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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans son vingtième roman, Kay Scarpetta est toujours dans le domaine des cadavres avec son coéquipier et fidèle Pete Marino. Après avoir été renvoyée du F.B.I sa nièce Lucy est devenue une hackeuse experte. Benton son mari est toujours profileur au F.B.I .Scarpetta reçoit un message assez détestable qui pourrait correspondre à la disparition de la célèbre paléontologue disparue, qui travaillait sur des ossements de dinosaures au fin fond du Canada. Appelée pour aller repêcher un cadavre de femme Scarpetta va se retrouver devant un tueur en série très intelligent. Les indices semblent établir un lien avec deux autre cadavres. La médecine légale la plus pointue sera sollicitée pour pouvoir arrêter ce fou.

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Kay doit témoigner au tribunal pour la défense car elle a été assignée suite à un mail envoyé au procureur concernant la possibilité d'un cadavre. Elle trouve que son lieu de travail ne correspond plus à ce qu'elle en attend. Personne ne respecte les règles. Cela l'énerve d'autant plus qu'elle a reçu une vidéo de ce qui semblerait une femme, une paléontologue éminemment émérite avec la photo d'une oreille coupée. Pourquoi ? Que lui veut-on ? Est-elle menacée ?

Kay doit aller récupérer le cadavre d'une femme qui a séjourné dans l'eau et qui est lestée d'un énorme poids. Elle doit faire attention car une tortue s'est prise dans les filets et elle ne doit pas la blesser et récupérer le cadavre en un seul morceau.

Kay a toujours été une femme malmenée par les avocats de la défense, par les juges, par certains enquêteurs et là, c'est vraiment la première fois que c'est aussi intense. On lui reproche, en grande partie, son métier et surtout qu'elle soit aussi instruite, qu'elle tente de ne rien laisser passer. Pour Kay, le boulot c'est pratiquement toute sa vie. Elle veut donner aux morts une chance de tout révéler pour qu'ils puissent enfin trouver la paix. Et le cadavre de cette femme repêchée en fait partie. Elle préfère commencer à trouver des réponses et se mettre en retard. Car un corps mort n'attend pas. Pour cela, Patricia Cornwell nous donne tous les détails nécessaires.

Avec Patricia Cornwell, tous les sujets sont maîtrisés de bout en bout, la médecine légale et ses dernières avancées, le profilage et les enquêtes du FBI, les lois aux Etats-Unis, notamment celle où l'accusé peut demander à être mis face à son accusateur, même si les mots écrits ne lui étaient pas forcément destinés. Il faut faire attention à qui on parle, comment on parle car tout peut être très vite détourné pour en faire profiter quelqu'un. Patricia Cornwell pointe les dangers des réseaux sociaux car on ne sait pas qui est la personne qui se trouve derrière un écran. Quand on est enquêteur, cela peut donner lieu à des situations où la mise en cause est vite faite, pareil pour tous ceux qui travaillent pour la justice. Il y a également la dénonciation du pouvoir de l'argent et des médias.

Dans Vent de glace, on retrouve tous les personnages récurrents comme Benton, Marino, Lucy. Cette dernière cache autant sa vie privée mais est très protectrice envers ceux qu'elle aime. Comme d'habitude, Kay ne préfère pas savoir comment elle obtient ses informations. Marino est égal à lui-même. Il semble revenir vers ses mauvais penchants. Mais c'est un personnage haut en couleur que j'aime beaucoup. Il est jaloux de Benton et des hommes qui gravitent autour de Kay. Benton reste cet homme froid mais aussi amoureux et foncièrement jaloux. Surtout qu'il se rend compte que Kay joue un peu avec le feu. Elle est dans une période de séduction. Elle se rend compte que les petits jeunes lui font de l'effet et inversement mais que eux cherchent avant tout à toucher la gloire de Kay, si je peux l'exprimer ainsi. le couple formé par Benton et Kay est en danger. Arriveront-ils à faire front, à en discuter car l'un et l'autre sont complexes.

Patricia Cornwell a toujours cet art du détail et pour tout. Il vaut mieux pour expliquer les autopsies, les enquêtes, les tueurs. Mais l'art du détail se révèle également dans la description de Boston, de ses alentours.

