AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781980991168
330 pages
Auto édition (02/05/2018)
4.32/5   22 notes
Résumé :
Teotitlan, 1517, Ameyal, fille de chef téméraire, fière et impulsive, est enfin admise comme concubine. Le rêve qui se cache derrière son regard de jade : s’évader du harem d’Ahuizotl, le monstre aquatique. Mais pour y parvenir, elle devra payer le prix. D’un côté, la liberté et la vie. De l’autre, la mort ou la prison. Entre les deux, un parterre de fleurs sublimes et vénéneuses. Des rivales et ennemies qui ne lui laissent aucun répit. Un Maître qui la poursuit. Un... >Voir plus
Que lire après Aztèques : La Croisée des MondesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,32

sur 22 notes
5
8 avis
4
1 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Oh, qu'elle a du courage et de la détermination, cette belle Ameyal !… Je ne me lasse pas de découvrir ses aventures au fil des tomes… D'ailleurs, ce troisième opus est à la hauteur de ses prédécesseurs : il est aussi addictif, dépaysant et insolite ! Je suis vraiment surprise de voir à quel point la série ne s'essouffle pas et continue d'être de qualité ! Souvent, certains tomes d'une saga sont plus ou moins bons et on peut constater que l'on a une préférence pour tel ou tel opus… Mais là, je dois reconnaître ne pas avoir de favori. Chaque volume est différent et transporte le lecteur dans une toute autre ambiance, ce qui fait que l'on ne se lasse pas.

Dans « La croisée des mondes », on va de nouveau partir à la rencontre des concubines d'Ahuizotl, le Maître du Harem. Ameyal a beau avoir été sélectionnée, son quotidien est toujours aussi rude, puisque les autres prétendantes sont véritablement fourbes, manipulatrices et mauvaises. Tous les coups sont permis pour s'attiser les faveurs ou l'attention du Maître. de ce fait, à peine la belle aux yeux de jade a-t-elle pris possession de ses nouvelles fonctions qu'on la menace de mort ! le moindre mauvais pas est pointé du doigt afin de la faire tomber en disgrâce. La pauvre demoiselle doit donc poursuivre ses objectifs lentement et avec prudence, comme si elle était en train de marcher à travers un nid de vipères… Elle va d'ailleurs apprendre à ses dépens que ses quelques alliés ont de multiples facettes… Quoi qu'il en coûte, elle doit continuer d'être vigilante. Certains rebondissements m'ont d'ailleurs surprise ! Je ne pensais pas qu'il se passerait tout cela, notamment en ce qui concerne Citlalin, Nicté et Vent de la forêt (qui est un fort bel homme si on en croit la superbe couverture !). Prise dans ma lecture, je n'ai cessé de m'inquiéter pour Ameyal qui a vraiment le chic pour s'attirer tous les ennuis. Par le passé, Eric Costa a su prouver au lecteur que tout n'était pas rose et que ses personnages pouvaient souffrir et garder des séquelles de ces nombreux sévices… J'étais donc terriblement anxieuse lorsque certains événements arrivaient… Sans parler du Maître qui est loin d'être un époux tendre et patient…

Ameyal va devoir se surpasser et prouver sa valeur. Son évolution est très agréable à suivre. En effet, malgré les péripéties qui ont perturbé sa route, la jeune femme ne perd pas de son mordant. Elle est toujours aussi vive d'esprit, rusée, dynamique, rebelle et investie. Si quelqu'un se dresse devant elle, elle n'hésite pas à lui faire face, à l'affronter ou à trouver le moyen de le faire tomber. À présent, elle ne rechigne plus à faire comme les autres : s'il y a un coup bas à réaliser, du chantage à faire ou une révélation à clamer haut et fort pour ne pas sombrer, elle le fait. Elle a très bien compris les règles des lieux et sait pertinemment qu'il ne faut pas se laisser faire si elle ne veut pas subir le pire. Ses rivales Izelka et Xalaquia auront beau lui en faire voir de toutes les couleurs, la demoiselle a appris à plus ou moins se défendre… Hélas, il ne faut pas oublier que le destin sait parfois se montrer cruel : à trop jouer, le papillon peut se brûler les ailes…

