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Voici un ouvrage dont le contenu est à la hauteur de la couverture : superbe ! Honnêtement, je suis vraiment fan de l'illustration qui retrace à merveille l'ambiance de cette saga à la fois mélancolique, féerique et passionnante. Dans ce second opus, on retrouve Ameyal, esclave malgré elle dans un harem. La pauvre jeune femme a vécu le pire et, en plus d'être hantée par des mauvais souvenirs, en garde des cicatrices sur le corps. le harem l'a totalement marquée. Dans le premier tome, Ameyal était quelqu'un de déterminé, intrépide, entêté, fonceur et effronté. Elle refusait son destin et n'hésitait pas à braver l'interdit… Cette fois-ci, son tempérament est assez différent. En effet, elle est complètement déboussolée, dépassée par la situation, moins sûre d'elle et malheureuse. Les autres concubines ou les servantes ont fait d'elle un souffre-douleur. On l'injurie, on se moque d'elle, on la traîne plus bas que terre, on la violente, on la rejette et on l'humilie. Presque plus personne ne lui adresse la parole correctement. Les alliés se font rares. La pauvre Ameyal est à bout et on ne peut que la comprendre. J'ai eu énormément de peine pour elle car, après tout ce qu'elle a vécu, elle ne mérite pas autant de haine ou d'humiliation. L'auteur a réussi à me faire ressentir beaucoup d'empathie pour elle. Face à ces vipères, je n'étais pas indifférente ! J'ai d'ailleurs invectivé contre elles plusieurs fois au cours de ma lecture. J'aime beaucoup lorsqu'un récit ne me laisse pas de marbre au point de réagir à haut voix alors qu'il ne s'agit que d'une lecture… C'est le signe que le roman me plaît, que je suis vraiment dans l'intrigue et que je me suis attachée aux personnages.

Eric Costa a encore une fois prouvé qu'il était passionné par la mythologie aztèque en nous apportant une intrigue riche en informations sans pour autant être pesante. Aux côtés de la belle esclave, on va apprendre énormément de choses comme les coutumes, les rites, les divinités ou les tortures (ex : l'épine de maguey qui m'a effarée…). On a la sensation d'être nous-même formé à travers cette impressionnante école du Harem. Il y a énormément de règles strictes à suivre. Pour survivre, il est primordial de suivre ces lois. L'espace est vraiment très codifié et complexe. On réglemente tout : la structure, la hiérarchie, l'art et la bonne manière. Grâce à cela, la lecture fut très intéressante ! Avant de lire cet ouvrage, je pensais qu'il fallait simplement qu'une concubine soit belle, élégante, raffinée et dévouée à son Maître. Je ne pensais pas qu'il y avait autant d'éléments à prendre en compte. D'ailleurs, comme l'héroïne, j'ai parfois eu le sentiment d'être noyée par les informations à un moment… Sauf que j'avais la chance que ma vie n'en dépende pas, contrairement à elle… Lorsque j'ai réalisé cela, je n'ai pu retenir un sentiment de malaise à son égard. Honnêtement, à sa place, je ne pense pas que je m'en serais sortie. Ameyal va réellement se surpasser et, malgré plusieurs erreurs dues au fait qu'elle a du mal à obéir ou à accepter l'autorité, elle va sans cesse aller de l'avant. On a donc un très beau travail de recherche de la part de l'auteur qui réussit à transmettre sa passion en distillant des informations au fil de l'histoire.

Avec ce second tome, l'intrigue continue d'avancer. le rythme est à la fois calme et soutenu : on oscille entre les cours du harem, les manipulations et les rebondissements. J'ai ressenti une ou deux longueurs à un moment, mais cela ne m'a pas ralentie pour autant. Une fois encore, l'ambiance rappelle celle des Geishas où tout est hiérarchie, haine, compétition, jalousie, chantage, coups bas, alliances et mensonges. C'est vraiment un univers affreux, malsain et douloureux. J'ai adoré suivre Ameyal dans ce monde que je n'aurais vraiment pas voulu évoluer… En outre, il est à noter que l'auteur introduit la notion d'homosexualité dans le harem par le billet de l'un des personnages. J'avoue que, au cours du premier tome, je m'étais posé la question de la place de l'homosexualité à cette époque ou dans un tel milieu. Mais je ne m'attendais pas forcément à le voir ici. Eric Costa a réellement creusé au maximum son intrigue. J'ai donc été agréablement surprise d'en savoir plus. D'ailleurs, j'ai trouvé que cette romance était bien amenée, n'était pas vulgaire et ouvrait une piste que je n'avais pas envisagée pour le scénario.

