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Rosa Cortés (Autre)
EAN : 9782367951461
186 pages
Chèvre-feuille étoilée (12/11/2020)
4.07/5   7 notes
Résumé :
C'est au temps de la Toussaint rouge et bien après la défaite des Républicains espagnols que se situe l'intrigue de ce livre. L'héroïne, une adolescente qui a suivi ses parents dans leur exil vers l'Algérie, raconte les péripéties qui ont jalonné sa vie, et celle de sa famille, durant les années cinquante. Voguant entre exaltations de la jeunesse et découvertes multiples, elle nous entraîne dans un Alger illuminé de mille soleils qui, pourtant, n'éteignent pas l'éch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici le deuxième volume de cette saga autobiographique. L'adolescente est toujours en Algérie. Les parents avaient fui le franquisme… ils se retrouvent confrontés à la guerre d'Algérie. Mais loin de se morfondre, la famille met en avant des leçons de vie : si on travaille, on y arrive. Et j'ai aimé ces moments de vie quotidienne où l'on a l'impression d'être avec la jeune fille, où l'on suit ses joies et ses peines et où elle ne prend conscience de tout cela qu'en 1962, lorsque ses parents partent de cette Algérie qu'elle a finalement appris à aimer.

Ces deux volumes ont été enrichissants en tous points. J'ai appris bon nombre de choses de façon très plaisante : des éléments socio-historiques, de la géographie… le tout ponctué par des sujets amenant à réfléchir. Je ne regrette vraiment pas cette lecture.

Encore une fois, merci aux Editions du Chèvre-feuille étoilée.
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Rosa, la narratrice, est née à Polop de la Marina, petite commune de la province d'Alicante en Espagne. Après la guerre civile, son père, Républicain, séjourne dans les geôles de Franco et, à sa libération, se voit contraint d'émigrer pour l'Algérie sans sa famille qui reste au pays.
Il faudra attendre les années 1950 pour que la famille soit à nouveau réunie. Rosa a dix ans.
Sortis de l'Espagne franquiste, où l'on imagine la vie d'une famille dont le père est passé par la case prison, les Cortés s'émerveillent de cette Algérie : « (…) il n'y a pas de tri, tous étaient admis à se présenter à la porte d'entrée de cet Eden (…) les souvenirs de la misère espagnole et des persécutions franquistes s'éloignaient et nous nous sentions légers dans notre nouveau cocon. ».
Le père est maçon, capable de prendre de « ses mains puissantes des matières inanimées et informes [pour les transformer en] « sols, murs, bancs, toits [qui] s'agençaient dans un ordre irréprochable» ; la mère joue de ses talents de couturière ; la grande soeur est vendeuse dans une boulangerie d'amis de ses parents eux aussi venus de Polop, ils sont « tous immergés dans des activités [qui les] tenaient éloignés de l'indigence et du chagrin. »
Pour ces nouveaux algérois, le petit appartement de Belcourt « était la « gloria », c'est à dire le paradis absolu. »
Rosa, curieuse de nature, découvre et explore Alger, cette « (…) ville imprévue [où] tout était insolite ». La langue d'abord, qu'il faut apprendre et maîtriser, l'école ensuite, « l'arôme entêtant du jasmin », ce « bleu du ciel », « l'âcre fumée des pots d'échappements », la mer proche, les « marchands de zlabias », les « crissements du tramway », « le voile immaculé des femmes arabes ». Un rien l'enchante. Tout l‘enchante.
Pour la petite fille, cet univers est un rêve dans une réalité qu'elle vit éveillée et en pleine conscience. L'auteure nous fait entendre la voix de Rosa, tour à tour, naïve, admirative, inquiète ou fantasque, elle rend à merveille le ressenti qui peut être celui d'une enfant de dix ans, portée par la liberté retrouvée de parents jouissant d'un bonheur nouveau jamais éprouvé.
L'équilibre entre le rêve de Rosa et la réalité de la situation en Algérie n'est pas encore rompu « Les accrochages dans les djebels entre « fellaghas » et militaires se déroulaient sur une autre planète. »
Pour l'heure Rosa aborde son entrée en 6ème, confrontée à son aversion pour les cours de gymnastique, surtout les séances de piscine et le grimper de corde…
L'auteure réussit à faire dialoguer l'enfant puis l'adolescente, submergée par son enchantement, et l'adulte qu'elle deviendra plus tard, celle qui se souvient, qui revit cet enchantement, mais le confronte à la réalité de la situation de l'Algérie telle qu'elle l'a analysée par la suite.
« La guerre était bien là, on ne pouvait plus l'ignorer, les larmes coulaient dans les deux camps, les gens avaient été fauchés dans les rues, à la sortie des bureaux, sans distinction d'appartenance raciale ou religieuse. »
Pourtant, à chaque fois, la vie reprend ses droits, scandée par une philosophie simple de parents qui croient au travail et en l'avenir : « C'est une chance et une joie, ma fille, d'être en bonne santé et de travailler. »
Les années passent et la famille s'installe dans une nouvelle maison, la mère devient cuisinière d'une institution religieuse, le père crée son entreprise de maçonnerie, tandis que Rosa poursuit sa découverte de la vie et de la ville, en compagnie de Viviane, puis d'Arlette.
Mais « Quel que fut le bout de la lorgnette par lequel on la regardait, l'Algérie glissait sur les chemins de la fatalité. » Chemins qui allaient emporter la famille de Rosa, cette famille « ni française, ni musulmane, ni pied-noire, ni arabe. (…) des émigrés espagnols ayant trouvé refuge sur une terre hospitalière. »
J'ai trouvé ce roman intéressant à plusieurs titres :
Il décrit l'histoire d'une famille d'immigration récente, 1950, qui trouve en Algérie le moyen de fuir le franquisme, mais reste viscéralement attachée à l'Espagne et Polop où elle se rend chaque été.
Cette histoire hors normes, par rapport à l'immigration espagnole au XIXè et XXè siècles, propose un autre éclairage de la vie à Alger durant la période 1956-1962. Rosa avoue avoir été « protégée par ses parents » et leur « distanciation sociale du drame algérien. »
La vie de Rosa enfant ou adolescente se déroule à l'ombre de ce drame mais sans jamais véritablement le croiser, « Mon esprit était étrangement rétif à la mort. Je longeais ces fantômes allongés sans plus d'intérêt que s'il se fut agi de pierres posées sur mon chemin. »
C'est au moment du départ de ses parents en 1962, qu'elle découvre ce que ce pays a pu apporter à la construction de sa personnalité et décide d'y revenir et de rencontrer « cette population inhabituelle sortie d'on ne sait où (…) [qu'elle] n'avait jamais vue auparavant et qui maintenant émergeait de partout. »