Les différents protagonistes sont toujours aussi nombreux. Il est aisé de se perdre, surtout si vous n'enchaînez pas forcément les tomes. Heureusement, l'auteur a listé tout le monde ainsi que leur fonction en fin de roman. Il a également proposé divers proverbes, remis les lois du harem et intégré un lexique. C'est un véritable outil qui permet au lecteur d'effectuer une petite piqûre de rappel ou qui peut aider à la compréhension. Ces personnages gravitant autour d'Ameyal sont toujours aussi intéressants. J'ai beaucoup aimé creuser leur personnalité, découvrir certains de leurs secrets ou voir leur comportement face à quelques retournements de situation. La mystérieuse prêtresse Eau Vénérable, la sulfureuse Macoa et les principales rivales de l'héroïne sont les protagonistes ayant retenu le plus mon attention.

Le rythme du récit est toujours aussi fluide. Ponctuellement, de nouveaux rebondissements viennent troubler la tranquillité du harem, ce qui fait que l'on passe aisément de simples conversations à de l'action et à des scènes tournant autour d'un jeu de Pouvoir. Alliances, trahisons mortelles, jalousies, violences et mensonges règnent toujours en maîtres derrière les murs de la bâtisse. La tension est palpable et toujours présente au fil des chapitres, ce qui pousse le lecteur à ne jamais ressentir d'ennui. Et que dire de ces dernières pages qui bouleversent tout ? Je ne sais pas pourquoi mais, dans mon esprit, Aztèques était une trilogie… La belle erreur ! Cette rencontre ultime et le choix final d'Ameyal redistribuent les cartes du jeu ! L'intégration de Vent de la forêt et de son groupe annonce une nouvelle ambiance pour le prochain tome… Je suis vraiment curieuse de voir quelle direction va prendre le scénario. Nul doute que cela restera sombre, réaliste, dépaysant et prenant, comme le reste de la série. Un petit bijou de l'auto-édition ! Merci encore à Eric Costa pour l'envoi de son roman et félicitations pour cette incroyable aventure aussi immersive que palpitante.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          123
J'ai pris plaisir à retrouver l'intrépide héroïne de la saga Aztèques dans ce troisième tome. Cette fois-ci, c'est en plein coeur des intrigues de concubines et plus encore que nous allons suivre les aventures d'Ameyal. Entre alliances et coups bas, trahisons et révélations, ce tome est d'une richesse et d'une densité incroyables, l'histoire nous prend immédiatement aux tripes, nous sommes instantanément propulsés au XVIème siècle à Teotitlan. Je crois que ce tome est celui que je préfère pour l'instant tant j'ai été captivé et tenu en haleine par la plume de l'auteur.

Après de nombreuses et douloureuses épreuves, Ameyal est enfin devenue une concubine, prête à en découdre avec la terre entière. Je ne me lasse pas de son personnage, la découvrant à chaque tome sous un nouveau jour. Je dois avouer être fascinée par sa capacité à se tirer des situations délicates et périlleuses qui lui barrent la route. Ameyal est une jeune femme forte et déterminée mais elle peut faire preuve d'une naïveté touchante qui la rend terriblement attachante. Elle semble tellement sure d'elle que ses convictions peuvent difficilement être ébranlées, toutefois, elle a encore de nombreuses choses à apprendre, et sur le monde qui l'entoure, et sur elle-même. Il s'agit d'un personnage qui à l'instar d'autres personnages de sagas, évolue en même temps que le style de l'auteur se perfectionne.

Nous nous familiarisons peu à peu avec le vocabulaire Aztèque et pour cause, la plume de l'auteur est très fluide et agréable. Nous ne sommes pas submergés de mots étrangers, on sent qu'Eric Costa maîtrise parfaitement le dosage : capable de piquer la curiosité du lecteur sans le noyer sous un flot de mots inconnus. Un dictionnaire est mis à disposition des lecteurs à la fin de l'ouvrage, permettant de s'imprégner davantage de l'époque. L'immersion était totale, je n'avais qu'à fermer les yeux pour m'imaginer au milieu de nombreuses concubines, à proximité du maître ou d'un jardin de fleurs.

