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Second tome de la légende d'Arthur. Revisitée à la sauce réaliste.

Dans le coeur de la Bretagne, Arthur impose sa paix au royaume de Mordred, lié par son serment. Mais c'est sans compter les appétits de pouvoir des uns et des autres, qui de trahisons en trahisons laisseront le royaume au bord du précipice.

Sale, violent, glauque. Arthur est bon, mais il a aussi sa part de noirceur, attaché aux serments, la loi et la droiture.
La légende d'Arthur est globalement respectée. On sait donc ce qu'il adviendra de la traîtrise de Lancelot, qui dans le premier tome avait déjà perdu de sa superbe.
Oui, nous sommes au cinquième siècle, on traîne dans la boue, le sang et l'urine. L'honneur des hommes et le respect des serments faits.

Un honneur bien plus haut placé que l'attestation mensongère sur l'honneur de certains, désireux de conserver une petite liberté d'aller et venir au détriment de la santé de tous d'ailleurs.

Les Chrétiens, secte peuplée de fanatiques, de comploteurs, de vils crétins intolérants, à mettre en lumière avec la religion de nos jours. La religion tue et tuera plus d'homme que n'importe quelle maladie.

Tout comme le premier tome, il y a des longueurs et les batailles ne sont plus le centre d'intérêt, mais l'aventure oui. La quête du chaudron (légende plus ancienne est transformée par les chrétien en quête du graal). La paix ou la guerre, les frontières d'un petit royaume. L'envie d'un homme simple, qui ne voulait pas être roi, mais qui le sera.
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Olala...
Il y a des avis, c'est pas des avis, juste un résumé du bouquin, merci les spoils. Mais, ça tombe bien, à part ceux de mes potes, je les lis jamais avant d'avoir fini. Mdrrrr ! (Donc avis à ceux qui me lisent : ne lisez pas les autres avis sur ces bouquins si vous avez l'intention de les lire, parce qu'il y en a un qui vous dévoile tout le bouquin de a à z ! Ce qui est fort dommage parce que ce n'est absolument pas une reprise de la légende qu'on connait tous...)

M'enfin bref, passons... Et voilà un tome 2 englouti encore plus vite que le premier ! Ce qu'il a de bien, c'est que là on est direct dans l'ambiance, on connait tout le monde et on les retrouve avec plaisir, surtout Derfel, c'est mon chouchou, et ça tombe bien c'est le narrateur. Il y a un truc qui me tripote à son propos, mais je suppose que j'aurai une réponse à mon questionnement dans le dernier tome. (si vous lisez un jour cette saga, je suis sûre que vous vous poserez exactement la même question tout au long des tomes, à propos de Derfel et de Sansum... j'en dis pas plus, j'aime pas spoiler, MOI ! Mdrrrr). A ce propos, les diatribes super-bien envoyées contre la violence des chrétiens pour imposer leur religion, c'est juste que du bonheur, un rappel nécessaire quand on se permet de donner des leçons aux autres... Les êtres humains ont trop tendance à oublier leur Histoire, j'en parlais il n'y a pas si longtemps avec un ami sur FB...

Ou l'on retrouve en plein centre du roman le personnage dont Cornwell a fait une lopette et un crevard, et ça, je n'arrive toujours pas à le lui pardonner... Looool ! Ce qui n'enlève strictement rien à l'excellence du bouquin ! Je vous jure que les personnages, ils sont vivants ! Vous avez envie à tour de rôle de les baffer, de leur dire de se réveiller et d'ouvrir les yeux, de les serrer dans vos bras pour les soutenir. Ils sont vivants, et terriblement humains, ô combien, mais c'est pas possible d'être aussi humains...

Bref, ce sont mes premiers bouquins de Cornwell, mais certainement pas les derniers, d'autant que le monsieur écrit de l'historique, précise d'une façon claire et honnête ce qu'il a repris ou pas et ce qu'il a "anachronisé" et pourquoi à la fin. Je suis profondément admirative et fan en seulement deux bouquins, les amis qui aiment ces genres (légendaires, historiques etc), précipitez-vous si vous ne le connaissez pas, c'est que du bonheur !


