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The Expanse tome 1 sur 10

Thierry Blanc (Autre)
EAN : 9791035405496
Audiolib (26/05/2021)
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4.11/5   794 notes
Résumé :
Jim Holden est second sur un transport de glace qui effectue la navette entre les anneaux de Saturne et les stations installées dans la Ceinture d'astéroïdes. Quand son équipage et lui croisent la route du Scopuli, ils se retrouvent en possession d'un secret pour lequel certains sont prêts à tuer. Ce sera la guerre dans tout le système solaire s'il ne découvre pas qui a abandonné ce vaisseau, et pourquoi.
L'inspecteur Miller recherche une jeune femme dont le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 794 notes
ça réveille.

Premier tome d'une longue série à venir (deux traduits pour l'instant avec la guerre de Caliban) qui obtient un vif succès outre atlantique.

L'humanité a essaimé dans le système solaire. Mars est colonisée ainsi que de nombreux astéroïdes de la ceinture (de Kuiper pour les intimes) et autres lunes des planètes géantes (mais elles n’interviennent que très peu dans le récit).
Miller, vieux flic ceinturien sur le retour se voit confier une mission : Retrouver une petite fille de riche qui s'amuse à jouer les rebelles pour l'APE (Alliance des Planètes Extérieures).
Holden, Capitaine (en second au début) bourlingueur dans le système solaire se voit entraîné bien malgré lui dans une mission de sauvetage qui se transforme rapidement en un complot interplanétaire avec risques de guerre à la clé sur fond de risque bactériologique, viral ou invasion extraterrestre, on ne sait pas, on ne sait plus.
Leurs destins sont évidemment amenés à se croiser (à mi roman à peu près).

Avant toute chose, on lit çà et là, Games Of Throne de l'espace. STOP. Je ne sais pas qui a trouvé cette analogie, mais je la trouve, absolument, mais absolument pas justifiée. Un background légèrement différent, vous en conviendrez. Une histoire sans aucun rapport. Beaucoup moins de personnages, un style d'écriture totalement différent. Une dimension politique beaucoup moins présente. Un rythme beaucoup plus rapide, une lecture plus accessible, plus divertissante. Bref, rien à voir.

Mon analogie à moi, c'est plutôt un mix entre la dernière série de Orson Scott Card (les guerres formiques) pour le background, la simplicité de l'écriture et le côté space op populaire (la hard science est très très light, même si on reste du coté réaliste du voyage spatial), rythmé et immersif et du Hamilton pour le côté thriller technologique noir (bon gris plutôt, il ne faut pas exagérer) sur fond sf du flic solitaire.

Les deux personnages principaux sont un peu caricaturaux. Miller, bourru, sur le retour (mais il ne le savait pas) compétent et sa dernière mission pour le barouf d'honneur. Holden, capitaine un peu psychorigide, pétri de grands principes, droit dans ses bottes (mais qui couche avec son second, ah zut j'ai spoilé). Mais si ces personnages sont devenus des clichés, c'est parce que cela fonctionne. C'est efficace, enlevé et très distrayant.

Au final, un pur space opéra de divertissement sans temps mort (sauf pour le tout début début).
Et en plus, Syfy va en faire une série. Chouette non ?
Quatre étoiles en vrai, mais j'en mets cinq pour tous les livres auxquels j'en ai mis quatre alors qu'ils n'en méritaient que trois...
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De mémoire de bourlingueur de l'espace opéra, je n'avais rien lu d'aussi prometteur depuis le Cycle Hypérion de Dan Simmons. Ce subtil entrelacement de destins individuels confrontés à une menace mystérieuse, vraisemblablement d'origine extraterrestre, peut-être même trouvant ses origines en dehors du système solaire, et que l'on devine encore plus menaçante et encore plus mystérieuse de chapitre en chapitre, a tout pour tenir en haleine, même pour les vieux routiers lecteurs de SF qui revendiquent quelques mégaparsecs au compteur.

