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Critique de emeralda


Rien que sur la page de garde, mon regard bloque sur le nom du traducteur de cet ouvrage de Patricia Cornwell : Andréa H. Japp. Ce n'est pas n'importe qui !
Pour le reste, le poids et l'épaisseur de ce nouveau volet des affaires criminelles auxquelles participe le docteur Kay Scarpetta m'inspire plutôt confiance.

Je sais que je ne suis pas au fait de tous les détails de la saga car j'ai beaucoup papillonné et surtout je ne les ai pas tous lus. Pour couronner le tout je ne suis même pas certaine d'avoir lu dans l'ordre chronologique les exemplaires qui m'étaient tombés dans les mains. Cependant, comme pour une bonne série télévisée, je sais que je pourrai apprécier sans encombre l'intrigue principale. Les autres éléments ayant trait à l'évolution des protagonistes récurrents ne me sont pas familiers mais non plus totalement opaques. Patricia Cornwell donne au fil des pages assez d'éléments pour raccrocher notre wagon au train principal même s'il reste quelques zones d'ombres. Cette capacité à faire en sorte de ne laisser aucun lecteur sur le bord de la route permet sans doute à l'écrivain de rallier sans cesse des nouveaux fans à sa cause. Bravo !

Pour vous mettre tout de suite dans l'ambiance et l'univers de Kay Scarpetta, Patricia Cornwell ne tournera pas autour du pot. « Scarpetta » débute ainsi :
« de la matière cérébrale collait aux manches de la blouse maculée de sang que portait le docteur Kay Scarpetta, évoquant des flocons d'ouate. Les scies Stryker stridulaient, l'eau tambourinait dans les éviers et de la poussière d'os s'élevait en volutes comme une farine très fine. Trois des tables étaient occupées. D'autres cadavres allaient arriver sous peu. C'était mardi, le 1er janvier, jour de la nouvelle année. »
Si j'étais mauvaise langue, je rajouterais à ce paragraphe « Bonne année et bonne santé, surtout ! ». Cependant ce serait hors contexte et n'aurait juste pour signification que mon aversion toute personnelle pour les voeux du nouvel an.

Pour en revenir au sujet initial, il faut avouer que le décor est planté en quelques phrases simples mais efficaces. le reste de l'ouvrage ne perdra jamais ce caractère efficient. L'expérience propre de Patricia Cornwell dans ce type d'affaire n'étant certainement pas étrange à cette caractéristique stylistique. Cela confère toutefois un parfum d'authenticité à « Scarpetta » et n'apporte aucun discrédit à cette saga littéraire.

Les habitués devraient y trouver leur compte mais les novices ne seront pas en reste.
Comme toujours, et je fais appel à ma maigre connaissance de l'oeuvre de Patricia Cornwell des sujets d'actualité (pas toujours immédiate à cause du temps d'écriture et de traduction) et de société sont abordés en plus ou grâce à l'intrigue policière au coeur de l'ouvrage.

A suivre...
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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