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Alger embrasée par la guerre d'Indépendance, dix années, de 1952 à 1962 vécues par une Huronne, une gamine puis une adolescente, « juste une petite Espagnole qui avait été posée dans cette ville par décision de ses parents », et qui décrit ses années d'école, ses années d'installation dans une ville inconnue qu'elle apprend à aimer, ses années de déracinement puis d'enracinement… Extérieures aux luttes qui s'esquissent puis s'intensifient, « ni Pieds-Noirs, ni Arabes » sa famille et elle ne sont que « de simples émigrés espagnols ayant échappé à un régime politique hostile » c'est-à-dire, pour le père, maçon, les prisons de Franco. Alors, cette petite fille qui naguère, parlant à peine français, s'asseyait sous un platane pour y trouver des bananes (en espagnol, « platano » veut dire « bananier ») continue son apprentissage d'une nouvelle langue, d'une nouvelle culture, d'un nouveau pays qui n'est pas la France et qui lui semble très doux à vivre. C'est l'époque des amitiés passionnées, des premières déceptions amoureuses, le temps d'apprendre à vivre, pendant que ses parents, travailleurs acharnés, trouvent leur place dans ce nouveau pays.
Pendant ce temps, la fin de ce monde se profile, avec les sinistres « événements », les discours de de Gaulle, les attentats cruels d'Alger, mais la gamine traverse tout cela assez uniment, sans y comprendre rien.
Puis arrive la fin, « ce brutal et inattendu maelström qui déracinait un peuple », quand quotidiennement, dans le passage souterrain qui relie le Boulevard Saint-Saëns au tunnel des Facultés, elle croise des draps blancs qui dissimulent des gisants assassinés par l'une ou l'autre des factions urbaines. Quand ses parents décident de repartir en Espagne. Encore étonnamment indifférente, elle comprend, par ce choix de ses parents, qu'il lui faut maintenant partir. Son monde se désagrège.
Mais elle est toujours extérieure à ce drame : elle reviendra, elle l'étrangère.
Un émouvant témoignage.
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Ce livre poursuit la narration des jeunes années de l'auteure à Polop de la Marina, un peu au-dessus d'Alicante, pendant la guerre civile espagnole (La Petite fille sous le platane). le père, Républicain, après avoir failli laisser sa vie dans les prisons franquistes, a dû émigrer en Algérie pour y trouver du travail. En 1956, lorsque la mère et les deux filles peuvent enfin rejoindre le père à Alger, Rosa a une dizaine d'années.
Ils s'installent dans un petit appartement situé dans le quartier de Belcourt, populaire et très animé.
On partage alors la vie de la jeune Rosa, de la maison à l'école et inversement tandis que sa soeur aînée a trouvé un travail dans une boulangerie, que le père, doué de ses mains, gravit les échelons dans les métiers du bâtiment et que la mère s'occupe de la maison et coud de jolies robes pour ses filles. La famille reste ancrée dans son milieu d'origine en fréquentant d'autres émigrés espagnols le dimanche et en retournant à Polop chaque été pour les vacances.
Ce qu'on a longtemps appelé les « Événements » d'Algérie sans vouloir se résoudre à leur donner le nom de guerre reste en toile de fond dans la vie de la petite fille qui les intègre mentalement par ce qu'elle entend à la radio, sans y prêter une grande attention ni y être confrontée de près durant les premières années de son séjour.
Elle s'imprègne de l'atmosphère particulière de la ville d'Alger à cette époque, de ses pâtisseries au miel, de ses senteurs, de ses couleurs, de ses voiles et de sa population cosmopolite. Les arabes (Berbères, Kabyles, Mozabites, Chaouias, Touaregs) y côtoient les Juifs, les Pieds Noirs, les émigrés de toutes sortes et les fonctionnaires français, les “Francaouis”.
Lorsqu'elle devient adolescente, sa soeur se marie et garde l'appartement familial tandis qu'ils déménagent dans une maison avec terrasse et jardin à Telemly, quartier discret et plus cossu des hauteurs de la ville. À force de travail, la situation familiale s'est améliorée et Rosa poursuit ses études. Cependant, petit à petit, les “Événements” vont se rapprocher de leur quotidien, au point qu'après les accords d'Évian signés le 19 mars 1962 et le non-respect du cessez-le-feu par le FLN (enlèvements d'Européens, massacres de milliers de Pieds-noirs et Harkis), les parents vont décider de retourner s'installer en Espagne. Rosa, elle n'est pas d'accord. Elle veut rester à Alger !