Harem est une des meilleures sagas auto-éditée que j'ai lue ! le contexte est dépaysant, les éléments historiques sont à la fois denses, captivants et instructifs, l'immersion est complète, les personnages ne laissent pas le lecteur indifférent tandis que la plume est très agréable à suivre. La fin de « La voie du papillon » n'est pas aussi haletante que le premier opus, mais elle n'en demeure pas moins intéressante. J'ai très envie de connaître la suite. Je recommande vivement la lecture de cette série à ceux et celles qui aiment les complots et la civilisation aztèque. Merci encore à l'auteur pour la suite de cette aventure ainsi qu'au site SimPlement.
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Quel plaisir de retrouver l'intrépide Ameyal pour de nouvelles aventures, cette fois-ci au coeur de l'école du harem, un lieu propice à la naissance d'intrigue, aux coups bas et coups tordus. Nourrissant des rêves de liberté, la jeune femme ne manque pas de ressources pour tenter d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé, réussir cette école ne semble être qu'une étape vers l'envol auquel elle aspire. Ce second tome, La voie du Papillon, s'inscrit très bien dans la continuité du premier, nous apprenant dès le début ce qu'il est advenu de la fille au regard de Jade, celle dont le nom est sur toutes les lèvres, je n'avais plus qu'une envie ; me fondre avec le personnage et tenter de percer le voile de mystère qui entoure le harem.

Une fois de plus, Eric Costa m'a surpris par la densité des actions et réflexions présentes dans le livre. Ameyal au coeur d'un nid de frelon, à l'affût de la moindre information utile, de la plus petite faille à exploiter, sans cesse en train de voir plus loin, de vouloir frapper plus fort. La fille de l'Aigle qui peu à peu s'affirme, prête à en découdre avec la terre entière. Plus audacieuse que jamais, Ameyal devient peu à peu une femme, qui plus est de plus en plus sûre d'elle mais surtout dangereuse. Crainte et admiration se fraie un chemin jusque dans le coeur du lecteur qui vibre avec elle. Malgré le respect que je lui voue, je n'ai pas été aussi touché par son personnage que dans le premier tome, ce sont surtout toutes les personnes qui gravitent autour d'elle et leurs histoires qui m'ont fait me révolter ou m'émouvoir.

Ce livre est très fort car il nous montre les rouages de chaque lieu dans lequel Ameyal pénètre, à travers ses yeux ce sont de nombreux aspects qui sont passés au peigne fin, l'analyse est sensible, le lecteur est choyé. Des rencontres il va y en avoir, certaines vont révéler le visage parfois double des personnes qu'Ameyal côtoie, laissant place au doute et à l'espoir, à la crainte et à l'amour. Ce tome augure aussi la naissance du désir et du plaisir, de la découverte de son corps de femme comme une d'arme, d'un atout donc il ne faut pas négliger le potentiel, mais surtout, qu'il faut entretenir.

Tout au long de la lecture, une impression de huis-clos m'a prise à la gorge, l'angoisse et la tension montaient crescendo jusqu'à éclater en de petites et violentes bulles quand cela devenait insupportable. L'école du harem n'a rien d'un conte de fées, reflétant à merveille la complexité et la difficulté de devenir concubine. Tout semble régit pas des codes et règles très strictes, mais pas uniquement, c'est parfois bien plus subtil que cela, moins perceptible aussi. Quatre jeunes filles prêtent à devenir des femmes et entrer dans le moule que leur impose l'école, un lieu où l'apprentissage est rude, la compétition sans relâche. le lecteur est mis au même niveau qu'Ameyal, engloutissant des connaissances sur les Aztèques, l'écriture, la lecture et tant d'autres choses, tout cela a été mis en place d'une manière très ludique et passionnante.

