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Michèle Poslaniec (Traducteur)
EAN : 9782211079327
251 pages
L'Ecole des loisirs (01/04/2005)
3.94/5   16 notes
Résumé :
D'un côté, les méchants : quatre hommes masqués, armés jusqu'aux dents, des preneurs d'otages, des terroristes, des monstres. En face, les bons : l'armée américaine, généraux, agents secrets, tireurs d'élite, des humains. Au milieu, les victimes. Seize enfants de cinq ans dans un bus détourné, arrêté sur un pont, et la jeune fille remplaçante, morte de peur, qui les conduisait au centre de loisirs, ce matin d'août. Mais si les choses n'étaient pas aussi simples ? Si... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Très bien écrit, ce livre n'identifie jamais les "méchants". On ne sait pas de quel pays ils viennent, ni leurs revendications.
Au début bien sûr, on se dit "ouhhh les méchants, prendre des enfants en otage !".
Et puis, on se dit, que peut être, ils ne sont pas si monstrueux.
Etre résistant ou terroriste, finalement, c'est une question de point de vue.
Cormier ne juge pas, il nous ouvre juste une fenêtre, nous oblige à sortir de nos zones de confort et de certitudes et ça fait du bien.
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui pose des questions intelligentes, en nous laissant le choix de la réponse, mais qui aura au moins eu le mérite d'élargir les horizons.
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Publié pour la première fois en 1979 aux États-Unis, "Après la première mort", l'histoire d'une prise d'otage est d'une actualité troublante. Robert Cormier s'attache à la psychologie de trois personnages, des jeunes gens : Miro un des 4 terroristes que son mentor Atkin a éduqué pour devenir un instrument de la cause ; Kate la conductrice qui se trouve chargée des enfants qu'elle transportait à l'école quand le bus est détourné ; Ben, le fils du Général responsable d'un service secret cible des terroristes.
La force de Robert Cormier est de rendre visible toute la complexité d'une situation, ainsi que la terrible pesanteur des choix. Il est question de patriotisme, de radicalisation, de relation père-fils, de courage, de peur, de sensualité, de dommage post-traumatique.
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Bon. J'ai trouvé ce livre bien étrange.
C'est comme 2 histoires qui se déroulent en même temps, et cela m'a assez mélangée puisque je ne réussissais pas à me faire des "images" sur le déroulement des actions. C'était difficile ; j'ai donc eu du mal à comprendre tout le reste de l'histoire du roman.

J'ai bien aimé cependant comment nous avons vu l'évolutino psychologique de Miro. Son enfance dans un camp de concentration, afin qu'il apprenne carrément à tuer des humains, c'est assez émouvant ! Sa relation avec Artkin est assez controversée tout au long de l'histoire. Est-il vraiment seulement son mentor ?

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et je ferme la bouche, les lèvres serrées, afin que le cri que je garde en moi ne s'échappe pas et ne remplisse pas la pièce de son angoisse
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Et suis-je citoyen quelque part?
Je suis un squelette entrechoquant ses os, un fantôme riant sous la cape vide de son linceul, un épouvantail dont la paille est noyée de sang.
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