais vitaux, littéralement, pour ceux impliqués).

Cela posé, sur les possibilités politiques stratégiques qu'on pourrait avoir dans cet univers, (peut être le prochain tome ? ) j'ai réellement apprécié ma lecture.
Planète intéressante et pleine de surprises.
Personnages digne d'intérêt (les gentils comme les méchants). On ne présente plus l'équipe de Holden mais les rôles secondaires ne le sont pas moins.
Si le pitch est simple, les catastrophes s'enchaînent pour notre plus grand plaisir (après un démarrage un peu long malgré tout).

Plus accessible que les tomes précédents (moins ennuyeux ? ) Peut-être une des raisons de mon regain d'intérêt pour la licence ?
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« Au beau milieu de la zone baptisée Boucles d'or, la quatrième planète intérieure était Ilus. New Terra. Étude de Béring 4. Sujet RCE 24771912-F23. Peu importe le nom qu'on lui donne. »

C'est la planète choisie par un groupe de Centuriens pour y reconstruire leur vie. C'est aussi la planète pour laquelle la RCE (Royal Charter Energy) a obtenu les droits d'exploitation du lithium. Comme de bien entendu, c'est la seule ressource monnayable des Centuriens.

Avasarala envoie donc James Holden comme négociateur pour désamorcer la crise. Quand il arrive, la situation s'est déjà fortement dégradée, des terroristes centuriens ont fait des dégâts (humains et matériels) et les représailles de la part de la RCE ne se feront pas attendre. Holden a peu de chances de voir la situation s'améliorer. Cette planète est un véritable piège mortel.

Comme toujours j'ai beaucoup aimé le passage d'un point de vue à un autre : James Holden, Basia Merton, Dimitry Havelock et Elvi Okoye.

Très bon moment de lecture qui se poursuivra avec le tome 5.





Challenge SFFF 2022
Challenge pavés 2022
Challenge cycles/séries 2022
Challenge mauvais genres 2022
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Grâce à l'ouverture de l'anneau, des milliers, que dis-je, des millions de planètes sont désormais accessibles aux humains.
Une 1ère colonie composée de rescapés de Ganymède s'installe sur Ilus. Ceux-ci sont confrontés aux prétentions de la RCE (Royale Charter Energy) qui, mandatée par les Nations-Unies, veut s'approprier toutes les richesses de cette nouvelle terre.
Le seul à pouvoir désamorcer la crise à venir est évidemment Holden.
Je suis moins séduite par ce tome.
Si j'ai trouvé que les dangers présents sur la planète étaient plutôt bien vus, il m'a pourtant manquée des éléments pour comprendre le système de défense de la planète.
En outre, si Elvi est plutôt sympathique de naïveté, les passages où elle fantasme comme une ado sur Holden m'ont particulièrement gonflée.
Pour finir, j'ai trouvé quand même étrange qu'avec potentiellement des milliers de planètes à leur disposition, la RCE s'acharne à vouloir prendre possession d'une terre déjà occupée par les Ceinturiens. S'estimer propriétaire d'une terre déjà occupée, c'est absurde, non ?
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James Corey The expanse. Tome 4. Les feux de Cibola. LP. 874 pages. 2 étoiles
Voici ma critique, les points positifs et négatifs qui explique l'évaluation.
Les points POSITIFS :
p. 252 : prise de conscience d'une menace alien « passive ».
Jusqu'à la page 350, on ne lâche plus le bouquin… 😊
Les points NEGATIFS et incohérences (càd les décisions « insensées » qui nécessiteraient un éclaircissement, une motivation, ….
A partir de la page 420 le récit s'essouffle. Pourquoi ne pas avoir terminé le récit à cet endroit, pris du repos avant d'écrire la suite au tome suivant ?
Sinon, pourquoi les éditeurs ne font pas leur job d'aider l'écrivain en relevant les incohérences, les essoufflements ?
p.449. C'est la crise. Holden charge Carol d'informer les habitants…Pourquoi ne pas avoir aussi réuni tout le monde à la mairie pour permettre à Holden dont c'est la responsabilité essentielle d'expliquer et de répondre aux questions et de focaliser l'attention de tous sur l'ennemi commun ? C'aurait été « naturel » : contre l'ennemi commun même les bactéries « individuelles » adoptent ce type de comportement...
Autre page. Elvi aurait pu exiger la construction de nouveaux dômes pour remplacer ceux perdus : cela me semble essentiel, vu la situation. Sinon pourquoi ? Qu'est ce qui justifie cette absence de réaction d'Elvi.

