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Distrayant et page turner.

Premier monde accessible après avoir traversé les anneaux. Nommé Ilus pour les quelques Ceinturiens qui y ont émigré. New Terra par la société mandatée par les Nations Unies pour l'explorer et l'exploiter. La confrontation est-elle inévitable ? Envoyons donc Holden pour servir de médiateur. Mais les intérêts des uns ne sont pas forcément ceux des autres et si la planète s'y met aussi… Car n'oublions pas les créateurs de la protomolécule et ceux qui les ont détruits.

Il faut avouer qu'on est un tout petit peu déçu. Des milliers de mondes s'ouvrent à la colonisation. Des enjeux et des intérêts absolument incalculables et des factions à même d'y foutre un bordel sans nom, mais au lieu de ça, on a un planet opéra aux tous petits enjeux très locaux (bon, petits pour nous, mais vitaux, littéralement, pour ceux impliqués).

Cela posé, sur les possibilités politiques stratégiques qu'on pourrait avoir dans cet univers, (peut être le prochain tome ? ) j'ai réellement apprécié ma lecture.
Planète intéressante et pleine de surprises.
Personnages digne d'intérêt (les gentils comme les méchants). On ne présente plus l'équipe de Holden mais les rôles secondaires ne le sont pas moins.
Si le pitch est simple, les catastrophes s'enchaînent pour notre plus grand plaisir (après un démarrage un peu long malgré tout).

Plus accessible que les tomes précédents (moins ennuyeux ? ) Peut-être une des raisons de mon regain d'intérêt pour la licence ?
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« Au beau milieu de la zone baptisée Boucles d'or, la quatrième planète intérieure était Ilus. New Terra. Étude de Béring 4. Sujet RCE 24771912-F23. Peu importe le nom qu'on lui donne. »

C'est la planète choisie par un groupe de Centuriens pour y reconstruire leur vie. C'est aussi la planète pour laquelle la RCE (Royal Charter Energy) a obtenu les droits d'exploitation du lithium. Comme de bien entendu, c'est la seule ressource monnayable des Centuriens.

Avasarala envoie donc James Holden comme négociateur pour désamorcer la crise. Quand il arrive, la situation s'est déjà fortement dégradée, des terroristes centuriens ont fait des dégâts (humains et matériels) et les représailles de la part de la RCE ne se feront pas attendre. Holden a peu de chances de voir la situation s'améliorer. Cette planète est un véritable piège mortel.

Comme toujours j'ai beaucoup aimé le passage d'un point de vue à un autre : James Holden, Basia Merton, Dimitry Havelock et Elvi Okoye.

Très bon moment de lecture qui se poursuivra avec le tome 5.





Challenge SFFF 2022
Challenge pavés 2022
Challenge cycles/séries 2022
Challenge mauvais genres 2022
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Grâce à l'ouverture de l'anneau, des milliers, que dis-je, des millions de planètes sont désormais accessibles aux humains.
Une 1ère colonie composée de rescapés de Ganymède s'installe sur Ilus. Ceux-ci sont confrontés aux prétentions de la RCE (Royale Charter Energy) qui, mandatée par les Nations-Unies, veut s'approprier toutes les richesses de cette nouvelle terre.
Le seul à pouvoir désamorcer la crise à venir est évidemment Holden.
Je suis moins séduite par ce tome.
Si j'ai trouvé que les dangers présents sur la planète étaient plutôt bien vus, il m'a pourtant manquée des éléments pour comprendre le système de défense de la planète.
En outre, si Elvi est plutôt sympathique de naïveté, les passages où elle fantasme comme une ado sur Holden m'ont particulièrement gonflée.
Pour finir, j'ai trouvé quand même étrange qu'avec potentiellement des milliers de planètes à leur disposition, la RCE s'acharne à vouloir prendre possession d'une terre déjà occupée par les Ceinturiens. S'estimer propriétaire d'une terre déjà occupée, c'est absurde, non ?
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Inégal

