Une peine d'exception

Ronnie Joe Waddel doit mourir sur la chaise électrique. Kay doit vérifier que Waddel est bien déclaré mort.
Or, on retrouve, lors de cette même nuit, un gamin mutilé dans une benne à ordure. Les premiers indices font apparaître les empruntes de Waddel.
Un vrai roman policier cette fois !!
Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tète la première dans ce livre pour en connaître le dénouement.
J'ai apprécié
Bonne lecture à vous

Cet opus de la série Kay Scarpetta est un peu différent des trois précédents. Il va moins se focaliser sur les victimes et ce qu'elles ont subi et ne va pas retracer le portrait psychologique d'un tueur à partir d'indices scientifiques. Il intéresse plutôt à démêler un sombre complot. Bien construit, ce thriller accroche l'attention et se dévore d'une haleine. Jalon essentiel de la saga, il m'a cependant moins plu que les autres à cause de l'affaiblissement des aspects médicaux légals. Toutefois la scène où ils font paraître le sang dans la maison de Robyn Naysmith est fascinante et glaçante, les réflexions sur la peine de mort intéressantes et la naissance de l'amitié entre Marino et Lucy très bien amenée. Les personnages sont toujours aussi attachants et leur évolution sonne très juste. Une série de haute qualité qui fait froid dans le dos.

Ma petite mécanique qui roule bien.


Il ne faut pas se le cacher, les Kay Scarpetta, c'est toujours le même schéma, et c'est pour cela que je les lis en mode détente complet. Qui plus est, c'est une relecture et je ne m'en lasse pas. Je me souviens aussi parfaitement des vacances où je l'avais lu la toute première fois. Comme toujours, en Corse, comme toujours à la plage et même recroquevillée dans mon plaid, le plaisir est toujours là. Et il faut dire qu'on en a pour notre argent dans cette épisode car nous avons : le retour de Lucy qui a bien grandi et qui donne les quatre vérités à sa tante, pas une mais trois intrigues qui se regroupent à la fin, un piratage d'ordinateur, un pétage de plomb, et Marino qui s'inquiète pour Scarpetta.

Bref, c'est comme se refaire inlassablement la même recette de cookies que me préparait ma maman pour le goûter. On peut le lire quasiment les yeux fermés mais on aime toujours. Alors vous allez me dire que je vais me lasser à force. Que nenni. Evidemment, si je me lisais tous les Kays Scarpetta d'un coup d'un seul, les répétitions m'énerveront au plus haut point. Mais la recette de cette saga, c'est comme les cookies, il faut en prendre par ci par là et vous ne serez jamais écoeurés.


On découvre tout de même quelques petites réflexions données sympathiquement par l'auteur.

La toute première réflexion, c'est bien entendu sur la famille. Kay a une mère qui veut être omniprésente, une soeur qui n'aime personne à part elle même, une nièce qui elle a du coup un gros problème d'amour et Kay qui est en deuil de Mark, son grand amour, et qui a un manque d'enfant, manque qu'elle arrive à combler avec le lien qu'elle a avec sa nièce. Mais depuis le décès de Mark, elle s'est éloignée d'elle et Lucy va bien nous le faire sentir en répondant présente pour aider sa tante préférée mais en lui claquant comme il faut ses quatre vérités. Ce qui fera avancer Kay.

On a aussi une réflexion quelque part sur le port d'armes aux Etats Unis et sur la peine de mort. C'est vraiment époustouflant car la réflexion de Patricia Cornwell se fait sans prise de position. Elle nous montre juste à sa manière comment les Américains la perçoivent et je dois dire que cela fait froid dans le dos.

Enfin, nous avons aussi les dérives du système, entre piratages informatiques, désinformation par les médias, manipulations politiques pour trouver un bouc émissaire. Ce qu'encaisse notre médecin légiste et comme toujours à la limite de l'exagération mais c'est pour montrer à quel point c'est une femme forte, il ne faut pas l'oublier.

