Et il ne restera que poussière

L'avantage dans les séries policières à personnages récurrents, comme ici Kay Scarpetta, la médecin légiste, Pete Marino, le (bon) flic un peu lourd, et Benson l'agent du FBI, c'est que le lecteur de livre en livre s'attache à eux.
L'inconvénient, c'est qu'à moins de s'appeler Connelly ou Mankell et donc de renouveler le sujet et le fond de romans en romans, on finit par avoir toujours les mêmes trames d'intrigue.
Avec Cornwell, cela devient visible dés ce troisième opus. Elle rajoute quand même un soupçon de pression politique, avec un ponte de l'anti-drogue qui veut absolument retrouver le tueur de sa fille, qui a disparu avec son copain comme trois autres couples précédemment dans la même région.
A l'époque de sa sortie, j'avais lu ce tome sans déplaisir aucun. Qu'en serait-il aujourd'hui ?

Les chemins de la mort
Un serial killer sévit dans les environs de Williamsburg (Virginie) : depuis deux ans, à intervalle régulier, des couples disparaissent brutalement. Il ne reste que leur voiture, abandonnée au bord d'une route ou sur un parking… Les corps, eux, ne sont retrouvés que des mois plus tard, par hasard, dans une forêt ou un lieu isolé. Inutile de préciser que l'autopsie, quand bien même réalisée par le médecin expert général de l'Etat, n'apporte que très peu d'éléments à la police. En ce week-end du Labor-Day, c'est une Jeep Cherokee qui est découverte sur une aire de repos. Ses occupants se sont évaporés… C'est le cinquième couple qui disparait : Fred Cheney et Deborah Harvey, deux étudiants sans histoire, à ceci près que Deborah est la fille d'une personnalité politique en vue, Pat Harvey, la responsable nationale de la lutte contre la drogue, une femme puissante qui pourrait bien devenir la future vice-présidente… Les circonstances semblent les mêmes, mais s'agit-il du même tueur ? Ou d'une opération montée pour déstabiliser Pat Harvey qui s'est faite de nombreux ennemis ?
Il y a bien longtemps, j'étais une adepte de la série consacrée par l'auteure à Kay Scarpetta, et puis je me suis lassée… Les premiers opus étaient originaux (à l'époque, peu de polars faisaient des médecins légistes leurs personnages principaux) et addictifs. En 2021, j'ai tenté de reprendre le fil avec le « dossier Benton » qui m'a plutôt déçue, au point de laisser les 14 autres tomes parus dormir bien gentiment dans ma PAL ! Finalement, je me suis tournée vers le numéro 3, dont j'avais gardé un bon souvenir mais dont j'avais oublié les détails de l'intrigue. Et cette relecture s'est avérée plaisante, Kay Scarpetta n'est pas encore (trop) agaçante, l'enquête est intéressante en ce qu'elle plonge le lecteur dans les dessous peu reluisants de la justice et de la politique américaine.
J'ai ressorti le numéro 4 : peut-être lui laisserai-je sa chance en relecture, en parallèle avec mes lectures principales ?

Fin août. Deborah Harvey et son petit ami, Fred Cheney, alors qu'ils se rendaient dans le bungalow de la famille de la jeune fille, disparaissent dans de curieuses circonstances. Tout comme quatre autres couples, quelques années auparavant, dont les cadavres avaient été retrouvés dans un rayon de 70 kilomètres autour de Williamsburg. A l'époque, Kay avait été incapable de déterminer la cause de leur mort. Ces meurtres, faute d'indices ou de théorie plausible, n'avaient jamais été résolus. 
Malgré des recherches approfondies, aucune trace du couple, ni dans les environs de l'aire de repos sur laquelle la voiture de la jeune fille a été retrouvée, ni ailleurs. Kay se demande si cette disparition a un lien avec les "Couple Killings", comme la presse les avait surnommés, ou s'il s'agit d'une vengeance contre la mère de Deborah, Pat, directrice du Programme national de lutte contre la drogue. 
Abby, journaliste au Washington Post, enquête sur l'affaire. Mais elle se rend compte que son téléphone est mis sur écoute, qu'elle est suivie et que son courrier semble lu avant de lui être distribué. Hasard? FBI? CIA? le gouvernement voudrait-il étouffer quelque chose qu'il veut à tout prix passer sous silence? Kay réalise alors dans quel spirale politique elle s'est involontairement fourrée, mais sa quête de la vérité est la plus forte.
C'est alors que, quelques mois plus tard, en janvier, les deux corps sont retrouvés dans une mise en scène identique à celle des autres cadavres. Mais un détail intrigue Kay: pourquoi Deborah avait avec elle son sac de sport alors qu'elle avait les mains attachées dans le dos et que le tueur la menaçait de son revolver? Pourquoi n'avait-il pas tué ses victimes sur le chemin et dissimulées dans les buissons avant de repartir? Autant de questions auxquelles Pete et Kay devront répondre avant que le tueur ne récidive...ou que le FBI ne fourre son nez dans l'enquête.
Contexte: week-end du Labour Day pendant lequel Richmond voit un redoublement de fusillades et d'accidents, ce qui signifie que Kay croule sous le travail avant que la présente enquête commence.

