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Le voyage de Louis XVI à Cherbourg en juin 1786, au lendemain du procès consécutif à « l'affaire du collier », m'était connu depuis « Les hommes de la liberté » où Claude Manceron s'attarde longuement sur la rencontre du Roi et de Charles François du Perrier du Mouriez, plus connu sous le patronyme Dumouriez, héros de Valmy.

Gérard de Cortanze adopte une narration plus intimiste, moins historique, centrée sur le Roi, qui sort de Versailles pour découvrir son royaume et ses habitants, se rend en Normandie, à Cherbourg, pour voir l'avancement des travaux du port destiné à protéger la cote normande des incursions de la perfide Albion.

Nous suivons le cortège royal traversant Caen, visitant Valognes et arrivant sur le littoral, permettant au monarque âgé de 36 ans de découvrir la mer. Cultivé, fort bien renseigné grâce aux fiches de son frère Artois, Louis XVI stupéfie ses interlocuteurs par sa grande connaissance des vaisseaux et des projets cherbourgeois.

Ce voyage multiplie les rencontres informelles avec les normands et permet au monarque de découvrir la misère d'une partie de la population et l'attachement des paysans à sa personne, au grand dam de ses ministres et conseillers. le retour à Versailles est marqué par contre à partir de Mantes par des manifestations hostiles et des bousculades avec la garde.

Roman passionnant pour qui s'intéresse à l'histoire, à la Normandie et à la Royale. L'auteur évoque la Révolution, la chute de Louis XVI et l'abandon du rêve cherbourgeois.

Ce projet stratégique sera repris sous l'empire, et en 1813, Marie-Louise, alors régente, se rendra à Cherbourg du 26 au 31 aout pour voir son achèvement, un an avant la fin de l'Empire.

De là à penser que les étapes à Cherbourg signent les fins de règne …
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Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages ...
Et, comme le le sous-préfet alla aux champs, le roi vint à la mer, avec curiosité, délice et gourmandise ...
"Le roi qui voulait voir la mer" est un roman historique de Gerard de Cortanze, publié en 2021 aux éditions "Albin Michel".
En juin 1786, au grand dam de son entourage et de ses conseillers, le roi Louis XVI a décidé d'aller à la rencontre de son peuple.
Mais pas de n'importe quel peuple, non !
Et pas n'importe où ... En Normandie !
Où ça ?
En Normandie ... mais ma parole, vous débarquez !
le bon roi Louis le seizième voulait embarquer.
Il voulait voir la mer ...
A la lecture de ce livre de Gerard de Cortanze, irrésistiblement l'on sent remonter son âme de bon peuple, l'on a envie d'aimer ce roi, de protéger cet homme des dangers et de l'orage dans lequel va le précipiter L Histoire.
Nous avait-on d'ailleurs déjà présenté ce roi comme l'a fait ici Gérard de Cortanze ?
Cet homme curieux, plein d'esprit, pétri de culture et empreint de générosité, avait-il été vraiment présenté à la République naissante ?
Serait-ce un inconnu que cette dernière a guillotiné ?
Sinon quoi ? Ne lui aurait-elle pas fait merci ?
Prospective, analyse fidèle à L Histoire, ou les deux à la fois ?
Ce livre est magnifique.
Il fait d'abord le portrait d'un homme.
Cet homme est le roi, mais il a perdu la puissance que possédaient ses aïeux.
C'est que les temps ont bien changé, ma pauv' dame !
Le roi est isolé à Versailles, entouré de courtisans qui ne lui veulent pas tous que du bien.
Il ne peut compter ni sur le clergé, ni sur la noblesse qui sont arcboutés sur leurs privilèges.
Mais la vieille société s'effrite.
Le roi le sait tant et si bien qu'il a imprimé à son règne de nombreuses réformes, toutes généreuses et tournées vers l'avenir.
Le roi est épris des choses de la mer, le roi qui s'entoure aussi de livres, de bons livres.
Il s'est passionné pour l'expédition de la Pérouse dont il est partie prenante.
Le roi veut donc voir la mer.
A Cherbourg, en Normandie, là où le parler grasseye ; là où il fait toujours beau, au moins quelques minutes, quelques heures par jour, entre deux averses, deux orages, deux tempêtes ; là où flotte encore cet esprit superstitieux et magique qui a soufflé même sur le livre de Gérard de Cortanze un tout petit air d'oracle fantastique.
Il faudra passer par Caen, Sainte-Mère-Église, Valognes et même Saint-Vaast la Hougue ...
Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Valognes ... le carrosse royal arrive en vue du Versailles normand, où la rue principale qui menait au couvent des bénédictines ne comportait pas moins d'une centaine d'hôtels particuliers.
Quel beau voyage, mes aïeux !
Avec au bout de la terre, la mer qui attend patiemment l'arrivée du roi et la marée qui, pour lui, sera à l'heure ...
Ce livre est d'une richesse étonnante.
C'est d'abord un portrait étonnant, inséré dans un récit presque surprenant.
Mais c'est aussi une pertinente analyse enchâssée dans une plausible prospective, une évidence imbriquée dans une fiction.
La part de réalité se sera arrêtée là où a commencé l'imagination du romancier.
C'est l'arbitrage de l'historien qui en situera la frontière.
Le plaisir de la lecture n'en sera pas modifié.
L'ouvrage viendra se clore sur la tragédie que l'on sait, sur la triste fin d'un roi qui aurait pu être grand et glorieux s'il n'avait pas été si humain et miséricordieux.
Et à Cherbourg, les flots en vinrent à recouvrir aussi les cônes visités par Louis le seizième ... jusqu'au dernier qui aura quelques temps servi de vigie pour embouquer la passe orientale du port ...