Le prologue est brutal et anxiogène, nous sommes à bord du Scopuli, mais on se croirait à bord du Nostromo. Celui d'Alien bien sûr, bien crade, sentant la rouille et la sueur, pas celui de Joseph Conrad. Compte-tenu de ce qui arrive aux passagers, on ne donne pas bien cher de leur peau. Julie Mao, la jeune héroïne pleine de fougue et de courage, s'en sortira-t-elle mieux que Ripley ?

Ensuite, nous faisons la connaissance des deux personnages principaux, Miller et Holden, dont les parcours respectifs alterneront à chaque chapitre, et finiront par se rejoindre selon un procédé bien connu et ici savamment mis en scène dans une séquence d'anthologie.

Miller est le type même du détective à chapeau vissé au sommet du crâne et bien burné, façon hard-boiled à la Humphrey Bogart. Clichés obligent, c'est un alcoolo dépressif, désabusé, couturé de cicatrices surtout sentimentales, avec une légère tendance à l'auto-apitoiement et au rejet de la hiérarchie, mais terriblement efficace et professionnel en situation de grand stress (qui vont être nombreuses), n'hésitant pas à payer de sa personne ou à se servir de son flingue. Sa mission initiale est de retrouver la jeune Julie pour le compte de ses parents, lesquels semblent trop fortunés et trop bien informés pour être honnêtes.

Holden est un jeune capitaine de vaisseau, une sorte de Capitaine Kirk, au teint frais et rose, idéaliste, droit dans ses bottes, qu'il porte toujours impeccablement cirées, et à la jugulaire bien sanglée. Son seul but dans la vie est de maintenir la cohésion de son équipage et de le faire arriver à bon port, quelle que soit la situation de départ, plus ou moins problématique. Et là, on devine qu'il va y avoir du boulot et qu'il ne devra pas ménager sa peine. Sa mission initiale est de porter secours au Scopuli, dont le signal de détresse a été détecté sur un astéroïde isolé dérivant entre la Ceinture et Jupiter.

Une fois le cadre posé : une jeune fille en détresse dans un vaisseau en perdition, deux mâles archétypaux – le policier et le militaire – appelés à la rescousse, une menace inconnue dont les enjeux interplanétaires semblent dépasser tout le monde, il suffit aux scénaristes (James S.A. Corey est un être bicéphale et derrière ce pseudo se cachent en réalité deux écrivains Daniel Abraham et Ty Frank) de tirer sur le fil et de dérouler l'action.

Et c'est ce qu'ils font avec un indéniable savoir-faire, sans jamais ralentir le rythme, mais sans prise de tête non plus, finalement le scénario est assez linéaire, j'ai pensé un moment à l'histoire des Trois Petits Cochons. Au départ, nous sommes à bord d'un navire-cargo, le Canterbury. Celui-ci est détruit et les survivants parviennent à prendre la fuite et à se réfugier à bord du Knight. Qui est pulvérisé. Puis les survivants prennent la fuite et se réfugient à bord d'un vaisseau de guerre, le Donnager. Qui est atomisé. Puis les survivants prennent la fuite et se réfugient à bord d'une corvette rapide, modifiée et rebaptisée pour l'occasion le Rossinante. Et ainsi de suite. La menace sévira sur des cibles de plus en plus grosses, allant d'un satellite dérouté à une planète complète. Parions que la menace extraterrestre ne s'arrêtera pas en si bon chemin, et fera encore parler d'elle dans les prochains romans.

Au-delà des Trois Petits Cochons et du Grand Méchant Léviathan, les influences littéraires et cinématographiques sont nombreuses. On pense aux romans de l'âge d'or, Heinlein et Asimov en tête, mais aussi à Alien (la prolifération biologique extraterrestre se nourrissant d'êtres humains) et à Star Wars (les poursuites et fusillades dans les coursives des vaisseaux), et même au mythe d'Orphée et Eurydice (le voyage au bout de l'enfer).