Après un tome 3 à la fois mauvais en lui-même et très en-dessous de ses deux prédécesseurs, ce tome 4 relève un peu le niveau, tout en étant critiquable sur bien des points. Appauvrissant paradoxalement l'univers (par rapport au changement de paradigme introduit dans La porte d'Abaddon), Les feux de Cibola montre les luttes entre une corporation et des colons illégaux sur New Terra, avec Holden dans le rôle du médiateur. On est cependant loin de la riche géopolitique des débuts du cycle, sans compter que tout cela (avec les ruines extraterrestres de rigueur et la biologie locale exotique) est du cent fois vu. le roman est toutefois très dichotomique, puisque si la partie se passant à la surface de la planète est plutôt faible, celle se déroulant en parallèle en orbite est nettement plus intéressante, avec quelques scènes à grand spectacle (l'abordage, l'attaque), qu'on a hâte de voir dans la contrepartie télévisée de la saga. Si, très globalement, ce livre reste recommandable, on notera les personnages jetables, comme à chaque fois, les stéréotypes récurrents, des antagonistes bornés jusqu'à l'absurde, certains dialogues faibles, mièvres ou les deux à la fois, ainsi qu'une certaine prévisibilité des rebondissements dans la première partie et leur côté souvent excessif dans la seconde.

Retrouvez l'argumentaire détaillé sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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The expanse continue.
Une écriture (traduction) fluide, imagée et immersive, elle aide a avancer dans cette humanité qui se répand sur fond d'interrogation. On ressens la durée des voyages, l'isolement et l'esprit des colons sans retour.

Ce qui me surprend le plus, c'est cette description de quelques humains 300 d'un coté et 150 de l'autre face à un immense danger, au lieu de s'associer se perde dans des affrontements et des bassesse afin d'imposer sa domination.
Vision tragique de l'humanité que l'on accepte en tant que lecteur ! Et je trouve cela terrible. Devenir humain, "fe.ho.mme" ou "fomme", nécessite un travail permanent et ne peu se trouver qu'en plongeant au coeur de soi même plutôt que de rester dans la superficialité du pouvoir.

De la science fiction comme je l'aime !
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Quelques mois après la découverte de la porte vers d'autres mondes, un grand nombre de vaisseaux sont partis pour s'installer sur la "terre" ferme. Qu'importe les contingences politiques ou les interdictions, ils veulent tenter de vivre un ailleurs. Sur une de ces planètes, Ilus, des scientifiques venus étudier ce nouveau monde sont bombardés à leur arrivée et se crashent. Ce ne peut être qu'à cause des nouveaux colons? Entre des scientifiques naifs, des colons rebelles et des industriels qui cherchent à profiter des mines à exploiter, cela ne peut être qu'explosif... Pour éviter que cela ne dégénère, Holden et son équipe sont appelés à la rescousse.
Non seulement il va falloir gérer une situation explosive mais en plus Miller le charge d'une mission, savoir pourquoi la civilisation extra terrestre qui a donné l'anneau et la proto molécule, a disparu. de mystérieux artefacts datant de plusieurs millénaires vont peut être apporter une réponse ...ou pas.
Quelques longueurs dans ce gros tome où nous retrouvons nos héros favoris un peu moins perturbés que dans les 3 tomes précédents...
De nouveaux personnages avec des méchants trés méchants, avec des narrateurs différents qui apportent des dimensions supplémentaires comme le point de vue d'Elvi, la biologiste.
Cela reste palpitant. A lire.
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S'agissant d'un tome 4, il est compliqué de vous parler de ce livre sans spoiler. Bien sûr je ne vais pas vous dévoiler les évènements importants de ce tome, mais pour que mon propos soit clair, je vais forcément dire des choses qui découlent de ce qui s'est passé avant. Donc si vous n'avez pas lu les 3 premiers opus et que vous êtes hyper-sensibles à l'ombre du moindre spoiler, n'allez pas plus loin!

Suite aux (més)aventures des tomes précédents, nous retrouvons Holden et l'équipage du Rossi en mission commandée. Il s'agit d'aller jouer les médiateurs entre des colons ceinturiens installés sur Ilus et l'équipe de recherche d'une grande entreprise décidée à étudier la planète avant que la situation ne dégénère complètement, les deux camps revendiquant la propriété exclusive d'un lieu particulièrement hostile.

Encore une fois, nos héros se retrouvent mêlés à une situation explosive (dans tous les sens du terme), avec pour seule boussole les principes d'Holden. Autant dire que c'est un peu comme envoyer une bombe à retardement au milieu d'un champ de mines qui se trouverait sur un volcan en activité 😆 Je crois que c'est ce qui fait tout le sel de cette série: son personnage principal est un aimant à catastrophes en tous genres ^^ Et de ce point de vue, ce tome fait encore très fort.