Je ne me rue pratiquement plus sur les enquêtes menées par Kay Scarpetta, comme j'avais pu le faire auparavant. Pourquoi ? Car la plume de Patricia Cornwell est beaucoup moins incisive même si depuis deux ou trois opus c'est beaucoup mieux. Vent de glace ne déroge pas à la règle. C'est bien sans être franchement transcendant. Peut-on se fatiguer d'un auteur ? Vraisemblablement. Pourtant tous les ingrédients qui ont fait le succès de Patricia Cornwell sont là, des morts inexpliquées, des personnages hauts en couleur et toujours ceux qui font la trame de ses romans. Mais qu'est-ce qui cloche ? Des romans qui apportent peu ou pas le frisson comme c'était le cas auparavant. Ils sont beaucoup moins centrés sur les tueurs qui menacent Kay et tous ses proches. C'est une bonne petite enquête qui fait son effet mais sans plus. Elle me laisse un peu froide et je ne suis plus autant sur le qui-vive.

Et pour finir, retrouvons nous autour de la table de Kay qui a préparé un bon repas pour tous ceux qu'elle aime et qui font partie de sa famille.
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Vent de glace est le 20eme volume de la série Kay Scarpetta.... je pense avoir lu les 19 volumes précédents même si en parcourant la liste certains souvenirs de lecture me semblent bien flous.

Honnêtement pour certains de ces livres, et notamment les plus récents, le souvenir qui me revient c' est surtout un peu de déception compte tenu des pages trop nombreuses consacrées à des questions techniques et scientifiques.

Heureusement dans son dernier ouvrage P.Cornwell a limité les détails techniques pour se recentrer sur les personnages Kay, Marino, Benton et Lucy. On retrouve même à la fin du livre une Kay dans sa cuisine préparant des pizzas !



Kay est toujours aussi brillante puisque en moins de 48 heures, après avoir repêché le cadavre d'une femme, elle réussit à trouver un lien entre cette femme et la disparition (et décès) de deux autres femmes. elle est aidée par Benton (beaucoup), par Lucy (un peu) ; Quant à Marino il est mis en retrait par le FBI car ayant cru tweeter avec l' une des victimes, il avait en fait été en contact avec son meurtrier.



j'espère que dans les prochains livres nous continuerons de retrouver l'ambiance et la Kay des premiers livres de la série.



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Comme toujours un livre passionnant et haletant. Kay Scarpetta toujours au summum de ses compétences professionnelles, mais toujours engluée dans ses sentiments envers ses proches. J'ai trouvé la fin très baclée...tout allant trés vite.
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Retrouver Kay Scarpetta, c'est un peu retrouver une vieille copine.
J'ai l'impression et qu'elle et moi vieillissons au même rythme avec nos hauts et nos bas. Parfois, elle m'agace un peu car elle en fait trop, elle dilue un tantinet ce qu'elle me raconte et j'ai envie de lui dire d'aller à l'essentiel ; à d'autres moments, je suis scotchée à ses écrits dès les premiers mots….
Il faut bien l'avouer, je m'intéresse plus à Kay qu'à son auteur Patricia (même si je suis consciente qu'elle met beaucoup d'elle dans ses personnages).
Kay, c'est une femme comme je les apprécie : consciencieuse dans son boulot, volontaire dans ce qu'elle veut réussir à comprendre, appliquée dans les tâches précises, attentionnée avec sa nièce, fidèle auprès de ses amis, intuitive, dynamique, réactive ; amoureuse d'un homme qui a de grands bras pour la protéger…Et pour ne rien gâcher, Kay a un cerveau ;-) et de temps à autre, elle a besoin de solitude….
C'est donc Kay qui raconte, se raconte, explique, dissèque (au sens propre et figuré)…
Malheureusement, elle a un défaut, bien féminin, lorsqu'elle s'exprime …. par exemple :
« Elle verse le breuvage corsé et sucré, sur lequel s'enroule une légère couche de mousse brun clair, l'expresso cubain qu'elle a pris l'habitude de préparer il y a des années de cela…. »
Un homme écrirait : « Elle se sert un bon expresso cubain comme à son habitude… »
Et que dire des descriptions vestimentaires lorsque Kay précise qu'elle remonte la fermeture éclair gauche puis la droite de sa combinaison jaune (ou bleue mais qu'importe !) avant d'enfiler ses chaussures, ses gants…. Elle simplifierait en disant qu'elle s'habille… Bien sûr le livre serait plus court mais ses détracteurs auraient moins à lui reprocher (moi, je lui pardonne parce que c'est une vieille copine…)