Bien qu'une suite soit annoncée, il est bon de préciser que ce premier tome procure une histoire complète qui peut être lue séparément. Acheté au hasard des étals de mon libraire préféré, ce livre dont je ne connaissais rien a priori a été une excellente surprise, ce qui augure un bon départ pour mon challenge pavés 2015-2016. D'autres pavés de la même série pourraient bien compléter la liste dans un avenir proche. Et j'embarquerais bien volontiers pour le prochain voyage à bord du Rossinante.

Post-scriptum : Pour les amateurs d'images, The Expanse, c'est aussi une série TV de la chaîne américaine Syfy.

https://www.youtube.com/watch?v=yP2BoUMSK-0




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“Le Scopuli avait été pris d'assaut huit jours plus tôt, et Julie Mao était finalement prête à se laisser abattre.” (Incipit)

***

Tomber sur des pépites, comme《Des milliards de tapis de cheveux》d'Andreas Eschbach lu il y a quelques mois, m'encourage à poursuivre mes incursions en terres SF. Si je suis longtemps restée à distance de ce genre, plus par méconnaissance que réelle inadéquation avec mes goûts, j'en retire aujourd'hui de plus en plus de plaisir. Il me plaît d'écouter mes envies du moment, de me mettre au défi et par là même occasion d'élargir ma zone de confort.

Inaugurant une série composée de dix tomes (dont un recueil de nouvelles), L'éveil du Léviathan est ainsi mon tout premier space opera ou opéra de l'espace. Distrayant, bien mené, immersif, et accessible aux néophytes, j'en ressors enthousiasmée. Un très bon moment de lecture! Happée dès le prologue, je n'ai pas vu les sept cent pages défiler hormis un petit essoufflement ressenti sur la fin.

*

L'histoire prend place dans un futur lointain où la conquête du système solaire a été rendue possible grâce aux avancées technologiques. À la fois dépendantes l'une de l'autre et rivales, la Terre, Mars ainsi que la Ceinture d'astéroïdes entretiennent des rapports tendus. L'équilibre précaire entre ces trois puissances basculent lorsque des vaisseaux civils sont attaqués. le Scopuli tout d'abord, assailli violemment puis laissé à l'abandon, et le Canterburry l'appareil ayant répondu à son appel de détresse. Par qui? Pourquoi? Que cachent les éléments pour le moins étranges trouvés à bord?

Rythmé par de courts chapitres finissant pour la plupart sur un cliffhanger des plus frustrants, le récit alterne les points de vue de deux personnages (quelque peu caricaturaux mais attachants!). Celui de Jim Holden, officier en second sur le transport de glace qui a été détruit. Il participait à l'opération de secours au moment du drame. Comptant parmi les rares survivants, il est un témoin capital (et gênant!). Celui de Miller ensuite, un inspecteur expérimenté travaillant pour la compagnie de sécurité Hélice Étoile. Bien qu'en dehors de ses attributions, il a été missionné pour retrouver la fille d'un riche couple d'industriels. Inévitablement, leurs trajectoires respectives se télescoperont. Sans imaginer à quel point, chacun a mis le pied dans une affaire qui le dépasse et il n'y a pas de retour en arrière possible. Est-il encore temps d'influer sur l'avenir de l'humanité?

*

L'univers de The Expanse est particulièrement riche et complexe, qu'il s'agisse du nombre de personnages ou du contexte dans lequel ils évoluent. S'il a fallu prendre mes marques au début, clarifier certains points, cela n'a été après que du bonheur. Il y a une forte dimension (géo)politique mais pas seulement; les aspects sociaux, économiques ou encore techniques sont eux aussi développés. Enjeux et problématiques soulevés sont très intéressants et finalement pas si éloignés de ceux et celles d'aujourd'hui.