Avec ce second tome, l'auteur réitère le pari d'embarquer la moindre parcelle de notre esprit au coeur d'une époque révolue, une superbe plongée au XVI siècle, des us et coutumes de cet âge presque hors du temps. L'immersion a été totale, orchestrée d'une main de maître qui ne laisse planer aucun doute quant aux recherches effectuées en amont pour coller au plus près de la réalité de l'époque. La richesse des références et des termes propres à cette remarquable civilisation imprègne le lecteur d'une douce aura qui le berce et l'accompagne. Un lexique est à disposition des curieux à la fin du livre, de quoi rassasier l'appétit des plus avides de savoir ; une belle réussite que ce plongeon !

De nouvelles notions sont introduites, presque quelque chose de magique qui a piqué ma curiosité, une caractéristique qui évolue encore et encore mais dont nous ne pouvons saisir tous les tenants et aboutissant. En ce sens, cette magie ou spiritualité qui prend forme convoque le pouvoir du coeur et des mots, l'impact des paroles sur ce que nous sommes et allons devenir. Eau Vénérable, femme d'une délicatesse exquise et d'un savoir quasi ancestral, m'a énormément intriguée, sorte de personnage à la frontière du réel et de l'imaginaire, pleine de ressources et de bienveillance. Elle semble veiller sur Ameyal comme d'une mère sur son enfant.

Ce livre c'est avant tout le chant de l'espoir incarné par Ameyal. J'ai jamais eu l'occasion de rencontrer un personnage avec un caractère aussi fort, une volonté de fer et un mental à toutes épreuves. Elle semble se nourrir des faiblesses des autres, y puisant sans doute l'origine de sa force. Ameyal affrontera haine et complots, intrigues de concubines et manigances d'épouses. Trouver un juste équilibre entre solitude et soutien s'avèrera être nécessaire pour survivre dans cette atmosphère obscure et malsaine. Respecter les valeurs qui nous animent devient un combat de chaque instant, respect et confiance, honneur et espoir ; trouver sa place au sein d'un monde hostile, d'une communauté inhospitalière, tel est le credo qu'Ameyal honore à sa façon.

Ce second tome - superbe découverte - est une invitation pour le lecteur à lire le tome suivant car une fois de plus, rien n'est joué, tout peut encore arriver... le récit est dynamique et rythmé, la plume de l'auteur nous embarque dans l'histoire, nous immerge totalement dans une autre époque et c'est presque une déchirure que de quitter la jeune femme à la fin tant j'ai été pénétré par son histoire, vibrant avec elle jusqu'à sentir les palpitations de son coeur. Gardez bien à l'esprit qu'il faut se méfier de l'eau qui dort
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Tous, je dis bien tous les bons points du premier tome sont amplifiés dans ce second volet des aventures de la jeune Ameyal. le cadre, même s'il est moins sauvage reste tout à fait saisissant tant les descriptions sont dispensées là où elle sont bénéfiques à l'intrigue. Les émotions sont décuplées ; j'ai d'ailleurs trouvé que la tension narrative était encore mieux utilisée que dans le premier roman ; une partie de patolli (jeu de plateau aztèque) a fait battre la chamade à mon coeur… La dose d'adrénaline délivrée par toutes les scènes d'action d'Ameyal m'ont fait prendre conscience de l'attachement que je porte à ce personnage.
Un personnage résolument intelligent, légèrement plus réfléchie que dans le premier opus mais toujours aussi spontanée ; si le harem et ses vipère sont parvenu à entacher le physique de l'héroïne, son esprit et sa conscience restent intactes. Si Chimalli n'est plus que figuratif ici, il permet d'amorcer un peu plus les tensions au sein de l'établissement. Les intentions de Macoa se précisent dans une dimension qui, pour être tout à fait honnête, m'ont franchement étonnée. La surprise était de taille ; le plaisir de lecture en est décuplé. Coatzin et Amocualli, toujours présents à leur façon apportent la dose de frisson à l'intrigue tandis que Perle et Izelka apportent une touche d'injustice qui a éveillé mon indignation. Izelka m'a d'ailleurs particulièrement déçue. Xalaquia, Rivière Noire et Tene, entre simple méchanceté, jalousie et mépris constituent les principaux obstacle d'Ameyal dans ce tome. Pixcayan, elle, s'efface quelque peu tout en restant indispensable. Nictée s'incarne à travers Mireh ; les révélations à son sujet permettent - je l'espère - de poser les bases à une hypothétique intrigue à venir. le Maitre, enfin, n'est que ponctuellement présent mais quand il l'est, il ne l'est pas à moitié. Sa prestance, son charisme même, sont largement à la hauteur de son rang. J'espère d'ailleurs que la dernière scène du roman accordera un nouveau souffle, de nouvelles possibilité à Ameyal.
La question des règles, de la politiques, des moeurs, est largement plus développée ici ; le contexte s'y prête à merveille. le lecteur est initié, formé même, à l'image de l'héroïne. Cette introduction plus poussée permet de s'enfoncer un peu plus dans cette histoire et cette époque atypiques. La dimension Fantasy pointe timidement le bout de son nez, mais de la meilleure des façons qui soient : par le biais des croyances. Comme pour le premier tome, c'est la minutie, la délicatesse du tout et qui m'a frappée. Les noms des personnages s'expliquent de mieux en mieux, les chapitres incarnent toujours aussi bien leur titre, les facilités sont toujours refusées à Ameyal. Hors de question de servir la réussite à l'héroïne qui en plus de subir le courroux de ses ennemis, paye le contre‑coup des sévices endurés dans le premier tome. Enfin quel plaisir (et quelle tristesse aussi) de lire que Celles que l'on a oubliées teintent l'entièreté de ce volume… Une dualité émotionnelle extrêmement jouissive il faut l'avouer puisque ce chapitre a été celui que j'avais préféré.
Petite mention aux nouvelles couvertures pour terminer : qu'il s'agisse celle de la réédition du premier tome ou de celle du second, elles viennent parfaitement illustrer l'histoire et clore le cercle d'apparente perfection de la saga. Fiez‑vous à leur beauté, elles matérialisent celle des mots qu'elles contiennent.
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Merci à l'auteur d'avoir pensé à moi pour l'avant-première de son roman. Je le chronique un peu tard dû à mon souci de santé mais l'attente vaut le coup aha.

