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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Babylon's Ashes est le sixième volume de la saga de science-fiction The Expanse signée James S.A. Corey, le nom de plume du duo composé des auteurs Daniel Abraham et Ty Franck.

Le cinquième tome, Nemesis Games, m'avait emballé, il rebattait les cartes et promettait beaucoup pour la suite. Ce sixième volume reprend l'intrigue peu de temps après la fin du précédent.

Ma première réaction en découvrant la table des matières a été d'être surpris par le grand nombre de personnages différents listés en face de la cinquantaine de chapitres qui composent le livre.

Parmi ces personnages, il y a un peu de tout :

- Des protagonistes récurrents auxquels nous sommes désormais habitués : Holden, Naomi, Bobbie, Filip découvert dans le tome précédent et que l'on continue de suivre ici, etc.

- de vieilles connaissances de retour : par exemple Prax, que l'on n'avait pas revu depuis le deuxième volume

- de nouvelles voix, c'est-à-dire des personnages déjà vus à travers un autre personnage dans les romans précédents, comme Marco Inaros, le leader de la Free Navy, ou Michio Pa que l'on avait connu comme officier en second du Behemoth dans le 3ème tome et que l'on retrouve ici dans un rôle sympathique de chef pirate de l'espace

- Et même de nouveaux visages, des personnages que l'on découvre dans ce roman

La répartition des chapitres entre les personnages est clairement hétérogène : certains personnages reviennent souvent, d'autres s'expriment seulement dans deux ou trois fois chapitres, et certains n'apparaissent qu'une seule fois, pour une occasion particulière.

Cette multiplication des narrateurs a des avantages et des inconvénients : c'est intéressant car cela multiplie les points de vue, mais cela a aussi tendance à ralentir le récit, voire à étirer une histoire qui ne nécessitait peut-être pas autant de pages.

C'est plutôt intéressant, même si ça tourne un peu en rond par moment. Il y a des chapitres captivants, d'autres moins mémorables. Malgré des moments faibles, l'ensemble fonctionne bien et se lit avec plaisir.

Ce qui m'a peut-être le plus gêné, c'est que cela manque parfois de subtilité. J'ai été particulièrement gêné par la scène où Marco compare la Free Navy aux Afghans qui ont résisté siècle après siècle aux impérialistes britanniques, américains, etc. Si jamais vous ne l'aviez pas compris jusque là, cela doit maintenant être clair dans votre esprit : la Free Navy est l'équivalent dans The Expanse des terroristes islamistes d'Al-Qaïda, et Marco est l'Oussama ben Laden du système solaire. Difficile de faire plus manichéen que cela.

J'ai trouvé la fin très réussie, et c'est d'ailleurs une qualité que je reconnais aux auteurs : une réelle capacité à la fin de chaque livre à donner envie de lire la suite ! En tout cas, malgré quelques réserves à la lecture de celui-ci, je serai en rendez-vous avec le septième tome, Persepolis Rising.
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Une lecture poussive pour ce sixième tome de la saga spatiale. On retrouve nos héros après les évènements majeurs du tome précédent, les conflits font rage et, comme d'hab, le Rossinante est au coeur de tout. Ca se lit bien, mais on est sur un tome de transition très plan-plan qui tranche après le tome précédent. le rythme n'est en plus pas aidé par une narration éclatée en de multiples points de vue qui n'apportent pas grand chose et ramollissent encore l'action. Bref, je me suis un peu barbée (mais il paraît que le tome suivant est cool ^^).
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Sixième tome de la série. Mais pour ce qui est du fil narratif, on est ici dans la seconde partie d'un troisième livre, suite directe des Jeux de Némésis.
On prend les mêmes, on rajoute du sel et du piment, on mixe un peu. Pour rehausser, on ajoute des ingrédients inédits et on déguste, chaud ou froid, au choix.
Je vais faire l'impasse sur le résumé : les abonnés de la série savent où nous en sommes. Aux autres... euh... et si vous commenciez par le premier ?
Dans l'infini des mondes, les auteurs ont fait le choix de se focaliser sur le noyau familial. La famille génétique, mais aussi celle que l'on se construit, celle que l'on choisit. Les familles de coeur, les familles d'idées ou d'idéologie... Et dans cette image d'Epinal, tout ce que ces liens génèrent en termes de joie, de déception, de trahison, de meurtres propres ou figurés.
Logiquement il est ici beaucoup question de Naomi, exemple-type du dilemme cornélien.
Pour le reste, la recette est classique : une entame un peu lente, histoire de se remettre dans le bain tranquillement, puis le jus et l'accélération à 15 g.
Nous sommes en territoire connu.
Passée la trilogie d'origine et son annexe, cette deuxième boucle si je puis dire, revient à une thématique plus classique : des dilemmes humains sur un fond de batailles spatiales.
Un début d'essoufflement pointe son nez.
Je reste fan cependant, car l'univers peint par les auteurs laisse encore de la place à une multitude de bonnes surprises.
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Retrouvailles avec cette saga de science-fiction.
Quelques fois les retrouvailles sont difficiles, on ne se reconnait plus, on se sent étranger puis les minutes /les pages défilent et l'on retrouve de l'intimité mais c'est un peu timide.
Ce sentiment un peu flou de plonger dans l'histoire de personnages connus mais pas tant que ça , m'a accompagné sur la moitié du roman ( c'est long...) puis quand de nouveau je me suis sentie légitime, certaine d'avoir pu remettre chacun dans son histoire, c'est la fin ! rendez-vous l'année prochaine ou peut-être celle d'après, pour la suite, un peu persuadée que le malaise va se reproduire et pourtant avec l'envie de connaitre la suite.
Donc, vous l'aurez compris ... je suis partagée.
Parce-que : cette perte de repères je la nourris en attendant la parution en poche chez actes sud ; donc rien à reprocher aux auteurs... je pourrais, en effet, me procurer dès demain, les Tomes 7 et 8.
Cependant, le récit est dense, les personnages nombreux et je ne suis pas sure que cela soit nécessaire, on nous ballade ( dans l'espace), on nous perd (dans les système solaires), on subit également de grandes batailles galactiques (longuement -trop- décrites) et dans quel but ?
Reste, que je me suis attachée aux personnages et j'ai bien envie de connaître leur devenir ; à suivre donc ....
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