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Critique de caml


On peut raisonnablement se demander pourquoi les thrillers de Patricia Cornwell ont autant de succès. le style n'est ni beau ni original, la narration est décousue, les dénouements sont bâclés, les détails technologiques sont risibles même replacés dans le contexte de l'époque, et les personnages sont agaçants. Que reste-t-il alors ? Et surtout, pourquoi en suis-je malgré tout ça à mon huitième roman de la série ?

J'y vois trois raisons : la première est que les intrigues impliquent des tueurs fous furieux, ce qui est toujours assez captivant. La seconde est que c'est très facile à lire. du coup entre deux bouquins plus compliqués, ça fait une pause neurones. La troisième est qu'on fini malgré nous par s'attacher à Marino, Scarpetta et Lucy… On lit un premier roman par curiosité et on se dit que c'est médiocre. Quelques mois plus tard on tente un second… on n'est toujours pas épaté mais persiste cette curiosité de lire des histoires de serial killers… et au final on se retrouve à lire toute la série.

Pour en arriver à ce tome, Mordoc, qui est mon préféré de la série jusqu'à présent. J'ai trouvé le sujet intéressant et terrifiant : un tueur fou tente de répandre un virus mortel très contagieux. Les notions de contamination à grande échelle et d'isolement de la population sont plutôt bien traitées, ça se lit tout seul et il est même difficile d'en décrocher, malgré l'écriture très moyenne...
Rien d'autre à ajouter : tout ce que j'ai dit plus haut s'applique également à ce roman, mais le sujet m'a intéressé et j'ai au final passé un bon moment.
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