Au fil de la lecture, nous réalisons que les choses sont plus complexes qu'elles n'y paraissent, nous voyons se dessiner l'ombre d'un destin bien plus grand que celui qu'Ameyal souhaite embrasser. Nous prenons peu à peu conscience de ce qu'il y a à l'extérieur du harem, du monde que l'on peut trouver au-delà des portes de Teotitlan. Politique et stratégie quasi militaire viennent ici se frayer un chemin, densifiant et complexifiant l'intrigue, pour mon plus grand bonheur. Certaines scènes sont, à juste titre, dures mais nécessaires pour faire avancer l'histoire, elles nous permettent de saisir l'ampleur du joug Aztèque et le poids des lois qui régissent le Harem.

L'entreprise de séduction occupe une place très importante dans ce tome, elle se révèle ici dans toute sa splendeur. Une séduction qui peut prendre différentes formes et dont les buts de chacun sont loin d'être limpides. La finalité des uns peut s'avérer être très éloignée des attentes des autres, il s'agit d'un jeu subtil dans lequel chaque geste et chaque parole peuvent avoir des conséquences inattendues. Plus que jamais le jeu des alliances pimente la partie qui se déroule à ciel ouvert. Ne sous-estimez jamais le pouvoir d'une femme, ne remettez jamais en doute sa parole impunément, il n'y a pas plus dangereuse que celle qui parvient à cacher son jeu et dévoiler son arme secrète le moment opportun. Quand une femme souhaite arriver à ses fins, malheurs à celles et ceux qui oseront se dresser sur son chemin…

Dans chacun des tomes, la jeune et intrépide Ameyal effectue un pas de plus vers sa destinée, vers cette voie qui lui est réservée et dont le chemin semble tout tracé. Elle embrasse une vie qu'elle n'aurait jamais imaginée, se trouve mêlée à des intrigues dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence. En parallèle de son ascension, nous découvrons qui se cache derrière le personnage du Maître, cet homme énigmatique à la tête du Harem, une personnalité hors norme qui fascine autant qu'elle effraie. Les désirs du Maître sont ambigus et installent un certain doute, une tension palpable qui ne cesse de croître.

La Croisée des Mondes met l'accent sur des questions de loyauté et de jalousie, de pouvoir et de savoir. Quand deux réalités se percutent, il peut en ressortir énormément de chose, du bon comme du moins bon. Quand deux mondes se heurtent, choisir son camp relève d'un choix cornélien. Deux univers se sont rencontrés, deux univers qui ne peuvent cohabiter ensemble tant tout semble les opposer. Ameyal se trouve à leur frontière, prise entre deux feux, ignorant tout ou presque de l'aventure dans laquelle elle s'embarque malgré elle.

De nombreuses choses demeurent sans réponse, j'ai vraiment hâte de lire le tome suivant qui semble réserver d'énormes surprises. Je suis impatiente de connaître la suite des aventures d'Ameyal car comme à chaque fois, l'auteur nous laisse sur un superbe cliffhanger. La fin du livre éveille notre curiosité et remet en question de nombreuses certitudes que nous croyions acquises au fil de la lecture. Et si tout était beaucoup plus compliqué ? Et si le destin avait besoin d'un coup de pouce ?

Avec La Croisée des Mondes, Eric Costa nous prouve que l'immersion au coeur des Aztèques est à chaque fois plus profonde et percutante, il frappe toujours plus loin et plus fort, nous entraînant dans un univers dangereux mais terriblement fascinant. le personnage d'Ameyal est juste incroyable, héroïne intrépide au destin hors du commun qui ne cesse de gagner en profondeur. Il s'agit d'un superbe troisième tome, l'action va crescendo faisant vibrer le lecteur au rythme des pulsations d'Ameyal.
Commenter  J’apprécie          20


Nous avions quitté Ameyal alors qu'elle réussissait le test final avec panache pour entrer au harem. La voilà désormais presque concubine. Reste une étape à franchir, et pas des moindres. Dans ce monde, tout ressemble à une succession d'épreuves. L'une à peine dépassée, la suivante s'annonce plus terrible encore.
Ce qu'elle désire par-dessus tout, c'est retrouver sa liberté. Elle aurait pu se contenter de son statut de concubine si chèrement acquis, mais non. Ameya est une jeune femme qui s'affirme et reste entière. Rien ne lui fera renier ses envies premières.

