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Critique de 5Arabella


Je n'ai pas trop envie de m'appesantir sur ce livre, tout simplement parce que c'est celui de l'auteur que j'ai le moins apprécié.

La plupart des thèmes chers à Albert Cossery sont là, mais le mélange ne prend pas. Peut être parce que le livre ne se situe pas dans un pays qui ressemble à l'Egypte, mais dans un pays du golf. Un pays pauvre, dépourvu de toutes ressources, et en particulier des ressources pétrolières. Ce que le personnage principal Samantar, considère comme une providence, car de cette façon, le pays échappe à la rapacité de grands groupes occidentaux, et les habitants peuvent vivre certes pauvres, mais dans une certaine liberté et en profitant de ce que l'existence offre de meilleur. Mais une agitation révolutionnaire quelque peu étrange gagne le pays, et Samantar se demande ce que cela peut cacher, car il a peur que le fragile équilibre ne soit rompu, et que son pays ne puisse plus échapper à la loi générale.

C'est un peu trop simpliste et caricatural, les personnages manquent de finesse. Shaat, l'ami de Samantar, prêt à tourner tout en dérision, ressemble à d'autres élégants nonchalants de Cossery, mais il lui manque un je ne sais quoi, qui le rend peu intéressant et vraisemblable. le puissant cousin de Samantar n'est pas crédible pour deux sous et on ne croit pas deux secondes à son complot.
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