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Je dois avouer que le dernier roman que j'ai lu de Gérard de Cortanze (Miroirs) m'a déçue tant par le style de son écriture, trop classique voire académique, que par le traitement de ses intrigues, alambiqué et à distance de ses personnages.
Pourtant, les thèmes de ses romans m'intéressent : Miroirs est une intrigue tirée de la véridique guerre que se livraient les fabricants de miroirs entre l'Italie (Venise) et la France ( La Glacerie dans la Manche) ; Femme qui court ( qui m'attend depuis un certain temps dans ma bibliothèque) est une bio romancée sur Violette Morris, personnage ō combien complexe et passionnant.
C'est donc avec peu d'entrain que j'ai commencé le roi qui voulait voir la mer. Et là, surprise, je me suis un peu réconciliée avec cet auteur. L'émotion surgit enfin entre les lignes. On y découvre un monarque humain et cultivé. Passionné par la mer depuis son enfance, Louis XVI, initiateur des travaux du port militaire de Cherbourg, exhausait alors son rêve, celui de voir cette immensité bleue.
Il faut dire que ce voyage en province, le seul de son règne (ne comptons pas la catastrophique et funeste fuite à Varennes), fut pour lui une bouffée d'iode, un cortège de viva et des démonstrations de ferveur, bien loin de ce qu'il vivait à Versailles... et du noir destin qui l'attendait.
Réconciliation donc, mais très mitigée, car j'ai retrouvé certains procédés romanesques qui m'agacent chez de Cortanze. Ainsi, les rencontres imaginées entre Louis XVI et ses sujets sont peu crédibles et parfois même ridicules (comment imaginer plausible qu'un roi sorte le soir en douce pour aller boire un verre avec des marins dans les bars louches du port...), de même, ses rêves prémonitoires et les apparitions récurrentes d'une mystérieuse femme qui lui prédit sa tragique fin sont un peu ridicules...
Je vous encourage plutôt la bio écrite par Jean-Christian Petitfils sur Louis XVI pour découvrir cet épisode historique.
Bon, finalement, encore une déception. Femme qui court me réconciliera-t-elle avec cet auteur ?
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Voilà un roman historique qui sort de l'ordinaire. N'y cherchez pas une histoire d'amour à la Dumas, ni une enquête façon Nicolas le Floch ou la peinture de toute une époque (quoique..) à la manière de Fortune de France. Ici c'est avant tout (mais pas que) le portrait d'un homme. Louis XVI, ce roi si calomnié, méprisé, dénigré par ses contemporains et beaucoup d'historiens par la suite.
Gérard de Cortanze nous raconte le voyage que fit le jeune roi (31 ans en ce début 1786) en Normandie pour visiter ports et forteresses. Je savais le roi érudit, passionné de sciences, de géographie, mécène d'explorations mais j'ignorais son amour de la mer et sa passion pour la Marine. Alors, évidemment, l'auteur (et il prévient dès les citations en début de texte) ne prétend pas à une totale exactitude historique. On a le portrait d'un jeune homme qui échappe momentanément aux bassesses et intrigues de Versailles - même s'il traîne avec lui quelques courtisans-, un jeune homme donc qui découvre sa popularité auprès du peuple, un jeune roi qui préfère manger une tartine de poisson avec des marins aux interminables banquets qui l'ennuient, un homme contemplatif à la fois effrayé par sa responsabilité et heureux de pouvoir améliorer la vie de son peuple.
Gérard de Cortanze raconte avec un style très travaillé les beautés de la Normandie, celles de la marine à voiles et de l'océan. C'est très agréable à lire, lyrique parfois. Il ne se gêne pas pour brosser le portrait de courtisans odieux critiquant le roi alors même qu'ils sont à sa table... Les ressemblances avec l'époque actuelle sont évidentes sans que ce livre vire à la politique. 😊 Tout cela parsemé de rêves prémonitoires et de rencontres avec une sorte de pythie qui tente de prévenir Louis de ce qui l'attend 6 ou 7 ans plus tard. Et de rencontres avec des paysans, de simples marins, des "petites gens". La tragédie de cet homme profondément bon, certes indécis, mais réformateur, humaniste et bien intentionné dépassé par les événements. Empêché par une aristocratie arcboutée sur ses privilèges. Aristocratie dont l'auteur fait partie et qu'il n'épargne pas ! le texte est extrêmement bien documenté, malgré quelques incohérences (voir le PS).
Le livre se termine sur un magnifique et bouleversant récit de la mort du roi quelques années après ce périple. L'homme y est respecté et ça n'en est que plus fort. le récit que fait l'auteur des beautés et des misères rencontrées par Louis lors de cette parenthèse enchantée, telles qu'elles sont ressenties par un homme que son destin ne brisera pas, est un vrai plaisir. "Le tyran" l'a bien montré par sa force d'âme le 21 janvier 1793...

