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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 16 sur 26

Jean Esch (Traducteur)Andrea H. Japp (Traducteur)
EAN : 9782848930640
503 pages
Les Deux Terres (18/03/2009)
3.59/5   321 notes
Résumé :
Oscar Bane a exigé son admission dans le service psychiatrique de l’hôpital de Bellevue. Il redoute pour sa vie et prétend que ses blessures lui ont été infligées au cours d’un meurtre ; meurtre qu’il nie avoir commis.
Il ne se laissera examiner que par Kay Scarpetta, médecin légiste expert, l’unique personne en qui il ait confiance. À la demande du procureur, Jaimie Berger, Kay se rend à New York City et entreprend cette enquête avec son époux Benton et sa n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Rien que sur la page de garde, mon regard bloque sur le nom du traducteur de cet ouvrage de Patricia Cornwell : Andréa H. Japp. Ce n'est pas n'importe qui !
Pour le reste, le poids et l'épaisseur de ce nouveau volet des affaires criminelles auxquelles participe le docteur Kay Scarpetta m'inspire plutôt confiance.

Je sais que je ne suis pas au fait de tous les détails de la saga car j'ai beaucoup papillonné et surtout je ne les ai pas tous lus. Pour couronner le tout je ne suis même pas certaine d'avoir lu dans l'ordre chronologique les exemplaires qui m'étaient tombés dans les mains. Cependant, comme pour une bonne série télévisée, je sais que je pourrai apprécier sans encombre l'intrigue principale. Les autres éléments ayant trait à l'évolution des protagonistes récurrents ne me sont pas familiers mais non plus totalement opaques. Patricia Cornwell donne au fil des pages assez d'éléments pour raccrocher notre wagon au train principal même s'il reste quelques zones d'ombres. Cette capacité à faire en sorte de ne laisser aucun lecteur sur le bord de la route permet sans doute à l'écrivain de rallier sans cesse des nouveaux fans à sa cause. Bravo !

Pour vous mettre tout de suite dans l'ambiance et l'univers de Kay Scarpetta, Patricia Cornwell ne tournera pas autour du pot. « Scarpetta » débute ainsi :
« de la matière cérébrale collait aux manches de la blouse maculée de sang que portait le docteur Kay Scarpetta, évoquant des flocons d'ouate. Les scies Stryker stridulaient, l'eau tambourinait dans les éviers et de la poussière d'os s'élevait en volutes comme une farine très fine. Trois des tables étaient occupées. D'autres cadavres allaient arriver sous peu. C'était mardi, le 1er janvier, jour de la nouvelle année. »
Si j'étais mauvaise langue, je rajouterais à ce paragraphe « Bonne année et bonne santé, surtout ! ». Cependant ce serait hors contexte et n'aurait juste pour signification que mon aversion toute personnelle pour les voeux du nouvel an.

Pour en revenir au sujet initial, il faut avouer que le décor est planté en quelques phrases simples mais efficaces. le reste de l'ouvrage ne perdra jamais ce caractère efficient. L'expérience propre de Patricia Cornwell dans ce type d'affaire n'étant certainement pas étrange à cette caractéristique stylistique. Cela confère toutefois un parfum d'authenticité à « Scarpetta » et n'apporte aucun discrédit à cette saga littéraire.

Les habitués devraient y trouver leur compte mais les novices ne seront pas en reste.
Comme toujours, et je fais appel à ma maigre connaissance de l'oeuvre de Patricia Cornwell des sujets d'actualité (pas toujours immédiate à cause du temps d'écriture et de traduction) et de société sont abordés en plus ou grâce à l'intrigue policière au coeur de l'ouvrage.

A suivre...
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La 4ème de couverture :

Oscar Bane a exigé son admission dans le service psychiatrique de l'hôpital Bellevue. Il redoute pour sa vie et prétend que ses blessures lui ont été infligées au cours d'un meurtre ; meurtre qu'il nie avoir commis. Il ne se laissera examiner que par Kay Scarpetta, médecin légiste expert, l'unique personne en qui il ait confiance. A la demande du procureur, Kay se rend à New York City et entreprend cette enquête (...). Elle n'est sûre que d'une chose : une femme a été torturée et tuée, et d'autres morts violentes sont à craindre. Kay se lance et très vite une vérité s'impose : le tueur anticipie avec précision où se trouve sa proie, ce qu'elle fait, et pire encore, les avancées des enquêteurs. Kay Scarpetta devra faire face à l'incarnation du mal...