De 520 sur 70 pages : le récit est complètement dilué. Lecture en diagonale ! Je déteste avoir à faire ça… 😊
p. 604 à 612 : 8 pages de remplissage entre la fin de l'action précédentes et la reprise du récit.
Jusqu'à la page 679 : l'histoire pèche par excès de redites et d'effets larmoyants.
p. 687, le job de Havelock est de faire parvenir à son employeur son rapport sur la situation. Pourquoi ne profite-t-il pas du départ de Marty pour le lui remettre ?
p. 693, le vaisseau est attaqué par une navette. Pourquoi attendre qu'elle soit tout proche pour les dégommer ? Et les débris de la navette feraient des « trous » dans la coque du Rossi un vaisseau de guerre (le meilleur de l'empire) ?!?. Un vaisseau conçu pour résister à des vitesses extraordinaire (avec probabilité de toucher un « corps flottant ») et aux agressions ennemies de missiles nucléaires (voir tomes précédents). Mort de rire…Cela ne tient pas la route.
A PARTIR DE LA PAGE 700, tout part en couille… 😊
p. 729. Des mécanos en sortie dans l'espace vont essayer de « détruire » le Rossi ?... : expliquer comment (voir ma remarque précédente).
p. 730. On apprend que Holden tient aux amphétamines et ne dort plus depuis…4 jours (de 30 heures) ! Pourquoi fait-il cela (explications, motivation, …) ? Inutile puisque Amos veille sur son sommeil ! Cela n'apporte rien au récit.
Vous savez quoi ? Elvi rejoint Holden… 😊
p. 731. L'auteur parle d'un vaccin anti-viral…Cela n'existe pas. Car les virus mutent très rapidement et l'anti-virus fabriqué à partir des « vieilles souches » devient vite obsolète… : voir la littérature / les cours d'épidémiologie.
p.733. Holden s' »embête » et joue à Tetris sur son smartphone jusqu'à ce que sa batterie soit presque à plat. Il part en expédition de l'autre côté de la planète sans eau ni nourriture… ??? Il a quel âge : 10 ans ?
p. 750. Une brigade d' « assaut» qui a appris à tirer il y a quelques jours (des mécanos) est en sortie scaphandre dans l'espace (1ère fois de leur vie). Elle est équipée de « torpilles fabriquées maison »…
Ils envoient leurs torpilles alors qu'ils sont à 20 minutes du Rossi et le touchent ? Comment réalisent-ils ce miracle ??? Cela n'a aucun sens…Ou alors il manque une explication.
p. 760. Une vague de plusieurs centaines de mètre de haut a dévasté la planète. Pas de description. Mais on peut facilement imaginer l'effet sur le paysage : au minimum tout est laminé…les routes sont détruites, les arbres déracinés, la boue recouvre uniformément tout yc. les trous.
Holden a fait un trajet en train sur une ligne enterrée qui permet d'atteindre le côté opposé de la planète. Et Elvi va essayer de le rejoindre en chariot élévateur. Par la route qui n'existe plus ? Et ils partent sans nourriture ? Combien de km par jour dans un paysage dévasté sans route, tout étant recouvert de boue…Cela n'a aucun sens. Or dans le mot science-fiction il y a le mot science… !
C'est choquant…
Le seul intérêt par rapport à cette succession d'incohérence, c'est la poursuite de l' « association » Holden / Miller. Et le dénouement.
J'explique de manière détaillée pourquoi la cote de cet ouvrage est largement surévaluée. Tant qu'on ne réagira pas ensemble, on aura des récits de SF bâclés. Or j'ai envie de lire de bons récits. C'est un problème facile à résoudre quand même Corey est doué…Il manque un ingénieur logique, expérimenté et adorant la SF dans le groupe de relecture…J'invite l'éditeur à y réfléchir.
Au vu des critiques Babelio…j'ai eu tort de me procurer toute la série jusqu'au tome 6 (que j'ai lue).
Aussi j'annonce que les ouvrages / tomes suivant de Corey vont souffrir de manquements analogues. C'est épuisant de faire une critique aussi « négative » : je déteste ça…😉…
Mais j'ai besoin d'expliquer pourquoi cela ne va pas : on ne peut pas laisser aller ces auteurs ainsi sans qu'ils ne fassent l'effort de se corriger. Et puis diminuer le nombre de page de moitié est un must…Souvent la dernière moitiés devient complètement abherrante, c'est l'impression que cela me donne à la lecture des ouvrages SF des nouveaux auteurs américains (Scalzi, Corey,…).
Beaucoup de marketing et une décevante/irritante à l'arrivée.