PS : peut-être ai-je mal lu, mais j'ai remarqué un marin aux cheveux noirs couleur de nuit (!) qui est roux quelques lignes plus loin, un compagnon du roi qui le quitte à Honfleur pour rentrer chez lui mais qui est toujours là quelques pages plus loin à Rouen, et une messe "dominicale" un lundi... 😉 ça n'est pas très grave... ce texte reste un vrai plaisir.
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J'ai toujours pensé que Louis XVI était au mauvais moment au mauvais endroit.
l'histoire est un continuum évènementiel porté par des idéaux que bousculent les évènements aléatoires. La révolution, et surtout la terreur, en sont un bel exemple, je vous invite à lire
"Sept Jours" d'Emmanuel Waresquiel qui nous déroule le journal intime de cette période.
Avec "le roi qui voulait voir la mer", Gérard de Cortanze, nous montre un monarque intime et sensible, érudit et progressiste, mélancolique et embarrassé, comme victime de lui-même, artisan de sa propre perte.
Tout commence avec un voyage bucolique à travers une Normandie, terre de légendes et de phantasmes, pour finir en épopée maritime qui voit Louis XVI se muer en vieux loup de mer, le temps d'une pause salutaire loin des intrigues politiques et des cabales de cour.
Ce livre est un roman teinté de poésie humaniste et de songe ésotérique
et la douceur du récit contraste avec la brutalité des évènements qui vont suivre.
C'est très réussi, c'est un roman qui mérite une large audience, et la fin, très inspirée est à l'image du
talent de l'auteur.
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En 1886, alors âgé de 32 ans, Louis XVI décide de se rendre à Cherbourg. Ce passionné de cartes marines et de géographie n'avait encore jamais vu la mer.
Il décide de partir en équipage réduit, sans tout le cérémonial que lui impose la couronne, contre l'avis de ses conseillers. Cela va tout de même représenter quelques dizaines de personnes à sa suite, pour traverser les villes et les villages entre Versailles et Cherbourg, et enfin découvrir le peuple de cette Normandie qu'il connaît bien peu.

Ce roi que l'on imagine bien naïf et si peu à sa place est un homme instruit, passionné par la géographie, la marine, la technique. Il parle plusieurs langues et connaît parfaitement bien ses dossiers. Mais il est hélas très mal accompagné par les nobles et les flatteurs de son gouvernement ou de la cour, par tous ceux qui s'ils se pressent à Versailles pour récolter les honneurs ne se privent pourtant pas de dire le plus grand mal de celui qui les gouverne.

J'ai aimé ce roman qui nous fait découvrir la personnalité de ce roi méconnu. A part son rôle avant et pendant la révolution, sa fin sur l'échafaud en 1793, je ne me souviens pas d'avoir entendu souvent évoquer ses qualités, ses compétences, ses ambitions ou ses réalisations.

Et pourtant, son souci d'égalité homme femme, son désir avorté d'abolir l'esclavage, son acceptation des juifs et des protestants dont il souhaite le retour en France, son envie de faire le bien de son peuple, pour ne citer que ces actions là sont quasiment passées sous silence.

ma chronique complète est en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/11/10/le-roi-qui-voulait-voir-la-mer-gerard-de-cortanze/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Quel agréable voyage celui de suivre Louis XVI dans son périple Normand, jusqu'à Cherbourg, bien que fort mal accompagné d'un trio de courtisans plus fats l'un que l'autre, flagorneurs accomplis, sournois qui complotent dès qu'ils pensent le roi endormi.

