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EAN : 9782246704713
224 pages
Grasset (06/04/2011)
3.25/5   8 notes
Résumé :
Qui est-elle, Reine ? De quoi souffre-t-elle ? D'être une femme entre deux âges ? Une épouse abandonnée ? Une enseignante frustrée ? Pourquoi fouille-t-elle les librairies à la recherche d'un roman de quatre sous ? La réponse, et l'espoir d'un apaisement, pouraient se trouver au bout de cette nuit de frasques où, de son bureau de la Sorbonne aux bas-fonds de Pigalle, sa quête va l'entraïner. De cette épopée aussi pathétique que burlesque un portrait haut en couleur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Reine de nuit, premier roman de Stéphane Corvisier, aux Editions Grasset, 219 pages, 16€.

Ce livre est sorti il n'y a même pas un mois. Mais à chaque fois que je vais dans une librairie, je le regarde sous toutes ses coutures, tout en me disant qu'une pile d'une centaine de livres est en attente près de mon bureau. le titre accrocheur, la 4ème de couverture qui me parle de la Sorbonne, de librairies, du Quartier latin et de Pigalle. Je n'ai pu faire autrement que de craquer afin de l'ajouter à ma pile en attente. Pile sur laquelle il n'est pas resté très longtemps !

Reine de nuit est le premier roman de Stéphane Corvisier. Reine est le personnage principal de ce roman. Elle est enseignante à la Sorbonne et doit corriger les copies de ses élèves de Licence. Elle a aussi une meilleure amie Stacey, qui vit maintenant avec son ex-mari. Une bien curieuse relation, donc. Et cette amie, avec son air supérieur habituel lui conseille vivement la lecture d'un livre... D'un livre que Reine a envie de lire ce soir même, et dont elle n'arrive à se souvenir ni le nom de l'auteur, ni le titre. Un roman certainement mauvais. Mais un roman qu'elle veut à tout prix. Des péripéties commencent, à n'en plus finir.

On sourit, puis on rit tout seul devant son livre. Drôle et ridicule, on a envie que les péripéties continuent, que Reine par le ridicule des situations dans lesquelles elle se met nous fasse rire encore et encore. Reconnaissons au milieu de nos rires, une certaine pitié. Tout ceci dans un style beau et raffiné. Un peu trop appliqué parfois.
Un beau premier roman qu'il me plaît de vous conseiller.


Page 62 et 63 : "Les Champs-Elysées lui semblaient le milieu de nulle part, ou plus exactement la matrice d'un néant moderne qui inquiétait sa sensibilité pétrie de mémoire. Et elle n'était nullement sensible à cette "perspective glorieuse" que Henri admirait tant, à "cet Arc de Triomphe si puissant qu'il terrassait le soleil, lorsque l'astre s'allait coucher sous sa voûte et roulait, tel un fleuve d'or, sur l'avenue". Reine avait découvert ce brouillon parmi les papiers de son époux, un soir qu'elle avait fouillé dans son secrétaire pour recueillir la preuve qu'il la trompait avec Stacey."
Lien : http://angel-a-et-la-littera..
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Nous avons chacun des livres, des films, des rencontres qui nous ont façonné. Je ne suis pas différente des autres, j'ai d'abord été une blogueuse ciné et j'avais alors une liberté de style que j'ai mis longtemps à retrouver. Aussi, la lecture de ce livre m'amène à me poser une seule question : pourquoi avoir perdu mon temps à lire ce livre qui l'a apporté bien moins de plaisir que le film que je venais de voir (My week with Marylin) ?

Le livre démarrait presque bien : une universitaire, Reine, renonce à corriger ses copies pour partir à la recherche d'un roman contemporain, genre qu'elle abhore, parce qu'elle ressent le beosoin rrésistible de le lire. Premier fait : ce livre lui a été suggéré par la nouvelle femme de son ex-mari, celle qui fut sa rivale heureuse auprès de lui. Il faut une grande dose de masochisme ou la volonté absolue de contrôler son image.Cette deuxième cause est la bonne.
Reine contrôle absolument tout, elle est méticuleuse à l'extrême, au point-virgule prêt. En une nuit,elle vit des aventures qui devraient changer sa vie entière.
Devraient (baîllements d'ennui). J'ai trouvé les cinquantes premières pages prometteuses, j'attendais les rebondissements suivants, que Reine enfin brise le carcan qu'elle a elle-même crée au lieu de s'enfermer dans des situations épineuses qu'elle a elle-même provoquées. J'aurai aimé plus de folies, moins de conventions universitaires ou littéraire.J'ai lu des scènes bien plus touchantes dans Regarde, nos chemins se sont fermés de Françoise Xenakis, des errances et des aventures bien plus mouvementées dans Soeurs chocolat de Catherine Velle.
Il restera une écriture qui met en abîme les affres de l'auteur dont le premier roman ne trouve pas le succès escompté lors de sa sortie. J'espère que cet angle d'attaque n'était pas prémonitoire.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Mal-être d'une femme, Reine, qui sous pretexte de trouver une livre en urgence, va se fourvoyer dans des situations plus ridicules les unes que les autres.
Un peu déroutante, l'écriture de Stéphane Corvisier, passe aisément d'un style "parlé" à un style raffiné.
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critiques presse (1)
Bibliobs
17 octobre 2011
Cet éternel jeune homme aux cheveux bouclés aime la musique baroque et cela s’entend : son premier roman est un prélude et fugue parfaitement construit, avec entrées en imitation, développement en éventail de variations, et reprise triomphale du thème s’achevant sur un bel accord de do majeur. Et quand, parvenu à la dernière ligne, on referme le livre – même s’il est difficile de « le lâcher », comme le reconnaît Dominique Fernandez dans un article du Nouvel Observateur – on a envie de crier, « Da capo ! ».
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et Reine n'aspirait plus qu'à dissiper dans le sommeil le souvenir déja cuisant de ses avanies. De l'autre côté de la nuit l'attendait sa vraie vie, cette vie qu'elle avait voulu brader dans un moment de raptus, cette vie qu'elle avait cru bon d'hypothéquer sur la foi d'un seul roman, cette vie rongée de solitude qui lui semblait toujours aussi détestable, certes, mais ô combien plus luxueuse que les réalités dont elle avait fait preuve tout au long de cette soirée!
Pouvait-on changer de vie à 46 ans?
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Déambuler ... arpenter les trottoirs pour se calmer les nerfs... Se rincer l'esprit à l'air vicié des heures de pointe... Aller, venir, regarder les vitrines, les images, les vêtements ajustés sur des mannequins inertes...
Reine ne se possédait plus. Il lui fallut marcher un long moment, marcher, marcher et marcher encore, pour mieux fouler aux pieds les pulsions homicides qui se levaient en elle comme autant de fantômes.
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