Quelle joie de retrouver Amayal au plein coeur du Harem, qui a encore en vue son objectif : Celui de gravir les échelons afin de retrouver sa liberté.

J'ai eu beaucoup de questions à la fin du tome 1 qui m'a laissé sur ma faim d'en découvrir un peu plus. Ce tome 2 aide beaucoup à répondre à nos questions mais ..
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Quelques mois ont passés depuis la fin du précédent tome. Les portes de l'école s'ouvrent et Ameyal va tout mettre en oeuvre pour y entrer et atteindre son objectif.

Elle ne sera plus esclave mais cette nouvelle vie n'en sera pas plus simple. de nombreux obstacles dans une formation qui se révèlera d'autant plus difficile pour la fille de l'Aigle qui y entre sans la moindre connaissance. le Harem est aussi un lieu plein de dangers. Des femmes sournoises, calculatrices, des ennemies bien décidées à l'évincer, peu importe les moyens.

Ameyal va devoir se trouver des alliées. Des femmes prêtent à l'aider aussi bien dans son apprentissage que dans son objectif de retrouver sa beauté. Elle veut mettre toutes les chances de son côté pour réussir l'épreuve finale.

Un second tome terriblement prenant et stressant. Une fois commencé, il devient impossible de le lâcher. Ameyal est pleine de détermination mais le sort n'aura de cesse de s'acharner sur elle à travers ses ennemies. Dès qu'un point s'arrange, une nouvelle épreuve se met sur son chemin. Elle n'a jamais l'occasion de souffler et, n'étant pas habituée à évoluer dans ce milieu, commettra bien souvent des impairs. Les punitions seront lourdes, pouvant s'apparenter à la torture. Un récit qui ne laisse aucun répit. Jusqu'au bout on sent notre coeur qui palpite et on a peur pour elle. Crainte ce qu'elles vont lui infliger.

Avec un côté historique toujours aussi intéressant qui nous amènera à en apprendre plus encore sur les Aztèques, leurs coutumes et leurs divinités. Certains protagonistes vont s'effacer tandis que l'on va en découvrir de nouveaux.

Une suite qui m'a conquise, pleine de rebondissements et où la tension est omniprésente. Jusqu'à la naissance du Papillon...