Et il ne restera que Poussière, bien que de facture classique, atteste du talent de l'auteur pour ficeler des intrigues complexes, aux implications judiciaires et politiques habilement mises en scène. Patricia Cornwell déchiffre pour nous les dessous de la justice américaine, dans des dialogues ni pontifiants ni alambiqués, mais suffisamment limpides pour permettre au lecteur de comprendre les possibles incidences sur le roman: "Elle (Pat, la mère de la disparue) a enquêté et a présenté un rapport au Congrès. Une sous-commission a été créée pour mener les investigations, commission auprès de qui, comme tu le sais sans doute, elle a été invitée à jouer le rôle de consultant. Elle semble avoir découvert pas mal de choses, et une audition est prévue pour avril prochain. Certaines personnes, tu t'en doutes, ne voient pas ça d'un bon oeil, y compris au sein du Justice Department." (Page 105).
Le +: les enquêteurs se font manipuler par le tueur en suivant le chemin que celui-ci leur trace en semant des cailloux blancs. C'est à eux de renverser la tendance, et pour le lecteur, tout est là: de quelle manière vont-ils procéder pour y parvenir, si toutefois ils y parviennent?
Et il ne restera que poussière est un roman intelligent, palpitant pas tant dans les faits eux-mêmes que dans la façon de mener l'enquête, les hypothèses émises en fonction des indices, les enjeux et interactions politiques. du grand Patricia Cornwell!!
Lien : https://legereimaginarepereg..

Il y a quelques semaines, j'ai commencé la série Kay Scarpetta depuis le début. Bien qu'assez vieillissante (technologie obsolète, procédure dépassée...), j'ai trouvé cet opus meilleur que les 2 précédents.

Kay Scarpetta reçoit le coup de fil qu'elle redoutait tant : un nouveau couple est porté disparu. C'est le quatrième en 2 ans. Chaque fois les corps sont retrouvés quelques mois plus tard mais sans aucun indice, aucune trace permettant non seulement de trouver l'assassin mais aussi de déterminer la cause de la mort.
Mais cette fois, ce n'est pas une simple inconnue qui est enlevée mais la fille d'une des femmes les plus puissantes d'Amérique, figure emblématique de la lutte contre la drogue.
Pourquoi le FBI cache-t-il des indices ? Qui la manipule ? Est-ce une coïncidence qu'une base secrète de l'armée se trouve à proximité des disparitions ?
Kay doit faire vite pour élucider ces mystères et surtout elle doit se méfier car entre politiques, journalistes, FBI et amis, difficile de savoir à qui se fier !

Patricia Cornwell propose un nouvel opus de la série Kay Scarpetta qui est plus palpitant mêlant les crimes aux intrigues politiciennes. Il ne s'agit pas seulement de découvrir l'assassin mais aussi les implications de chacun. Et même si les ficelles et la construction de l'intrigue sont toujours identiques, Patricia Cornwell a su insuffler un vent de fraîcheur dans ce livre.
Kay Scarpetta est parfois antipathique mais je prends tout de même plaisir à suivre ses aventures à ses côtés.

Je ne manquerai pas de me plonger dans le prochain tome afin de poursuivre les aventures de Kay Scarpetta...

Une intrigue si bien ficelée que nous sommes immédiatement happés par une lecture à la fois passionnante et exigeante.
Cette fois-ci nous naviguons dans un dédale de recherches policières décortiquées par les personnages toujours aussi bien campés que sont le fidèle Marino, le ténébreux Benson et la cartésienne Kay Scarpetta.
J'aime bien la particularité qu'a Patricia Cornwell de conférer une consistance à ses personnages (principaux et secondaires) par l'apport d'arrière-plans de vie privée, même si à mon avis c'est quelquefois un peu trop détaillé.
Les dialogues sont très bons, les descriptions absolument réalistes et les situations décrites avec talent.

Encore une enquête un peu bizarre.


