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Critique de Pecosa


Où l'on fait connaissance de Richard Sharpe, officier britannique du 95 d'Infanterie, et héros de 22 romans d'aventure du britannique Bernard Cornwell.
Homme de condition modeste, Sharpe a trouvé dans l'armée une nouvelle famille et s'illustre sur les champs de bataille, tant par son courage que par ses qualités de stratège et de meneur d'hommes.
Lucide, Sharpe ne se fait aucune illusion quant à ses possibilités d'avancement car il est dans l'impossibilité financière d'acheter une charge de capitaine. de plus, son franc parler et son sens de la justice lui causent des ennuis avec sa hiérarchie. Ainsi apparaît « el fusilero Sharpe », le rebelle au coeur noble et généreux.

En Espagne, l'écrivain Benito Pérez Galdós avait évoqué dans ses Episodes nationaux la Guerre d'Indépendance (Bailén, Gerona …) en mêlant personnages historiques et personnages de fiction.
La série des Sharpe nous permet de nous plonger dans la guerre du côté des Britanniques, et le moins que l'on puisse dire, c'est que dans ce premier roman, les Espagnols sont vaguement présents, mais jugés très incompétents. Quant aux Français, ils sont un ennemi sans visage, à battre coûte que coûte.
Nous sommes en juillet 1809, à la veille de la bataille de Talavera de la Reina, qui se déroule les 26 et 27 juillet près de la ville de Tolède et qui signera le désamour entre les Espagnols et leurs alliés britanniques.
L'enjeu de cette confrontation est de taille pour Sharpe qui doit laver son honneur et prendre sa revanche. Il rêve de s'emparer de l'aigle impériale, l'étendard de la Grande Armée protégée jusqu'à la mort par les Français.

Avec L'aigle de Sharpe, le lecteur vit son baptême du feu. Il s'entiche du fougueux lieutenant, fait connaissance de ses amis, déteste ses ennemis, suit ses mésaventures sentimentales avec une belle Portugaise inaccessible, et participe à la vie quotidienne d'une armée suivie d'une cohorte de civils (lingères, cantinières, prostituées, femmes de « confort», enfants…)
La série s'annonce prometteuse, savant mélange d'épique et de romanesque, où la description saisissante des batailles côtoie la romance la plus agréable. Quant aux libertés prises avec la grande histoire, Bernard Cornwell s'en explique en fin de volume. de toute façon, on s'en moque un peu, et on regrette même que Richard Sharpe ne soit qu'un personnage de fiction.
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