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Critique de SCOman


À l'automne 1709, la situation militaire de la France n'est guère brillante. Affaiblies par une Guerre de Succession d'Espagne qui traîne en longueur depuis déjà huit ans, les armées de Louis XIV enregistrent en effet depuis 1704 une série de défaite qui menace les frontières du royaume. Les plus notables sont celles de Höchstädt, Turin, Ramillies, Oudenaarde, auxquelles viennent s'ajouter les récentes pertes des places-fortes de Lille et de Tournai. On comprend alors pourquoi André Corvisier (professeur émérite à la Sorbonne et président d'honneur de la Commission Internationale d'Histoire Militaire) a choisi pour cet ouvrage le sous-titre éloquent d'« effondrement de la France évité ». Car si elle ne fut pas une victoire, la bataille de Malplaquet, en voyant à son terme les troupes royales retraiter en bon ordre après avoir infligé des pertes deux fois supérieurs à l'ennemi, redonne confiance aux Français et redore leur blason en gloire et en prestige.

En 1709, Malplaquet n'est rien d'autre qu'une trouée coincée entre deux bois et située sur la route qui se dirige vers Mons. Commandée par les maréchaux de Villars et de Boufflers, l'armée française établit une position défensive, derrière des retranchements qui courent d'un bois à l'autre, sur un terrain bocager, forestier et morcelé. Mis en confiance par leurs succès, le prince Eugène et le duc de Malborough, les deux chefs militaires de l'alliance de la Haye (Angleterre, Provinces-Unies, Empire allemand), n'hésitent cependant pas à passer à l'offensive. S'ensuit une des batailles les plus meurtrières du XVIIIe siècle, où le placement de l'artillerie et les [...]
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