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On peut toujours compter sur Bernard Cornwell pour bourrer un roman d'aventures jusqu'à la gueule, et ce second tome de la série qu'il consacre à la légende arthurienne est fidèle à l'esprit du premier. Estomacs et âmes sensibles s'abstenir puisque le récit est aussi violent que sanglant. Et tant qu'on y est, défense d'entrer aux hygiénistes parce que les pages de "L'ennemi de Dieu" sont aussi pleines de boue, de crotte, de glaires, de cheveux sales, de corps malpropres, d'haleines fétides et de multiples parasites corporels. Voilà, j'ai prévenu.

Derfel Cadarn, notre héros, qui s'est hissé dans la société médiévale du Vème siècle à la force de son bras armé, réalise le prodige de rester un homme intègre et fiable malgré les moeurs ambiantes mais bon, ça, c'est jusqu'à ce que ses ennemis personnels s'approchent de sa femme et de ses enfants. Oui, parce que dans ce tome, notre oiseau fait son nid. Pour autant, Arthur, Tristan, Lancelot, Sagramor, Guenièvre, Galahad et compagnie sont toujours dans la partie. Il faut beaucoup de monde pour tailler en pièces du Saxon et lutter contre le christianisme.

Si j'ai apprécié retrouver tous les personnages mis en relief par le talentueux conteur qu'est l'auteur, j'ai davantage subi le rythme en dents de scie de ce volet. La narration est vraiment très dense et l'auteur développe de nombreux aspects de la vie de Derfel, jusqu'à la recherche de ses géniteurs et des Trésors magiques de Bretagne. Tout est lié, tout se tient mais j'ai quand même ressenti une forme de lassitude devant un canevas si bien ficelé. Je ne pense pas que cela m'empêchera de lire le dernier tome dans les semaines à venir mais je pourrais aussi bien en rester là sans états d'âme.


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Challenge PAVES 2020
Challenge ABC 2020 - 2021
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Quelle époque ! Quelle époque épique !
En un mot quelle saga ! Bernard Cornwell nous propose une version très éloignée de ce que nous avions l'habitude de consommer jusqu'à présent, un exemple parmi d'autres, qui aurait imaginé Lancelot ainsi transformé ?
Avec Derfel à la narration nous avons l'éclairage idéal, il est très proche d'Arthur ainsi que de tous les protagonistes de l'histoire, amis comme ennemis et nous naviguons entre réalité historique et libertés prises par l'auteur qui nous livre une fresque titanesque et intense.
Dans la lignée du tome un, nous avons toujours autant de bruit et de fureur, de drames et d'espoirs, du sang et des larmes, c'est grandiose. L'histoire suit son cours de façon logique et cohérente entre montée du christianisme (au dépens du paganisme), invasions saxonnes et ambitions délétères et destructrices.
J'ai apprécié le pouvoir des femmes dans une société paradoxalement patriarcale à travers de beaux portraits.
J'ai aimé également cette réflexion omniprésente sur la loyauté poussée jusqu'à l'absurde.
Il est aussi beaucoup question de gloire et de virilité dans cette saga, la réflexion politique y est également omniprésente avec la religion et les ambitions des uns et des autres.
C'est riche et simplement addictif, c'est brillant et c'est bien car il reste un dernier tome à savourer :)
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Comme si les temps n'étaient pas assez difficiles comme ça, il a fallu qu'en plus la sortie de "Kaamelott" au cinéma soit repoussée aux calendes grecques! O rage, ô désespoir, ô cruauté! Qu'on me laisse pleurer et tempêter!
Heureusement pour contrer le mauvais sort et adoucir (un peu) l'amertume, j'ai enfin réussi à mettre la main sur les deux derniers tomes de la "Saga du Roi Arthur" orchestrée de main de maître par son auteur Bernard Cornwell et ce ne fut pas sans mal ni difficulté. C'est à croire que les éditeurs français ont un problème avec ce romancier pourtant connu et reconnu outre-Manche pour ne pas rééditer certains de ses romans et m'avoir fait me sentir, une fois les précieux entre mes mains, comme Arthur se saisissant d'Excalibur la première fois et Galaad devant le Graal.
Autant vous dire que je me suis jetée dans leur lecture séance tenante, comme une affamée sur du pain après des jours de cendre et de famine. J'exagère moi? A peine!