En bref : bien contente de l'avoir relue. Ma mémoire s'est rafraichie. Je pense que vous en aurez un autre dans le courant du mois, surtout s'il fait beau le temps d'un week end (il faut rentabiliser le jardin, n'est-il pas?)
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C'est la première fois que je me lance dans la lecture d'un roman de Patrica Cornwell. Et je dois dire que je ne suis pas déçue : l'ambiance du livre m'a beaucoup plu, les personnages sont attachants.
L'intrique est bonne : tous les ingrédients sont là pour un bon thriller.

On apprend au tout début de ce quatrième opus de la série Scarpetta, que Mark, son amant, est mort, ça tombe bien je ne les voyais pas faire leur vie ensemble. Scarpetta, mélancolique, doit autopsier le corps d'un condamné à mort et tenter de comprendre les liens qui existent entre cette affaire et le meurtre d'un enfant. Lucy a grandi et est devenue un petit génie de l'informatique qui aide sa tante à résoudre un problème de piratage qui semble sans lien avec l'affaire principal mais qui va se révéler connexe.

On appelle le Dr Kay Scarpetta, l'héroïne et narratrice, pour une autopsie programmée d'un meurtre programmée : Ronnie Joe Waddel, le cruel assassin d'une vedette de télévision, Robyn Naismith. Susan, l'assistante de Kay, enceinte, réagit étrangement depuis quelques temps. Elle refuse d'être mentionnée sur le rapport, à l'occasion d'une autre autopsie, dont le mode opératoire ressemble à celui du criminel exécuté, elle fait un malaise, puis démissionne... Des papiers disparaissent... Avec l'aide de sa nièce Lucy, en vacances chez elle, Kay se rend compte que ses documents ont été piratés. Sa route croise d'autres meurtres, et toujours les empreintes du criminel exécuté. Est-ce vraiment lui qu'elle a autopsié ? Les empreintes n'ont pas été relevées par Susan, ou ont disparu du dossier. Or Susan ne pourra plus répondre à ses questions : elle meurt assassinée dans une voiture. Et l'étau se resserre autour de Kay quand l'époux dépensier de Susan accuse l'ancienne patronne de sa femme de l'avoir harcelée.

J'avais prévu de libérer ce livre étiqueté en BookCrossing sans le lire : c'est un auteur dont je vois le nom partout au-dessus de couverture peu avenantes. Puis la quatrième de couverture, laissant subodorer une erreur judiciaire m'a tentée. J'ai dû passer au-dessus de description de plaies cruelles, de détails immondes (je ne ferai quand même pas de ce genre de livres mon ordinaire, ça doit bloquer la cervelle en mode misanthrope) pour goûter à une intrigue parfaitement dosée dont les ficelles se resserrent doucement et dans des directions difficiles à prévoir avant le dernier quart du livre, et avec une grande sûreté !

Je suis juste un peu frustrée d'avoir mal compris la connexion entre Waddell et un personnage qui surgit vers la fin du roman. Je ne sais dire si c'est parce que j'ai zappé un détail ou s'il manquait un explicitation. Bref.
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Tres bonne intrigue, bien construite et tres prenante. Je n'avais pas de souvenirs marquants des enquêtes de Kay Scarpetta mais celui là, je l'ai trouvé tres bon.

Mon premier roman de Patricia Cornwell et il était temps d'y remédier. Une intrigue stupéfiante, des péripéties au rendez-vous, bref j'ai beaucoup aimé.
Pour ne rien gâcher, derrière le premier abord thriller, on trouve aussi du "fond" sur l'Amérique et ses valeurs.

Une valeur sur en matière d'intrigue policière. Comme toujours, le style est sur et bien mené. J'ai vraiment passé un bon moment, on est pris très vite dans l'histoire et le suspens est au rdv.

Une très chouette intrigue, à tiroirs et rebondissements. Un vrai régal.