Vivement la suite...
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Une lecture dans le prolongement du tome précédent, à savoir simple et fluide, mais avec la gêne d'une narration au présent qui me cause toujours autant de difficulté. Néanmoins, le scénario est globalement attrayant, avec un effort notable pour écrire des personnages féminins variés et complexes, occupés à autant d'actions réalistes et dynamiques. Quelques situations demeurent redondantes, notamment dans le clivage affiché avec la concubine Xalaquia ou avec la vieille Tene, dont on se demande finalement ce qu'elle peut trouver de plus ou de moins à cette jeune esclave qu'elle semble détester depuis le début.
L'ensemble demeure toutefois distrayant et se laisse lire rapidement. Je pense d'ailleurs que je continuerai avec le tome 3, histoire de voir jusqu'où peut et veut aller Ameyal, et si elle parviendra à retrouver Nicté. Petit bémol cependant, j'ai trouvé étrange que certains noms ne soient pas traduits en nahuatl, surtout quand il aurait été simple de leur en trouver ou quand la traduction était possible, ce qui donnait parfois des impressions un peu étranges (Rivière Noire, Perle, par exemple...)
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Un second tome éblouissant et passionnant, une plongée dans la vie aztèque… Coup de ♥ !

Dans le premier tome, nous avions quitté Ameyal en mauvaise posture puisque Tene, la mère du Maître, voulait vérifier qu'elle était bien vierge avant de l'accepter parmi les concubines, ce qu'elle n'était plus. Elle venait d'être distinguée par le Maître qui lui avait même donné le nom de Regard de Jade. Nous la retrouvons toujours esclave de l'extérieur assignée au nettoyage des latrines et plus que jamais décidée à intégrer l'école du harem qui lui permettra de devenir concubine. Ainsi, elle aura beaucoup plus d'opportunités pour retrouver sa liberté.

Je remercie Éric Costa pour sa confiance ; j'ai retrouvé Ameyal avec bonheur et j'ai continué à trembler avec et pour elle. Dans ce second opus, nous la suivons dans son difficile chemin pour être acceptée comme concubine. Elle est parvenue à se faire accepter à l'école du harem, mais les choses sont loin d'être simples. Elle a tout à apprendre et elle est en butte à l'hostilité de ses camarades qui vont tout mettre en oeuvre pour la faire renvoyer. de plus, Ameyal possède le don de se fourrer dans des situations inextricables et dangereuses. Elle a quand même quelques soutiens, mais je doute qu'ils soient gratuits.

L'auteur nous plonge dans la civilisation aztèque. On sent qu'il a fait énormément de recherches ce qui lui permet de nous faire partager la vie de ses personnages comme si nous y étions. Ses descriptions sont telles que nous avons l'impression de marcher aux côtés d'Ameyal et de ses compagnes. En plus d'être précise, sa plume se fait poétique pour nous découvrir les lieux mais aussi les coutumes et rituels, les lois du harem ainsi que les dieux qui étaient adorés à cette époque. Son texte est d'une incroyable richesse. J'ai énormément apprécié le lexique, la galerie de personnages ainsi que le panthéon aztèque qui figurent à la fin du livre, ce qui nous permet de ne pas être perdus durant notre lecture.