"L'Ennemi de Dieu" constitue ainsi le second volet de la saga du Roi Arthur telle que l'a imaginée Cornwell, une saga à la sauce réaliste et qui s'inscrit au coeur de la Bretagne du Vème siècle et il est aussi réussi, voire meilleur, que "Le Roi de l'Hiver", chose d'autant plus remarquable pour moi que souvent dans les trilogies, les seconds tomes me paraissent toujours un peu plus faibles, déceptifs, que les deux autres.

Nous y retrouvons Derfel, l'un des compagnons les plus fidèles d'Arthur, devenu vieux et croupissant dans un monastère chrétien sous le joug de son ancien ennemi, l'évêque Samsum (je ne me lasse pas de me questionner sur ce qui l'a conduit là ce pauvre Derfel...et j'ai peur de ce que m'apprendra "Excalibur"). Pour passer le temps et lui faire plaisir, l'ancien brave raconte à sa jeune souveraine -Igraine- l'épopée d'Arthur et ressuscite pour elle les temps anciens qui furent ceux de sa jeunesse et de la gloire des Bretons; ces temps qui pour violents et sanguinaires qu'ils paraissent, furent aussi ceux d'un homme (trop) idéaliste qui parvint à unir sous une seule et même bannière tous les clans de la Bretagne pour la libérer de la menace saxonne pour un temps.
Le temps d'un rêve.
Seulement, le temps d'un rêve.

Le roman s'ouvre au lendemain de la bataille de Lugg Vale, sur laquelle se terminait "Le Roi de l'Hiver". Arthur en sort vainqueur et pour la Dumnonie et les royaumes bretons, cette victoire semble sonner les débuts d'une ère de paix. Hélas, c'est sans compter sur les hordes saxonnes plus belliqueuses que jamais, sur les chrétiens fanatiques et leur volonté de convertir -de gré ou de force- les païens et d'asservir les anciens dieux contre lesquels Merlin et Nimue entrent en guerre, quitte à plonger la Bretagne dans la guerre civile. C'est sans compter non plus sur les trahisons qui se tissent dans l'ombre mais tout près.

C'est noir, c'est violent, c'est sale, c'est désespéré. Il y a de la boue, il y a du sang. Des cris et des larmes. Des sacrifices, des abjections. C'est sauvage et presque terrible mais prenant, addictif, une réussite et ce sans doute pour plusieurs raisons.
Il y a la fluidité de l'écriture, il y a le rythme enlevé, échevelé du roman qui ne laisse aucun répit au lecteur, pour peu qu'il en réclame -ce qui ne fut pas mon cas-, il y a cette narration laissée à Derfel, personnage attachant et qui permet à la légende d'être racontée sous un angle inédit, il y les allers-retours de ce dernier entre son présent et le passé et cette manie qu'il a de nous torturer en annonçant sans les révéler les grands évènements à venir qui soulèvent autant de questions qu'ils apportent de réponses, nous condamnant ainsi à rester fidèles à son récit jusqu'à la fin. Il y a le respect global de la légende serti dans un cadre historique réaliste et vraisemblable et ce que veut en faire Igraine. Il y a les personnages traités avec beaucoup de complexité et de finesse. Il y a Arthur et ses faiblesses, mais tellement émouvant, tellement grand.
Enfin, il y a au milieu de tout le sang et la boue de l'épopée, des combats et des trahisons, cette mélancolie qui est pour moi indissociable de la légende arthurienne, ce regret lancinant de ce qui fut et qui n'est plus. du rêve fou de cet homme devenu légende qui ne fut qu'un mirage parce qu'il était trop droit, trop épris d'équité et parce qu'il croyait que les autres étaient comme lui.
On oublie souvent cet aspect là du mythe: Arthur a fini par perdre et les saxons et Mordred ont gagné.
C'est d'une tristesse sans fin mais c'est aussi ce qui le rend si grand.

Tout comme la défaite de Troie a rendu Hector plus immortel encore.