Mon avis:

Sentiments mitigés à la fin de la lecture de ce livre, je le trouve meilleur que les 2 précédents du même auteur, mais récemment quelqu'un qui débute la série des Scarpetta me parlait de ses impressions, et cela m'a rappelé comme j'avais aimé lire ces livres, comme ils me capturaient pour ne plus me lâcher jusqu'à la fin, comme je prenait plaisir à chercher l'assassin et à me tromper parfois, comme j'étais captivée par la progression de l'enquête... (même à la 2ème lecture)
Dans les 2 précédents (même s'il faudrait que je les relise pour pouvoir en parler plus longuement), j'ai eu l'impression d'avoir été oubliée sur le bord de la route par l'auteur, je ne sais pas vraiment comment expliquer ça... Déjà j'avais plus l'impression de lire un roman qu'un polar, l'enquête démarrait très tardivement et l'histoire était fini avant d'avoir commencée . Sans qu'il y ai cet enchevêtrement de preuves, de soupçons et de découvertes qui font qu'on prend tant plaisir à suivre cette enquête criminel.
Celui-ci est quelque part entre les deux, la première moitié est vraiment trop longue à démarrer et peu captivante, mais à la moitié du livre, j'ai vraiment retrouvée la Cornwell que j'aime, celle qui me donne envie de ne plus lâcher le livre tant qu'il n'est pas fini !
Je me demande si c'est l'auteur qui s'essoufle ou son personnage ? Peut-être la demande est-elle si forte qu'elle continue d'écrire sur Scarpetta alors qu'elle n'a plus tant à en dire... Elle a pourtant écrit plusieurs autres livres avec d'autres personnages, peut-être aurait-elle du persister dans cette voie pour y trouver un nouvel élan ? C'est vrai qu'on prend plaisir à retrouver les personnages qu'on connait, mais dans les derniers livres, je trouve qu'il se dégage un sentiment bizarre entre l'auteur et Scarpetta, comme si Cornwell prenait moins plaisir à écrire sur elle, ce qui expliquerait que je prenne moins plaisir à la lire...
Sur l'histoire elle-même, pas grand chose à dire de plus que l'introduction de la 4ème de couverture, (c'est un polar, donc mieux vaut ne rien dévoilé), si ce n'est que je trouve que dire que « Scarpetta fait face à l'incarnation du mal » est un tantinet exagérée (ou peut-être ai-je trop lu de polar et de thriller pour être encore choquée par les agissements de l'assassin...).
Ce qui me surprend, c'est que dans ce livre qui se nomme pourtant « Scarpetta », il n'y a pas une seule vrai scène d'autopsie, c'est pourtant la marque de fabrique du personnage, ce qu'on aime, cette façon si différente de découvrir ce qui est arrivé à la victime !

Pour conclure, je dirais que même si j'ai cette fois vite deviné qui était l'assassin, et que je trouve ce livre encore bien en-dessous de ce dont Corwell est capable, je dois dire que je le trouve quand même bien meilleur que les deux précédents, et que la deuxième partie m'a vraiment redonné plaisir à lire cet auteur (il faut vraiment que je me refasse la série depuis le début dès que j'aurais le temps...).
Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Kay Scarpetta se fait vieille, il serait temps pour elle de laisser la main à sa nièce. J'aime beaucoup l'auteure mais là, c'était too much, trop de détails, trop de facilité dans ce roman qui ne se renouvelle pas dans la façon dont il est construit. Un type victime d'une tentative de meurtre débarque à l'hôpital psychiatrique, il ne se laissera examiner que par Scarpetta, s'enchaîne alors une enquête comme d'habitude avec des fausses pistes, comme d'habitude face à « l'incarnation du mal », bref, un tome déjà lu et relu, pour moi ce tome marque bien le moment où l'auteure arrive au bout de son personnage fétiche.
Je ne vais pas tergiverser trop longtemps sur ce livre, si ça n'avait pas été un Cornwell je ne l'aurais pas fini pour être franc. Si on approfondi les personnages dans ce tome, son intérêt est moindre par rapport à ses premiers et l'intrigue ne se démarque en rien.
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Oscar Bane, soupçonné du meurtre de sa petite amie Terri, clame son innocence et réclame la présence de Kay Scarpetta pour relever sur lui tous les indices qui le conduiront à prouver son innocence.
J'ai trouvé l'idée amusante...ce patient est bien vivant et Scarpetta a plutôt l'habitude de s'occuper de clients bien moins remuants.