Comme dans les tomes précédents, nous suivons le point de vue de 4 personnages dont les intérêts et les motivations sont complètement différents. On se sent forcément plus en accord avec l'un ou l'autre, mais dans cette histoire, personne n'a raison et c'est ce qui fait tout l'intérêt de l'affaire: il n'y a pas de méchants (quoique…) ou de gentils, mais juste des gens comme vous et moi qui font face de façon plus ou moins acceptable à une situation inextricable. On va du plus altruiste au plus monstrueux et c'est ce qui permet à l'intrigue d'évoluer.

Une fois encore, le démarrage semble assez long. Ou plus exactement, la mise en place est relativement rapide, mais la partie véritablement « action » de l'affaire arrive après beaucoup d'évènements peu palpitants, mais qui font monter la tension.

Comme à chaque fois, j'ai passé un très bon moment avec cette série. le seul reproche que je ferais est que j'ai eu du mal à me sentir investie, parfois, du fait que je n'ai pas spécialement apprécié certains des personnages qu'on suivait. ça n'en reste pas moins une excellente lecture et j'ai hâte de lire la suite 🙂

Une série que je vous recommande très vivement!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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La Porte est ouverte et une infinité de mondes s'offrent à l'humanité. On pourrait penser que, devant tant d'espace et de planètes à découvrir, la coexistence serait plus facile… Mais c'est sans compter sur l'avarice et la propension de l'homme à convoiter le bien d'autrui… Sur Ilus, les premiers colons se retrouvent en opposition avec une grande compagnie pour l'exploitation de gisements de minerais et voilà James Holden obligé de revêtir un nouvel uniforme : celui de médiateur.
Le quatrième opus de The Expanse prend difficilement le virage de la transition. Les protagonistes doivent trouver une nouvelle place et les auteurs mettre en place une nouvelle narration. La science-fiction est mise de côté au profit d'un récit politico-économique et on ne retrouve pas la verve et l'aventure des précédents tomes.
Comme ses prédécesseurs, Les Feux de Cibola est parsemé de nouveaux personnages, mais moins bien dépeints et moins attachants, même si on retrouve avec plaisir l'équipage du Rossinante.
Un titre un peu poussif donc, à lire pour la continuité, mais en espérant que les auteurs auront redresser la barre dans le prochain…
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Ce volume de la série aurait pu raconter l'installation d'une colonie humaine sur une planète extrasolaire, comme on s'y attend à la fin du précédent. Les voies de l'expansion sont ouvertes. Au lieu de cela, on assiste à une querelle de juridiction entre une compagnie propriétaire de la planète Ilus / New Terra et des colons déjà installés là de leur propre chef, qui ne veulent pas renoncer au droit du premier occupant et ont recours au terrorisme. Dans ce conflit, sont pris aussi des scientifiques qui n'ont guère voix au chapitre, car ils ne peuvent étudier, à leur grand regret, le monde pour lequel les autres s'affrontent, monde d'ailleurs à peine évoqué dans la plus grande partie du livre. Enfin, Jim Holden et son équipage sont requis pour servir de médiateurs dans cet imbroglio de juridiction, de meurtres et de vengeances. Les trois quarts du roman pourraient donc se passer absolument n'importe où, et l'exoplanète n'est qu'un décor à peine ébauché pour les combats et les polémiques. Les auteurs finissent par s'en rendre compte et raccrochent en catastrophe une véritable histoire de science-fiction à leur roman politico-policier, mais le raccord est mal fait et l'on s'est ennuyé à lire des centaines de pages de batailles, conflits, disputes et mesures de rétorsion.
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Où le professionalisme des deux auteurs commence à s'essouffler.

Que dire sans paraphraser l'excellente et fort juste critique d'Apophis (voir son blog) ? C'est long, c'est très long, c'est trop long, notamment dans -- en gros -- la première moitié du pavé, qui est plus ou moins une mise en place, présentation du contexte et des nouveaux protagonistes. Et juste après, tout s'accélère et explose (au sens propre) en une avalanche d'évènements catastrophiques qui vont mettre à mal l'équipe de Holden et bien d'autres. Une des plus grandes faiblesses de ce tome est probablement dans les personnages, qui en dehors des protagonistes principaux sont très, très caricaturaux, presque simplistes pour certains. le côté "deus ex machina" de proto Miller commence à devenir agaçant, et, sans vouloir spoiler, pardon, divulgâcher, on n'est pas chez George Martin : les héros ne meurent pas (ou pas encore, il me reste 6 tomes à lire...), quoi qu'il arrive et au mépris des probabilités, de la physique, de la biologie et de tout le reste. On espère vivement que le tome 5 nous donnera de bonnes raisons de lire toute la suite, et là tout de suite, je vais faire une pause.
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