le cadre certes idyllique ne nous envoie toutefois que de la poudre aux yeux. Des jardins luxuriants qui invitent à s'y prélasser aux intérieurs fastueux richement décorés, tout n'est que façade.
Très vite, elle constate amèrement que devenir concubine ne représente en rien une amélioration de sa condition. La liberté n'existe pas plus que pour les esclaves. Elles évoluent juste dans des cages un peu plus dorées et confortables.
Manigances et trahisons, alliances et retournements, coups bas et méchanceté émaillent la vie en ces lieux.
Les dix lois n'existent que pour être contournées. Celle qui les maîtrise le mieux peut en tirer un avantage indéniable si elle ne se fait pas prendre.
La vie au harem n'est pas si belle qu'on pourrait l'imaginer. Les machinations sont encore plus diaboliques qu'à l'école qu'Ameyal vient de quitter.
Les femmes les plus influentes se livrent à toutes les ruses pour conserver leurs privilèges. Les autres manigancent pour les détrôner. Tout est jeu de pouvoir et jalousies.
La méfiance reste de mise, Ameyal n'est pas dupe et se doute que chacun de ses soutiens agit dans son propre intérêt.
« Personne ici n'est ce qu'il semble être. »
Il faut se méfier des apparences, chacun cherche à se mettre en valeur et gravir de nouveaux échelons au détriment des autres ou parfois même par la manipulation.

Au milieu de tout cela, la jeune fille innocente conduite de force dans cette ville apprend vite pour tirer son épingle du jeu. Elle assimile rapidement les règles, mais devra faire preuve de patience, et surtout de prudence, chose difficile pour elle qui se laisse sans cesse embringuer dans des combines à son insu.
Cette femme possède un vrai sens du devoir, une conscience des valeurs que rien ne lui fera renier. Attachante, son courage force l'admiration, sa personnalité se forge, elle s'affirme. Ameyal se révèle intègre et ne se laisse pas corrompre. Elle cerne rapidement son environnement pour s'y adapter et faire les bons choix quand on lui en laisse la possibilité.
Son attitude reste exemplaire malgré les dangers qui l'entourent. Elle ne lâche rien même dans les coups durs. Elle ne perd jamais de vue son objectif premier, quoi qu'elle entreprenne.
L'école du harem n'était qu'une entrée en matière, le chemin reste encore long et les désillusions nombreuses.

Les alliées d'hier pourraient bien devenir les ennemies de demain.
« Rien ne se fait ici sans raison. Les alliances se font et se défont au gré des vents. Rien n'est plus faux qu'un sourire et plus vrai qu'un battement de cil. »
Elle en arrive à douter de sa seule véritable alliée. On ne connaît jamais vraiment nos proches. C'est encore plus vrai dans ce nid de vipères où l'on ne sait si l'on peut faire confiance et où la devise semble être : tuer ou être tuée.
Ameyal aura fort à faire pour garantir sa propre sécurité. Rien n'est gratuit, tout se paie d'une façon ou d'une autre.
Heureusement pour elle, cette jeune femme est dotée d'un instinct de survie hors du commun.
Le moindre secret devient source potentielle de chantage que chacun va vouloir utiliser à son avantage.
Tantôt ingénue, tantôt naïve, elle l'est toutefois moins qu'il n'y paraît et sait se servir de ses atouts, ce qui la place parfois en fâcheuse posture. Elle peut également si besoin se montrer froide ou calculatrice pour tirer profit des failles de ses adversaires dont le nombre semble croître de façon exponentielle.
À plusieurs reprises, Ameyal joue un jeu dangereux, notamment dans la séduction avec Ahuizotl le maître des lieux, qui s'y montrera sensible. Elle prend le risque de se brûler les ailes plus fort qu'elle ne le croit. Au jeu du chat et de la souris, le chat pourrait bien planter ses griffes et la broyer avec une facilité qu'elle n'entrevoyait pas.
Sans cesse sur la sellette, elle va croire son destin joué à différentes reprises dans ce jeu de dupe.

« Ne plus rien avoir ni personne, la rend libre. »
Est-ce vraiment cela, la liberté ?
Le destin semble décider une nouvelle fois à sa place de ce qu'elle doit faire, elle n'a aucune prise sur son avenir. Quoi qu'elle tente, tout la ramène à ce qui a été prévu par d'autres, et non vers ce qu'elle souhaiterait.
Le sens du devoir et des vraies valeurs prend le pas sur son désir de liberté. Cette femme se trompe rarement dans ses choix, et décide non dans son propre intérêt, mais en accord avec son rang, dans celui du plus grand nombre.
Finalement, être libre n'est-ce pas être maître de ses choix ?

