Alors, roman policier de 559 pages. Page 103, l'héroïne médecin légiste, Kay
Scarpetta, est prévenue d'un meurtre. Aux alentours de la page 160, elle arrive sur les lieux. Page 330, elle commence (enfin) l'examen de la scène de crime et du corps. Page 492, début de l'autopsie...
Voilà, tout est dit :
Patricia Cornwell met maintenant 500 pages pour décrire ce qu'elle écrivait en quelques dizaines de pages dans ses premiers romans. Tout cela au détriment de l'action, de l'enquête. On est constamment parasité pendant des pages et des pages des chapitres et des chapitres par les pensées de l'héroïne qui s'inquiète de tout et de rien, par ses souvenirs avec son mari, avec sa nièce, avec le policier Pete Marino, ou d'enfance avec sa soeur...
Alors, c'est vrai, c'est un roman policier très XXIème siècle puisqu'on y parle de drone, de nanotechnologies, de piratage informatique, d'internet mais... pfiuuu ! c'est long, c'est lent. On tourne les pages et on voit arriver la fin du livre alors que l'histoire n'a pas évolué pendant des centaines de pages. On se remémore surtout que Cornwell écrivait de bien meilleurs romans il y a 20 ans !