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Jusqu'ici, les auteurs de The Expanse ne m'ont pas déçue, comme à la lecture de chaque tome, celui-ci m'a donné une bonne « gueule de bois fictionnelle » qui ne donne pas du tout envie de quitter cet univers et ses personnages (heureusement que j'ai déjà le prochain tome dans ma bibliothèque).

Après la découverte des portes qui mènent à des centaines de systèmes solaires différents, il était évident que les humains s'empresseraient d'en visiter pour coloniser une planète avec une atmosphère respirable. Bien sûr, rien ne se fait sans soulever un tas de problèmes politiques avec la question primordiale : à qui va appartenir cette nouvelle planète ? Tandis qu'un groupe de Ceinturien·nes s'y est précipité et installé, la dénommant « Ilus », l'Organisation des Nations Unies a envoyé peu de temps après un vaisseau de scientifiques pour étudier la planète, « New Terra », et s'en saisir, à l'aide d'une équipe de sécurité. Comme on pouvait s'y attendre, la situation va très vite s'envenimer et Holden est envoyé, avec son équipage à bord du Rossinante, par la Terre et la Ceinture pour jouer les médiateurs.

C'est donc l'occasion de découvrir de nouveaux points de vue et personnages, telle qu'Elvi, une biologiste envoyée pour étudier les différents organismes de cette nouvelle planète. On trouve également les points de vue de personnages qu'on a déjà croisé. Basia par exemple, Ceinturien et ami de Prax, père de Katoa qui n'a malheureusement pas survécu aux expériences concernant la protomolécule. Basia a rejoint cette nouvelle planète avec sa famille et l'espoir d'un nouveau départ. Havelock, l'ancien partenaire de Miller sur Ceres, est engagé par la Royal Charter Energy comme responsable sécurité du vaisseau de scientifiques envoyés par la Terre. Enfin, on retrouve bien sûr Holden.

Je risque de le dire à chaque chronique de cette saga mais je suis impressionnée par les différences de points de vue, de façons de penser, de raisonnements, de vocabulaires des personnages selon qu'on lise ceux de Holden, Elvi, Basia ou Havelock. Tout fait qu'on incarne un personnage particulier, sans se poser de question, par exemple quand on lit le point de vue d'Elvi, étant donné qu'elle étudie la faune, elle compare et analyse énormément de choses en les rapprochant de fonctionnement d'organismes qu'elle connaît. Nul doute que les nerds de biologie apprécieront d'ailleurs ses découvertes : sans verser dans la hard SF puisqu'il ne s'agit pas du propos du livre entier, les scientifiques envoyés sur cette nouvelle planète sont bien amené·es à étudier sa faune, sa flore, sa géologie, etc.

Si j'ai eu un petit doute concernant le personnage d'Elvi, qui passait beaucoup de temps à fantasmer sur un autre personnage, un peu comme une lycéenne énamourée, la situation finit par faire sens et n'est pas un simple cliché (une preuve supplémentaire qu'on peut faire confiance aux auteurs) !

À présent qu'on connaît mieux l'existence de la protomolécule et de ses créateur·rice·s, on continue à en apprendre un petit peu plus sur elleux, mais toujours au compte-goutte. Tout montre en tous cas qu'iels étaient suffisamment savant·es, habiles et stratèges pour gérer plusieurs planètes à la fois, pour envisager l'avenir loin, mais il n'empêche que quelque chose ou quelqu'un a tout de même réussi à les exterminer. Ce fait va amener de plus en plus de tensions, dans ce tome-ci, mais probablement dans les prochains ! On garde donc cette ambiance remplie de mystères, d'inquiétudes et d'enquête qui était déjà présente dans les précédents tomes.