Si on fait fi de ses digressions, c'est une histoire qui se tient (quoique, elle a fait mieux) et comme le rythme s'accélère sur la fin, on en viendrait presque à oublier le début poussif (c'est comme les enfants en colonie de vacances à qui on sert des frites, du chocolat, des glaces le dernier jour pour qu'ils ne se souviennent que de ça…. (Ah bon, moi aussi je rajoute des inutilités ?))
Les relations entre les personnages sont creusées ainsi que ses propres ressentis mais là aussi, comme elle vit constamment avec les mêmes personnes, ce sont toujours les rapports complexes qu'elles entretiennent avec elle et entre elles qui sont évoquées. Ce qui est dommage car cela fait passer l'analyse de la personnalité du tueur et ses motivations au second plan.
Dans le dernier tiers tout s'accélère et devient plus intéressant et on retrouve à ce moment-là, l'écriture alerte et pointue de l'auteur.
Tout au long de l'opus, les apports scientifiques et les techniques de pointe sont décrits avec précision (mais là, c'est vraiment intéressant…) et on constate que Patricia Cornwell a de très bonnes connaissances ou une excellente documentation.
Globalement ce roman n'est pas une catastrophe mais les premiers me semblaient meilleurs (ou alors je deviens difficile en vieillissant). de plus, si le lecteur ne s'est pas attaché à Benton, Marino et Lucy dans les récits précédents, je ne suis pas certaine qu'il les trouve follement captivants ni qu'il soit intéressé par certains pans de leur passé que Kay se rappelle et dont « elle parle »….
Je suis donc restée sur ma faim, un peu déçue car je sais que l'auteur a la possibilité de faire mieux. Ses premiers opus étaient beaucoup plus aboutis … Mais un peu comme dans un feuilleton, j'ai envie de savoir ce que deviennent ses personnages donc je la lirai encore….
NB: les moeurs de la tortue luth, voilà quelque chose qui change!!!

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Kay Scarpetta est apparue sur la scène littéraire en 1990. Ce personnage récurrent de Patricia Cornwell est un médecin légiste, profession mise à l'honneur bien avant que la série « CSI: Crime Scene Investigation » (« les Experts » en France) ne la popularise, tout en véhiculant bien des erreurs. Après une vingtaine de romans, le monde de Scarpetta est donc bien installé. Pourtant, dans « Vent de glace », le vingtième volume de la série, Patricia Cornwell prend les cent cinquante premières pages pour nous (re)présenter tous les protagonistes (plus quelques nouveaux) et pour démarrer l'enquête avec une récupération de cadavre. Nous retrouvons à côté de cette femme d'origine italienne : Lucy Farinelli, sa nièce, génie de l'informatique, hackeuse, gay et immensément riche, un caractère fort ; Benton Wesley, son mari, profiler du FBI, très beau, charismatique et ayant de l'entregent ; enfin, il y a Pete Marino, ancien flic, élément incontrôlable (et incontrôlé) mais fidèle à Scarpetta.
Ce n'est donc qu'après cette longue introduction que commence les véritables investigations pour identifier la victime, son mode de vie et, grâce aux indices recueillis, son assassin. Quand une deuxième victime vient s'ajouter au tableau de chasse, le portrait de celui qu'on recherche se précise. Mais, en même temps, Marino, piégé sur Twitter, est impliqué, bien malgré lui, dans l'affaire. Il est même le principal suspect pour le FBI.
Toutes les analyses sont développées avec la minutie habituelle (normal, Patricia Cornwell a été pendant longtemps une journaliste spécialisée dans les faits divers criminels et les armes à feu), ce qui rend très bien le long et lent travail des enquêteurs de la médecine légale. Mais ce qui est, pour moi, une des qualités de l'ensemble des aventures de Kay Scarpetta est également un de ses défauts : tous ces détails scientifiques peuvent sembler bien laborieux au lecteur qui cherche seulement un moment de délassement. de plus, les relations entre les différents personnages évoluent au fil du temps (comprenez, des romans), si bien que dans cette histoire-ci, nous atteignons un certain point de rupture entre certains d'entre eux.
Je reconnais que « Vent de glace » m'a semblé un peu faiblard, même si cela reste un bon polar, par rapport à d'autres épisodes. Pour moi, « Postmortem » reste le meilleur. de plus, l'histoire, même si elle est plausible (le fossile vivant, par exemple), reste peu vraisemblable. Il fera donc le bonheur de celui qui ne connaît rien ou très peu de l'univers de Kay Scarpetta.
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c'est un peu long il y que la fin qui est interessante
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