La biographie historique de la première femme qui a conquis le Mont-Blanc. C'est donc le portrait à la fois d'une randonneuse et d'une alpiniste, mais aussi le portrait d'une femme libre, pas encore féministe - le mot n'existe pas, mais qui est à part dans une société où les femmes sont encore considérées comme des êtres fragiles. Henriette d'Angeville se révèle attachante pour son amour de la nature, son goût de l'effort, mais aussi son esprit piquant, ses talents d'écriture, son anticléricalisme. Une femme libre donc, dans tous les domaines.
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j'avais imaginer lire une histoire. En fait l'auteur s'appuie sur le journal d'Henriette D'Angeville et nous rapporte ainsi des faits. Passée cette surprise, le livre se lit bien. Témoin d'une époque où la femme devait surmonter bien des idées arrêtées quand elles décidaient de ne pas rester sagement à la maison
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Ce qui me décida à l'ascension du Mont-Blanc (la plus capitale de toutes), c'est la facilité avec laquelle j'avais fait les précédentes, entre autres le Jardin qui passe pour difficile ; en en redescendant (le 1er août 1838), je vis la cime du géant alpestre tout illuminée par le soleil couchant, et en ne me sentant nulle fatigue des cinq heures de mulet et huit heures de marche que je venais de faire dans la même journée, je me dis :
- Je puis aller là-haut ! .. Je verrai une des plus grandes scènes de la nature, ce sera un tableau pour mon musée intérieur et un souvenir dans ma vie. La vanité de faire une chose extraordinaire n'y fut pour rien, je vous l'assure.