Le mois de Mars s'achève et je ne vous ai toujours pas présenté le dernier Kay Scarpetta lu. Ce qui est un comble car je me relirai bien une Peine d'exception, il faut l'avouer. Et il ne restera que poussière est sans doute l'un qui m'a fait le plus ramer dans la saga. Parce que le mystère est bien corsé. A tel point que lorsqu'on lit le dénouement de la fin, c'est comme si on avait un bleu au cerveau et on ne sait même plus si on est content d'avoir la solution de l'enquête.


Mais pourquoi cela nous apparaît aussi bordélique d'un point de vue un peu superficiel. C'est tout simplement que Kay ne peut pas seulement enquêter comme tout le monde. C'est aussi que les médias et la politique la visent personnellement. Elle sert de bouclier aux forces de police et comme il y a des célébrités dans le lot des disparus, on lui met des bâtons dans les roues. Et c'est frustrant pour elle, donc pour nous évidemment.




Kay Scarpetta a le don d'attaquer de front.


Il faut dire que ce qu'il y a de plaisant dans ce tome, c'est que Marino est toujours présent. Et pourtant, il n'est pas en forme et maman Scarpetta (car leur relation me fait toujours rire) est là pour le remonter un peu en lui donnant des conseils. Mais il faut dire qu'en gros, c'est pas le moment de se demander si Marino va bien ou pas. Et Kay pense la même chose que nous d'ailleurs. Cela dit, dans l'intérêt de la saga, il est vrai que c'est plutôt plaisant que ces deux compères qui se jaugeaient un peu au premier tome développe une relation d'amitié qui va servir de base pour la suite.


Côté coeur, Kay n'est pas en reste car il y a toujours Marc qu'on a envie d'étriper (c'est le côté girly qui parle) et on a vraiment envie que leur relation se termine car il veut beaucoup trop enfermer Kay dans un rôle disons moins enquêteur. Or, l'intérêt de ce personnage, c'est que c'est une femme forte et indépendante. Aussi, on est un peu désolés dans l'histoire qu'elle soit à ce point de son histoire personnelle.


En bref, voilà pour toutes ces raisons que ce tome là est bien car il est dense. Mais d'un autre côté, on n'en tire pas une grande joie car notre duo de choc ne vit pas forcément les meilleurs moments de leur vie. Aussi nous n'avons qu'une envie : poursuivre, histoire qu'enfin les enquêtes soient des enquêtes simples
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..

Il y a déjà pas mal d'années que j'ai commencé à lire Patricia Cornwell. J'avais débuté avec Une peine d'exception, parce qu'il concernait la peine de mort. Puis j'en ai lu plusieurs, jusqu'au moment où il y a eu saturation.

Mais il ne restera que poussière a certainement été un de mes préférés, il y avait tout de même du suspense et auparavant, j'avais lu très peu de romans policiers.

J'aimais bien le côté implacable et mystérieux de cette enquête. J'ai aimé voir s'affiner la psychologie des personnages, ça date, c'est certain, mais c'était vraiment une lecture de vacances que j'appréciais.

Kay Scarpetta semblait être une aussi bonne cuisinière que médecin légiste... heureusement que ses lasagnes compensaient un peu l'horreur des crimes à résoudre.

Comme j'ai abandonné la série, je ne sais finalement pas si Benton est vraiment mort ou pas...

C'est toujours un plaisir de suivre les enquête de Kay Scarpetta. Encore une fois, l'intrique est bien ficelée, et nous tient en haleine jusqu'au bout.

un très bon roman qui nous plonge dans une intrigue mêlant suspens et fait scientifique et nous plonge dans le monde de la justice et de la médecine légale grâce au personnage principal Kay Scarpetta médecin légiste et a son entourage composé de flic de membre du FBI ou encore de juge , avocats ...

La série prend vraiment son envol. J'ai trouvé ce tome passionnant, clair, bien ficelé.
Des meurtres de jeunes couples sont commis sur des aires d'autoroute, mais les corps ne sont retrouvés que plusieurs mois après, en état de décomposition avancée, ce qui limite le rapport d'autopsie. Un certain rituel est observé mais des erreurs sont commises. L'enquête piétine, se tourne vers un camp d'entraînement de la CIA, ce qui fait croire à la mère puissante de la dernière victime que le FBI veut étouffer l'affaire. L'ancienne journaliste Abby, et amie de Kay, enquête également en vue d'éditer un livre. Mais une fin tragique dénouera les liens.
Le temps passe, les personnages évoluent, et il est intéressant de suivre ces changements. Je vais continuer la série.