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De la réalité à la légende, le pas est immense à franchir. du fond du couvent chrétien où il croupit doucement, le moine Derfel conte à la belle reine Igraine les péripéties d'un temps révolu, celui de son seigneur et ami Arthur Pendragon qui parvint à réunir, pendant un bref mais merveilleux instant, toute la Bretagne sous sa bannière. Au début du deuxième volume de la « saga du roi Arthur », l'unicité de la Bretagne est encore un but lointain. Nous sommes au lendemain de la bataille de Lugg Vale qui concluait le tome précédent et, si Arthur victorieux domine d'une tête tous ses alliés, sa position n'en est pas moins fragile. A l'extérieur des frontières, les hordes saxonnes grondent et menacent, tandis qu'à l'intérieur, les chrétiens indisciplinés et intolérants menacent de replonger à tout moment le pays dans la guerre civile. Ainsi en est-il en Bretagne au début Ve siècle et ainsi en sera-t-il toujours, car, comme l'affirme le grand druide Merlin, les dieux aiment le chaos et ne se complaisent que dans le sang et la fureur. le seul moyen de les apaiser serait de retrouver le Chaudron de Clyddno Eiddyn, relique sacrée dont la puissance restaurera la magie en Bretagne et chassera à jamais chrétiens et envahisseurs de ses terres.

Très bonne suite que ce second tome ! Si le premier opus péchait par un début longuet, celui-ci démarre sur le chapeau des roues, nous immergeant tout de suite dans l'ambiance sauvage et barbare de cette Bretagne en devenir. Certes, le scénario s'avère un poil prévisible, mais les événements s'enchaînent bien et le tout reste constamment divertissant. Je serai bien en peine de juger de la véracité historique de l'ensemble, ne connaissant foutrement rien à cette période de l'Histoire de l'Angleterre, mais, à défaut de véracité, Cornwell parvient à donner une impression de vraisemblance tout à fait satisfaisante à son récit, ce qui n'est pas rien. Les personnages sont charismatiques et assez finement traités, bien que l'on puisse déplorer un soupçon de manichéisme – les chrétiens sont quand même très majoritairement de gros bâtards. D'autres râleront peut-être contre le Lancelot-bashing éhonté de l'auteur, mais, n'ayant jamais eu la moindre sympathie pour le personnage, je m'en tamponne personnellement le coquillard. Bref, une belle et inventive variation autour d'un mythe intemporel, à mi-chemin entre l'heroic fantasy et le roman historique. Espérons que le troisième et dernier tome se révélera aussi réussi.
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La Bretagne se prépare à nouveau à la guerre, les Saxons sont aux frontières.
Pendant qu'Arthur crée des alliances entre les Rois, Merlin emmène quelques hommes « fous » à la recherche des 13 trésors de la Bretagne.
Derfel, notre narrateur, qui entretemps a trouvé l'amour auprès de Ceynwin, la princesse du Powys qui a refusé un mariage avec Lancelot, l'accompagne avec quelques lanciers.
De leur étrange voyage, ils ramèneront le plus important des trésors, le Chaudron.
Dès leur retour, la guerre contre les Saxons reprend. Arthur défait les troupes d'Aelle, le grand Roi saxon, père de Derfel, il se tourne pour abattre Cerdric l'autre Roi Saxon mais Lancelot, par calcul, a signé une alliance avec le saxon et enlève ainsi à Arthur une victoire totale.
La paix s'installe en Bretagne, seuls des troubles d'abord mineurs apparaissent ça et la.
Ils sont dus à la nouvelle église chrétienne qui veut imposer sa religion et faire disparaître les anciens Dieux.
Mordred est devenu Roi, mais Arthur reste maître des armées.
Arthur est envoyé par le Roi arrêter un pauvre vieux prêtre aux frontières du royaume, Derfel l'accompagne.
Dés leur départ, les troubles commencent, la révolte est menée par Lancelot allié à Cerdric, Mordred et les adeptes de la nouvelle religion. Ils font courir le bruit qu'Arthur et Derfel sont morts et massacrent tous leurs partisans et familiers.
Arthur mènera le combat et écrasera ses ennemis…mais il apprendra alors la trahison de Guenièvre.
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Un tome 2 toujours aussi bon que le premier. J'adore vraiment cette trilogie qui revisite le mythe arthurien de façon très réaliste.
Ont continue de suivre Derfel ami d'Arthur. Ancien esclave saxon devenu guerrier de Bretagne puis seigneur. Ont continue aussi à détester Lancelot le serpent (dixit Derfel) et Guenièvre.
Recherche de trésors perdus, guerre avec les Saxons et j'en passe. Pas le temps de s'ennuyer avec Cornwell.
A bientôt pour la fin avec un tome 3 qui va être je le pense, une pépite.
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