N'hésitez pas à vous lancer, une aventure spatiale (et humaine!) de grande envergure vous attend. Divertissante, grisante, haletante, on en redemande! le mélange SF, polar, soupçon d'horrifique et pointe d'humour fonctionne ici parfaitement. Vraiment une excellente surprise qui m'ouvre de nouveaux horizons de lecture! :D
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Je ne suis pas un grand lecteur de romans de science-fiction (quoique j'aime bien les films de ce genre) alors je ne savais pas trop à quoi m'attendre quand j'ai entamé L'éveil du Léviathan. Il s'agit du premier tome d'une série dont les autres tomes sont à venir. Finalement, c'est une belle découverte, un space-opera efficace et captivant. Dans un futur pas trop lointain, les Humains voyagent dans l'espace, ils ont colonisé Mars, des astéroïdes et quelques planètes. Pas d'extra-terrestres ni de robots et de phénomènes étranges. Que des humains ! Ce réalisme de la part du duo d'auteurs qui se cachent derrière James S. A. Corey est fort apprécié et permet d'éviter les clichés du genre.

Le capitaine de navette Jim Holden se retrouve mêlé à une intrigue interplanétaire. Près de la Ceinture d'astéroïdes, il répond à un appel de détresse mais le vaisseau duquel il émane semble abandonné. À ce moment, le mystère bat son plein. Et le suspense aussi ! L'équipe de secours que mène Holden avance à pas de loups, on sent que quelque chose n'est pas normal. C'est un piège ? Il va se produire une catastrophe mais pas là où on se l'imagine : un bâtiment inconnu apparaît et l'intrigue prend alors un chemin tout à fait inattendu.

Au même moment, à un autre endroit du système solaire, l'inspecteur Miller est chargé par des riches parents inquiets de retrouver leur fille rebelle Julia. Son enquête le mène jusqu'à des stations spatiales et à la frontière de Mars. Et, éventuellement, jusqu'à Jim Holden et son équipe. Si leurs histoires m'intéressaient, je ne peux en dire autant de ces deux protagonistes auxquels j'ai peu accroché. Miller et Holden auraient pu mourir, ça me laisserait presque indifférent. Certains de leurs coéquipiers me paraissaient plus sympathiques. N'empêche, ma curiosité l'emporte toujours. Deux protagonistes, deux intrigues fort différentes mais qui finissent par converguer en une finale magistrale. Mais ce n'est qu'un début, d'autres tomes sont à venir.

Pourquoi j'ai apprécié L'éveil du Léviathan ? Eh bien, ce qui n'était au début qu'une simple attaque de pirates et une disparition anodine se transforment en un complot interplanétaire aux dimensions sidérales. le roman comporte un peu de tout pour plaire à un public varié. Une enquête policière, de l'aventure, des combats de vaisseaux spatiaux, une possible guerre interstellaire, un scientifique fou avec son invention terrible… sans oublier un excellent dilemme moral et existentiel. C'est assez complet. Justement, c'est un peu long (694 pages), j'en conviens, mais comment inclure et développer adéquatement tout ces éléments sans nuire à la qualité. Assurément, je lirai la suite.
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J'ai choisi ce livre suite à la critique d'Eric75, qui le trouvait aussi bon que le cycle d'hypérion.(dont je suis grande fan) .. et bien comment dire ... il a raison..

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été captivée par un space opéra et là la magie a opérée pour mon plus grand bonheur.
Néanmoins, il a quand meme fallu que je m'accroche un peu sur le début que j'ai trouvé légèrement longuet., mais une fois que la sauce a été prise j'ai bien eu du mal a poser le livre (seule ma raison m'a empêcher de le lire en une nuit).
Une aventure dans les étoiles pour sauver la terre qui nous montre le meilleurs et le pire de l'humanité.