Mais, à mon sens, le sel de cette saga repose bien sur ses personnages et leurs interactions entre eux (même si je ne renie pas du tout l'intérêt de l'intrigue autour de la protomolécule et de ses créateur·rice·s). Les auteurs continuent à nous présenter des personnages complets, complexes, avec leurs intérêts, passions et inquiétudes propres. Au delà des personnages eux-mêmes, c'est la réalité dans laquelle iels sont ancré·es qui fait qu'on s'y projette ou qu'on s'y attache si facilement. Par exemple, les Ceinturien·nes ayant eu l'habitude de vivre dans des vaisseaux sans gravité, iels ont dû suivre un entraînement et des supplémentations importants pendant tout leur voyage en prévision de rejoindre cette nouvelle planète à la gravité légèrement plus forte que celle de la Terre.

Et encore, il s'agit là d'une mention explicite aux différences entre Ceinturien·nes, Terrien·nes et Marsien·nes. Mais ce que je trouve encore plus savoureux, c'est toutes les mentions en passant, au détour d'une phrase, qui mettent en place notamment les différences culturelles de ces civilisations. Les Ceinturien·nes ont déjà leur propre langue, un mélange de plusieurs langues parlées sur Terre puisqu'il s'agissait de personnes de différents pays rassemblés. Mais le langage n'étant pas seulement parlé, iels ont également leur propre langage corporel, comme le fait de hausser les épaules en soulevant la ou les mains ou de soulever le point pour acquiescer. Il est possible que j'ai particulièrement apprécié ce genre de détail parce que j'adore la linguistique, d'ailleurs, il y a toute une page sur le Wiki de The Expanse au sujet du créole de la Ceinture (chacun·e son nerdisme).

Petit point représentations et diversité : on a le point de vue d'une femme et de trois hommes (a priori tou·te·s cis et dont trois sont dans des relations hétérosexuelles), mais on trouve d'autres personnages non-blancs, une famille de deux femmes et leur fils, la mention d'un grand-père en relation avec un Allemand. Et toujours, comme dans les tomes précédents, les parents de Holden qui sont trois femmes et cinq hommes, mais aussi la neuroatypie (pas mentionnée en ces termes mais assez flagrante) d'Amos.

Je ne peux que recommander cette saga, et ce tome avec bien sûr.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Les gens pouvaient prétendre autant qu’ils le voulaient qu’il n’y avait pas de drogués, de prostituées et d’enfants non vaccinés, quand l’épidémie se répandait tout ce qui importait était qui respirait le même air que vous.
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Des explosions apocalyptiques, des réacteurs hors service, des terroristes, du meurtre de masse, les limaces de la mort, et maintenant une épidémie de cécité. Cette planète est terrifiante. Nous n’aurions pas dû venir ici.
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- En combien de temps pouvez-vous nous amener à destination?
- Assez vite, si le confort n'est pas votre priorité.
- Concoctez-nous un trajet rapide et soulevez-la poussière, dit Holden avec un petit sourire.
- En poussant la machine, on peut arriver là-bas dans environ soixante-treize jours.
- Soixante-treize jours... répéta Holden.
- Enfin, soixante-douze virgule huit.
- Ah, l'espace... marmonna Holden en échangeant son sourire contre un soupir. C'est vraiment trop grand.
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Là résidait le danger, quand on était âgé et dans la politique. Les habitudes survivaient aux situations qui les créaient. Les politiques demeurent en place après les situations qui les avaient inspirées n’étaient plus les mêmes.
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- Vous savez ce que j'aime sur cette planète ? lança-t-il en guise de salut.
- Rien ?
Il lui adressa une petite grimace en feignant d'être vexé.
- Moi, j'aime la période rotation. Trente heures. On peut effectuer une journée complète de travail, traîner à se saouler au bar, et profiter quand même d'une nuit de sommeil complète. Je ne sais pas pourquoi on n'y a pas pensé, chez nous.
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Vidéo de James S.A. Corey
"The Expanse, tome 7" de James S.A. Corey lu par Thierry Blanc l Livre audio
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