Gérard de Cortanze nous dresse le portrait touchant d'un Roi solitaire et malheureux, d'une grande humanité, d'une grande culture, loin des clichés habituels parsemés dans les mauvais livres d'histoire qui ont accumulé les contrevérités et consolidé un discrédit illégitime depuis des lustres.
Louis XVI s'émerveille des paysages traversés, prend plaisir à rencontrer le peuple ; bien sûr l'auteur se défend d'être historien, il s'agit d'un roman, mais on imagine que les pensées et réflexions qu'il lui prête sont plausibles.
La plume est alerte et le récit passionnant.
Je poursuivrai cette vision d'un roi érudit, réformateur, passionné de marine et de découvertes, si mal entouré, si mal conseillé finalement, par la lecture de Jean Christian Petitfils qui lui aussi réhabilite ce roi au destin funeste.
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En cette année 1786, le Roi Louis XVI a décidé malgré l'opposition de ses conseillers d'aller à Cherbourg pour voir de ses propres yeux la construction du port qui servira à mettre à l'abri sa flotte sujette aux attaques incessantes de la Marine anglaise.
Mais en vérité, Louis XVI qui n'a pratiquement jamais quitté Versailles, veut voir la mer.
Lui qui a demandé à La Peyrouse de monter une expédition autour du monde pour compléter les découvertes déjà faites notamment celles de Cook qui ont profité à ce vieil ennemi anglais.
C'est une description tant des campagnes de France et des conditions de vie des plus pauvres quelques mois seulement avant la Révolution que de celles des nobles qui eux n'hésitent pas à ripailler jusqu'à l'écoeurement que nous livre ici l'auteur.
Un joli livre bien documenté, et qui nous laisse comprendre que tous les ingrédients étaient là pour que le peuple de France se révolte, et qui surtout réhabilite à nos yeux ce Roi enfant mal aimé et qui n'était pas fait pour ce trône fardeau bien trop lourd à porter pour lui et dont d'ailleurs il ne voulait pas.
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Quelle satisfaction de lire un roman entièrement centré sur Louis XVI, ce Roi que tout le monde juge mais qu'au final, on ne connait pas vraiment, ou du moins qu'on ne connait que par le regard de ceux qui l'ont côtoyés ! J'ai beaucoup apprécié ma lecture, qui m'a permis d'en apprendre beaucoup sur ce Roi, et qui était si plaisant à lire que je l'ai dévoré en une journée !

Je n'avais toujours suivi Louis XVI qu'à travers le regard de Marie-Antoinette, ou des révolutionnaires; autrement dit, je ne savais que penser de ce souverain. J'étais donc ravie de découvrir ce roman sorti il y a plus d'un an, qui a le mérite de se concentrer sur cette figure historique incontournable mais méconnue. Et j'ai apprécié ce que j'y ai trouvé, à savoir l'image d'un souverain ouvert à son peuple et ses doléances, doux et timide. C'est un homme blessé que l'on découvre dans ce livre, qui quitte pour la première fois de sa vie la région parisienne pour aller voir la mer, ce dont il a toujours rêvé. Il était très touchant de découvrir ce côté de la personnalité du Roi, qui m'a beaucoup intriguée.

Evidemment, l'auteur ne s'épargne pas une bonne tranche de fiction. le roman adopte rapidement un petit côté fantastique, qui m'a surprise mais ne pas déçue pour autant; l'auteur a su s'en servir pour appuyer certains faits historiques, ce qui apporte un peu de subtilité au roman. En soi, le récit ne comporte pas d'action, mais historiquement parlant, je l'ai trouvé très riche et très agréable. La plume de Gérard de Cortanze est fluide, et ne s'est pas attardée sur des points trop techniques sur les bateaux, ce dont j'avais peur. Même si certains points de la personnalité du Roi ont, j'imagine, étaient exagérés, on réalise à quel point il était seul, mal-aimé même au sein de son entourage supposé proche.

C'est la première fois que je lisais un roman historique entièrement centré sur Louis XVI, et ce fût une jolie découverte ! Si vous souhaitez en connaitre plus sur ce monarque méconnu, foncez !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Mais qu'il est sympa ce Louis XVI, il se balade dans le Nord de la France, il veut voir la mer, il veut croiser des vrais gens, mieux connaitre son pays, c'est tout à son honneur alors qu'il est enfermé dans une cour à Versailles pas toujours bienveillante. Au cours ce de voyage, il sent bien la désapprobation des notables qui l'entoure, les critiques sur sa façon d'être, les tentatives pour l'humilier,il en est triste et devine que cela va lui coûter cher.
L'auteur fait le portrait d'un roi cultivé et affable ( proche de celui évoqué par Jean François Parot dans la série le Floch), on pourrait presque imaginer une erreur judiciaire si on ne connaissait pas les raisons sociales et politiques qui l'ont mené à la guillotine pendant la révolution.
Un récit de voyage fort distrayant et qui interroge.
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