Je conseille vivement et encore un grand merci a Eric pour m'avoir donné l'envie de lire ce roman
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critiques presse (1)
Telerama
06 août 2014
Premier tome d'une saga qui devrait en compter neuf et être bientôt adaptée en série télé, L'Eveil du Léviathan remplit son rôle de gros pavé passionnant, excellente introduction aux coupables plaisirs de la SF de papa.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Le Donnager était laid.
Holden avait vu des photos et des vidéos des anciens navires de guerre qui parcouraient jadis les océans de la Terre, et même à l'époque des coques en acier il s'était toujours dégagé d'eux une certaine forme de beauté. Avec leurs lignes élancées, ils avaient l'apparence de créatures fendant le vent et difficilement tenues en laisse.
Le Donnager ne donnait pas du tout cette impression. Comme tous les vaisseaux spatiaux à longs rayons d'action, il était construit selon la configuration "tour de bureaux" : chaque pont était un étage, avec des échelles et des ascenseurs courant le long de l'axe central. La poussée constante remplaçait la gravité.
Et le Donnager ressemblait vraiment à un immeuble couché sur le flanc. Massif et parsemé de petites protubérances bulbeuses à des endroits apparemment fortuits. Avec ses quelque cinq cents mètres de long, il avait la taille d'une tour de cent trente étages. D'après Alex, son poids à vide était de deux cent cinquante mille tonnes, et il semblait plus lourd. Une fois de plus, Holden se dit qu'une bonne partie du sens esthétique humain s'était formé à l'époque où des appareils profilés fendaient les airs. Le Donnager ne se déplacerait jamais dans un milieu plus épais qu'un nuage de gaz interstellaire, de sorte que les courbes et les angles constituaient une perte d'espace.
Le résultat était laid.
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Cent cinquante ans plus  tôt, alors que la querelle de chapelle entre la  Terre et Mars menaçait de se transformer en conflit ouvert, la Ceinture avait constitué  un horizon lointain recelant des richesses énormes en minerais mais hors de toute atteinte économique viable, et les planètes extérieures échappaient encore aux projets d’exploitation industrielle les plus irréalistes. Puis Solomon Epstein avait conçu son petit propulseur à fusion modifiée, l’avait installé à l’arrière de son modeste yacht trois places et l’avait mis en marche. Avec un bon télescope, vous pouviez toujours voir son appareil filer un peu en dessous de la vitesse de la lumière en direction de l’infini. Les funérailles les plus longues et les plus réussies de toute l’histoire de l’humanité. Par chance, il avait laissé les plans de son invention dans son ordinateur, chez lui. Si le propulseur Epstein n’avait pas offert les étoiles aux êtres humains, il leur avait livré les planètes. 
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Cent cinquante ans plus tôt, alors que la querelle de chapelle entre la Terre et Mars menaçait de se transformer en conflit ouvert, la Ceinture avait constitué un horizon lointain recelant des richesses énormes en minerais mais hors de toute atteinte économique viable, et les planètes extérieures échappaient encore aux projets d'exploitation industrielle les plus réalistes. Puis Solomon Epstein avait conçu son petit propulseur à fusion modifiée, l'avait installé à l'arrière de son modeste yacht trois places et l'avait mis en marche. Avec un bon télescope, vous pouviez toujours voir son appareil filer un peu en dessous de la vitesse de la lumière en direction de l'infini. Les funérailles les plus longues et les plus réussies de toute l'histoire de l'humanité. Par chance, il avait laissé les plans de son invention dans son ordinateur, chez lui. Si le propulseur Epstein n'avait pas offert les étoiles aux êtres humains, il leur avait livré les planètes.
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Beaucoup de gens affirment croire en certaines choses. « La famille est ce qu'il y a de plus important », mais ils sautent une pute à cinquante billets le jour de la paie. « Le pays avant tout », et ils trichent sur leurs impôts.
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La jeunesse conférait l'invulnérabilité, l'immortalité, cette conviction inébranlable que pour vous les choses seraient différentes. Les lois de la physique vous épargneraient, les missiles ne frapperaient jamais, l'air ne s'échapperait jamais en sifflant pour ne laisser que le néant.
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Videos de James S.A. Corey (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James S.A. Corey
"The Expanse, tome 7" de James S.A. Corey lu par Thierry Blanc l Livre audio
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