Si Ameyal s'affirme, la plume d'Éric Costa gagne elle aussi en assurance.
C'est avec un plaisir accru que j'ai lu la suite des aventures de cette jeune femme.
Les émotions sont bien présentes, plus d'une fois, j'ai tremblé pour son héroïne.
Ce troisième tome est une vraie réussite, on ne s'ennuie pas, l'action ne s'arrête jamais.
Si l'on suit les mêmes personnages dans le même lieu, tout se renouvelle d'une étape à l'autre. Eric réussit le tour de force de nous livrer chaque fois une histoire différente sans redondances.
Rien ne se répète, on en apprend un peu plus chaque fois non seulement les personnages, mais aussi sur les lieux et l'époque.
On avance et on évolue au rythme des personnages.
L'immersion se fait avec brio dans ce monde où il y a tant à découvrir.
Si vous n'avez pas encore lu cette saga, je ne peux que vous inviter à le faire.

Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai pas pu lire le second tome de la saga Aztèques, et j'avoue avoir démarré ce troisième opus un peu sans conviction, de peur de ne rien y comprendre.

L'auteur a eu l'intelligence d'offrir un mini-résumé des deux tomes précédents au tout début du livre. Amplement suffisant pour ceux qui les ont lus, mais finalement peu utiles pour quelqu'un qui a sauté une étape. J'y ai appris les très grandes lignes, ce qui est un début cependant !

On retrouve Ameyal, l'héroïne de cette saga, après sa montée fulgurante au sein du Harem. le personnage, toujours attachant et aussi bien écrit, est plus mature, plus « femme » que lors du premier tome.
Dans l'ensemble, à l'instar d'Ameyal, j'ai trouvé le récit plus mature également. Plus posé et un peu moins dans l'action. Les intrigues sont nombreuses entre les différents personnages, et on se retrouve au sein d'une immense joute, à la fois verbale et stratégique entre les différentes concubines et autres femmes de ce harem.
Toujours dans la continuité du premier tome : tous les personnages sont intrigants. Toutes ces femmes possèdent une dualité certaine, et on ne sait jamais vraiment qui est alliée à qui, et qui sera la traître inévitable.
J'ai retrouvé avec plaisir tous les personnages du premier tome, et les nouveaux ne manquent pas d'intérêt non plus !

Ayant sauté le second tome, j'ai trouvé cependant que les rares personnages masculins (le Maître et ses fils notamment, qui sont quasiment absent du premier) sont trop en retrait et j'ai eu du mal à les cerner.

J'ai également retrouvé l'ambiance du récit avec plaisir. L'univers Aztèques est toujours prenant, et la nourriture est toujours aussi présente – notamment fruits et légumes – donnant d'irrésistibles envies de manger !

Pour ce qui est de l'intrigue principale, je dirais qu'en dehors du côté mature qui en ressort, j'ai été moins emballé que pour le premier tome. Les manigances des différents personnages sont intéressantes, mais je me suis parfois ennuyé par le manque d'action, de révélation ou tout simplement d'avancement dans la Quête d'Ameyal.
Sans révéler ce qu'il se passe à la fin du livre, j'ai également été un peu déçu de l'idée de l'auteur d'instaurer une idée de « résistance » à l'Empereur. Une idée malheureusement trop répandue, et qui ici n'apporte pas grand chose à l'histoire. Elle m'a un peu sortie du récit, car je la trouve très éloignée de l'ambiance de la saga et de ce que l'auteur nous apporte depuis le début.
Pour souligner un dernier point positif : comme pour le premier tome, l'auteur ne ménage par ses personnages et évite les scènes clichées ou faciles !

Dans l'ensemble, j'ai évidemment été transporté à nouveau par cet univers et les personnages hauts en couleur d'Eric Costa. Un peu déçu cependant par l'intrigue qui manque de pêche et par les quelques idées instaurées à la fin !

Je lirai néanmoins le quatrième tome avec plaisir !