Ayant moi-même vécu en Algérie en 1977, quinze ans après la fin de la guerre, je m'aperçois, en lisant ce roman, que ce pays était alors imprégné de culture française, au point que les Européens qui y vivaient se rendaient à peine compte qu'ils résidaient dans un pays d'une autre culture que la leur – ce n'était absolument plus le cas en 1977. Rosa dit elle-même, lorsque se manifeste son besoin d'indépendance, qu'elle a vécu dans ce pays qu'est l'Algérie, couvée par sa famille, sans jamais mettre les pieds dans certains quartiers typiquement arabes comme la casbah, Bab El Oued et bien d'autres encore. Lorsque ses parents décident de retourner en Espagne, elle ne peut tout simplement pas concevoir de quitter l'Algérie sans la connaître et sans l'accompagner dans son devenir.
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage pour son témoignage, mais aussi pour l'écriture de son auteure, fluide et souvent poétique.

Je remercie Babélio et les Éditions Chèvre-feuille étoilée pour ce livre reçu dans le cadre une opération Masse critique.
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Ce livre, proposé dans la dernière masse critique de Babelio, a d'emblée retenu mon attention. Tout d'abord, par son titre évocateur et sa jolie couverture aux tons doux et chauds, à la façon d'une esquisse. Mais c'est avant tout le sujet qui m'a plu, car il apporte un éclairage différent sur ce que furent les dix années avant l'indépendance de l'Algérie.

Il s'agit en effet d'un récit personnel et non pas historique. Celui de Rosa, petite fille espagnole dont la famille pense avoir enfin trouvé sa terre promise en Algérie, après avoir fui le régime franquiste.

Pendant des siècles, l'Algérie a ainsi accueilli des « chercheurs de rêves qui aspiraient à une vie meilleure ». Lorsqu'on fait référence aux Européens de l'Algérie française, on pense généralement aux Pieds-Noirs, mais plus rarement aux autres nationalités comme les Italiens, Portugais ou Espagnols. Pourtant, ces derniers sont arrivés nombreux dès le 19ème siècle et plus encore, après la Seconde guerre mondiale, notamment dans la région d'Oran.

Le père de Rosa est d'abord venu en Algérie en éclaireur pour découvrir cet Eldorado qui attirait tant d'Espagnols du Levant, dont son frère déjà sur place. Dans les années 50, il a fait venir sa femme et ses 2 filles à Alger, dans cette ville où la providence avait guidé leurs pas et où la famille allait enfin être réunie, « sans peine qui les déchire ».