Comme le nom du bouquin l'indique, l'héroïne est au centre de l'histoire et Scarpetta risque de perturber les nouveaux lecteurs de Patricia Cornwell car ce livre, bien qu'adoptant le style classique du roman policier, est plus un état des lieux des relations entre Scarpetta et tous les habitués des précédents livres.
On retrouve Scarpetta, Benton, Lucie et Marino beaucoup plus sombres et donc plus intéressants. J'ai d'ailleurs bien aimé la tournure que prend le personnage de Marino.

J'ai été ravie de retrouver La Patricia Cornwell d'il y a quelques années. J'ai quand même du mal à comprendre pourquoi ses romans sont d'une qualité très inégale, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec elle. En tout cas, pour les fans de Cornwell, foncez ! Scarpetta est de bonne facture. L'écrivain a non seulement revitalisé sa série, mais lui a donné une vie et une profondeur qu'elle n'avait jamais auparavant.

A noter qu'au travers de ses personnages, Patricia Cornwell nous livre sa théorie sur le suicide de Marylin Monroe. Je me suis demandé si elle n'allait pas nous "refaire le coup" de la biographie comme Jack l'éventreur et entamer des recherches sur ce décès. Ce serait très intéressant non ?

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Début de lecture un peu difficile puisqu'il y avait pas mal de temps que j'avais lu le volume précédent celui-ci et que je ne comprenais plus rien à ce qui s'était passé dans la vie des personnages principaux.
J'ai été un peu perturbée au début également par les dialogues assez ambigu entre Scarpetta et Oscar et entre Benton et sa psy mais passé quelques pages c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Lucy, Benton et Marino.
Je trouve cependant que le dénouement de l'histoire arrive un peu trop vite, j'ai un peu eu l'impression que l'auteure avait eu son quota de page et qu'elle avait dû précipiter la fin.
Pour Lucy aussi j'ai eu un peu de mal à croire en sa "résurrection ", n'aurait-il pas mieux valu qu'elle meure?
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Nous voilà revenus à notre point de départ. Vous discutez donc avec Kay ce matin, alors que vous savez depuis des heures ce qui traîne sur Internet. Cependant vous ne dites rien. Au demeurant, vous n’avez toujours rien divulgué. Franchement, je ne crois pas que le problème soit le besoin d’une conversation en tête-à-tête. Car, malheureusement, il existe une probabilité non négligeable qu’elle l’apprenne par quelqu’un d’autre, si ce n’est déjà fait.
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La salle de morgue était située au niveau inférieur par commodité.
[...]
Scarpetta avait toujours éprouvé de la compassion pour les proches qui garderaient cette image, la dernière de l'être aimé. Dans toutes les morgues qu'elle avait dirigées, la vitre était en verre incassable. Les salles réservées à cette ultime visite étaient accueillantes, avec une touche de décoration comme des peintures de paysages, des plantes, et ceux qui restaient seuls et perdus n'étaient jamais abandonnés à eux-mêmes.
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Elle aurait pu faire sentir à Marino lorsqu'elle avait pris son poste de médecin expert de Virginie et qu'il s'était appliqué à lui rendre la vie impossible, agissant comme un méchant petit garçon qui a le béguin.
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- Qui pourrait faire une telle chose ?
- C'est toujours ceux auxquels on ne pense pas, rétorqua-t-il. Soit parce qu'ils connaissent la victime, soit au contraire, parce qu'ils ne la connaissent pas.
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Lucy était si consciente du moindre mouvement du procureur, du mot le plus anodin qu'elle prononçait, de la plus infime odeur qui émanait d'elle, qu'elle aurait tout aussi bien pu être sous LSD, du moins si elle se fiait à ce qu'elle en avait lu: accélération du rythme cardiaque, augmentation de la température corporelle, mélange des sensations. On entendait les couleurs et on voyait les sons.
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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