Retrouvez la critique complète sur le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/azteques-tome-3-croisee-mondes-eric-costa/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
Commenter  J’apprécie          10
Une cérémonie qui nomme les nouvelles concubines. Tel est le début de ce roman. Une cérémonie modeste qui permet à des femmes d'évoluer au sein du harem. Un harem qui ressemble à tous les autres à travers le monde. Où la vie, les amis, les inimitiés se font et se défont au rythme des intrigues. Ameyal y fait ses premières armes de concubine et n'a qu'un rêve : s'échapper.
Une belle histoire toute en finesse où les traditions Aztèques affleurent à chaque cérémonie. Où les traditions et les règles du harem montrent la rigidité de ce monde fermé qui fait fantasmer beaucoup de monde. Cette vie dans ce huis clos n'est pas de toute tranquillité. Et Ameyal apprend vite. Aztèques La croisée des chemins nous emporte dans la suite des aventures de notre héroïne. Héroïne dont on ressent profondément les sentiments. Que l'on voit évoluer au fil des pages.
J'ai eu un coup de coeur pour Ameyal. Pour sa vie. Ses douleurs. Ses souvenirs, bons ou mauvais. Cette femme-enfant en avance sur son siècle. Dont les choix ne cadrent pas avec les traditions du harem. Cette jeune femme que son passé force à regarder vers l'avenir malgré les blessures du présent. Que lui réserve justement l'avenir? Arrivera t-elle à accomplir ses rêves?
Bien que ce soit la troisième saison, Aztèques - La croisée des mondes se lit aisément, séparément des deux premières saisons. Un roman qui se lit d'une traite tant il est prenant. Une très belle lecture.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je ne vois pas à quoi tu fais allusion. Et porter mon ancien nom a toujours été une joie. Le printemps est porteur d'espoir et de renouveau. Il annonce la chaleur, les couleurs et les parfums de l'été. Il s'ouvre sur la vie, contrairement au tien, qui se rabougrit sur lui-même."Être unique" résume bien ton caractère égoïste et opportuniste.
Commenter  J’apprécie          40
Prenant une grande inspiration, Ameyal se force à fixer l’œil unique, mais elle ne voit que l'orbite vide, profonde et morte qui l'accompagne. Sans qu'elle puisse s'expliquer pourquoi, des chants de guerre montent à ses oreilles. Des cris de rage. Des odeurs de sang. Des combats acharnés? Des guerriers jaguars, des guerriers aigles qui courent dans tous les sens. Des maquauitl qui déchirent l'air, et des rondaches qui leur répondent. Des flèches, des piques qui percent l'azur, et retombent en pluie de feu sur des soldats en déroute.
Commenter  J’apprécie          20
La gorge sèche, Ameyal traverse le bois sans même savoir où elle va. Macoa l'a aidée. Elle l'a même sauvée, mais leur relation a failli les perdre toutes les deux. Le choix qu'elle vient de faire a été difficile, mais c'est celui de la prudence. Il lui fallait rompre leur alliance avec douceur, sans prendre de risque, pour ne pas s'aliéner la concubine, et les choses se sont passées au mieux. Le drame qui est arrivé lui a permis d'apprendre à garder les choses pour elle. Désormais, lorsqu'elle côtoiera Macoa, ce sera pour recueillir son savoir sans rien avouer qui puisse la desservir un jour.
Commenter  J’apprécie          10
Les visages que tu vois bavarder, déjeuner, rire, boire, reprend Macoa, ne sont rien de plus que des masques. Certaines femmes du harem sont prêtes à marcher sur les autres pour avancer et gagner une parcelle de pouvoir. D'autres dissimulent leur peur derrière leur sourire éteint. En vérité, deux clans s'affrontent à coups de mensonges, chantages et autres manipulations. La harem est le siège d'une guerre sans fin.
Commenter  J’apprécie          10
Vous êtes comme la fleur et ses pétales. La beauté d’une fleur naît de l’harmonie de ses pétales. Elle ne peut exister sans eux, et ils ne peuvent croître sans elle. Ainsi vont les choses.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : aztèquesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (48) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Réalités invisibles" d'Eric Costa.

Dans la nouvelle "Hôtel Wolff", quelle date est inscrite sur le calendrier à l'accueil de l'hôtel ?

1954
1964
1974
1984
1994

12 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Réalités invisibles de Eric CostaCréer un quiz sur ce livre

{* *}