J'ai adoré ce second tome d'Aztèques et j'ai hâte de découvrir la suite car, comme à son habitude, l'auteur nous laisse dans l'expectative et la frustration. Il a l'art de mettre le mot “Fin” juste au moment où il va se passer quelque chose de passionnant. « La voie du papillon » est un magnifique roman d'aventure historique où se retrouvent l'amour, la haine, les jalousies, les intrigues. Il est passionnant. Ameyal est profondément attachante et Éric Costa dépeint à merveille sa psychologie ainsi que celle des autres personnages. J'ai été captivée du début à la fin et j'ai eu l'impression d'être stoppée en plein vol lorsque j'ai vu le mot “Fin”.
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Nous poursuivons l'histoire d'Ameyal qui va maintenant suivre une formation afin de peut-être devenir une concubine pour le Maître dans ce harem. Ameyal a toujours la même verve que l'on connaît, jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche, curieuse qui pose toujours plein de questions, veut s'intégrer au harem afin de pouvoir arriver à s'enfuir pour aller retrouver les gens de son village. Elle sera encore plus déterminée, énigmatique, fera preuve d'une assurance et d'une audace peu commune chez les esclaves et encore moins à celles qui vont devenir concubine ou surtout pas de celles que le Maître remarque et admets dans l'école du harem.
Ameyal va-t-elle rester la jeune fille intrépide que nous avons connue ?
Ameyal sera-t-elle à sa place dans cette école ?
Cette saison, nous démontre encore plus les coutumes de ce peuple aztèque, que ce soit leur langue, leurs expressions ou bien leurs us et coutumes. Je trouve que les romans d'Éric Costa nous apportent une couleur, une odeur et une perception nouvelle. le chemin que parcourt notre héroïne est très riche, les rituels, les lieux, les dieux et tout ce qui permet à ce peuple de se démarquer.
La plume d'Éric Costa est ravissante et poétique, elle nous révèle un peu plus de l'histoire de nos personnages en nous transportant dans un milieu exotique et magnifique. L'intrigue concernant la quête d'Ameyal, afin de combattre le fonctionnement du harem sans pour autant adhérer à sa hiérarchie.
Une belle lecture d'histoire et d'aventure que je vous conseille grandement, car cet auteur détient un succès littéraire avec cette saga.
Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d'une civilisation aussi fascinante qu'effrayante.
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Ce deuxième tome de la saga « Aztèques » tient ses promesses. On suit avec un intérêt toujours renouvelé les aventures de l'héroïne, esclave dans la prison dorée d'un palais. le récit est présenté dans un écrin historique qui nous en dévoile encore sur la civilisation aztèque. le style de l'auteur est toujours aussi percutant. On est happé dans un tourbillon de péripéties machiavéliques qui nous tiennent en haleine. Les scènes d'action « brute » sont mises en sourdine au profit de scènes d'intrigues, la psychologie des personnages est approfondie, les rivalités et les jeux de pouvoirs se trament dans le huis-clos du harem et on vibre toujours autant pour cette héroïne hors du commun, assoiffée de liberté.
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J'ai pris plaisir à retrouver Ameyal et à poursuivre la lecture de son aventure au pays des Aztèques, au coeur du Mexique.

Dans ce deuxième tome, Ameyal quitte son rôle d'esclave pour rejoindre l'école du harem et tenter de devenir concubine, synonyme de liberté pour elle.

Plus sûre d'elle, et surtout plus déterminée que jamais à atteindre son but de devenir concubine, Ameyal s'est habituée à l'ignorance et au mépris de ce peuple plein d'ingratitude à son égard. Ce qui la rend encore plus vengeresque.

Ses ennemies, que la haine et la jalousie habitent, ont du soucis à se faire et le savent. Ameyal peut parvenir à ses fins.

La jeune femme a surtout compris que créer les bonnes alliances et manipuler ses adversaires peut l'amener à réussir son entreprise. L'énergie qu'elle déploie lors de son apprentissage aux règles très codifiées va s'avérer nécessaire pour contrer toutes ces rivalités qui menacent son ascension au pouvoir.

Patience et persévérance sont les maitres-mots de son éducation. La perfidie d'Izelka et de Tene ne suffiront pas à lui faire poser un genou à terre.

Ameyal a conscience que sa destinée est entre ses mains. Sa féminité s'affirme, son pouvoir de séduction avec. Jusqu'à tenter le diable et jouer avec le feu ?

L'auteur nous offre une riche documentation de ce qu'a été la vie et les croyances mystiques des Aztèques . Son sens du détail m'a impressionné. Toutes les informations à la fin du livre ne sont pas de trop pour comprendre l'univers dans lequel évolue Ameyal.

Je reste sur ma faim et ma frustration est grande lorsque le livre se termine. Sans doute parce que je suis accrochée à l'histoire et à son héroïne et que je ne veux pas la quitter. Que va-t-il arriver à Ameyal dans le dernier tome ? Sera-t-elle parvenue à devenir concubine ? Quelles épreuves attendent la jeune femme pour enfin être libre et heureuse ?

Je vous conseille vivement la lecture de ce deuxième opus. Laissez-vous entraîner sans retenue aucune dans cette histoire magnifique et prenante.

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