Rosa Cortès raconte alors, de manière simple et attachante ce qu'a été sa vie de petite fille et d'adolescente dans cette grande métropole où tout l'émerveille : Belcourt, son « quartier de vie et de rêves où toutes les cultures s'épousaient sans heurts », les belles vitrines du centre-ville, les étals du marchand de zlabias, dégoulinantes de miel, les façades blanchies à la chaux et le sublime bleu outremer à l'horizon.

Dans le cocon familial aimant et protecteur où sa mère est aux petits soins pour elle et où son père travaille 6 jours sur 7, Rosa grandit heureuse et insouciante. Découverte de la langue, de l'école, premières amitiés, réussite du concours d'entrée en sixième qui fera acheter le journal à sa mère, événement rarissime car « payer pour un journal, c'était de l'argent perdu pour des immigrés parlant et déchiffrant mal la langue ».

Après un déménagement sur les hauteurs du quartier tranquille du Telemly, Rosa est convaincue que ses parents ont trouvé l'endroit parfait pour abriter leur vie : « C'était là notre terre promise. Nous y étions enfin arrivés ».

Alors qu'une nouvelle rentrée se prépare, des attentats ensanglantent le centre-ville. D'autres événements tout aussi graves se produisent les mois suivants mais la famille Cortès qui avait déjà vécu une guerre civile ne se mêlait pas de politique, « l'Espagne était leur souci, l'Algérie leur abri ».

Rosa se fait de nouvelles amies, excelle à l'école et continue à explorer Alger, la blanche et lumineuse capitale. Ses préoccupations de petite fille, ses joies et ses peines sont universelles : l'angoisse de ne pas avoir d'amies, le premier examen, la hantise de la piscine, le cauchemar de la corde à grimper….. Sans oublier les moments si spéciaux tels que le chocolat fumant du goûter qui l'attend sur la table, les conciliabules avec les nouvelles amies pendant la récréation, les promenades du dimanche avec les cousins d'Alger.

Chaque été vient aussi le rituel immuable des vacances au bercail familial, à Polop en Espagne et les retrouvailles avec la famille et les amis restés au pays.

Rosa passe doucement de l'enfance à l'adolescence : premiers émois amoureux, timides sorties hors du champ parental et surtout de belles amitiés dont elle se souvient avec affection. Pourtant, tout autour, « le ballet de la mort entre deux peuples amoureux de la même terre avait commencé et seul un des partenaires emporterait sa proie et la victoire ». Rosa, « tenue sous serre par une famille trop aimante et protectrice », est consciente de ce qui se passe dans le pays mais elle n'en réalise toujours ni les enjeux ni les conséquences inéluctables.

En 1962, la décision du départ s'impose. Les destinées de Rosa et de ses amies vont devoir se séparer. Rosa ne se voit pas vivre ailleurs que dans cette ville qui « avait brodé son adolescence et une partie de son enfance ». C'est réellement au moment où ses parents sont confrontés à la fatalité d'un nouvel exil qu'elle prend conscience de son profond attachement à ce pays. Après un bref retour en Espagne, elle y reviendra d'ailleurs peu de temps après pour étudier, puis y travailler jusqu'en 1976 (peut-être le sujet d'un prochain livre ?).

Dans cet ouvrage, Rosa Cortès a su décrire de manière attachante son enfance en Algérie, le pays d'exil choisi par ses parents, de même que la magnifique ville d'Alger la Blanche. Au fil de son récit, elle parvient également à faire appréhender au lecteur les affres et les horreurs de la Guerre d'Algérie et des années tragiques ayant mené à l'indépendance du pays.

Ce livre a été une belle découverte. Ayant moi-même vécu dans cette belle ville d'Alger dans les années 80, je me suis remémorée avec plaisir cette métropole si vivante et attachante, avec ses quartiers animés, ses couleurs et ses odeurs (dont le délicieux parfum des fleurs d'orangers sur la route de Sidi-Fredj au printemps).

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cette ville, ce pays qui, sans restriction, nous assurait nos lendemains pour la vie, étaient devenus nos références d'avenir.
Là nous avions posé nos valises, là s'élèveraient les stèles que nos enfants et petits enfants viendraient honorer une fois que nous serions rendus à la terre brune, aride ou verdoyante de ses rivages.
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"L’après-midi, je me réfugiais sous la tonnelle sur une chaise en fer ouvragé posée devant une table ronde aux pieds en esses. Tout était peint en vert et s’harmonisait étrangement avec la pâleur violacée des grappes de glycine qui croulaient de tous côtés quand elles fleurissaient. Ma mère s’inquiétait des abeilles par l’odeur alléchées mais mon père la rassurait. Et moi je m’immergeais sous la fraîcheur capiteuse de cet abri qui me paraissait idéal pour la lecture et la méditation. Je devenais une sève palpitante dans les lourdes senteurs vespérales."
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