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EAN : 9782415002275
214 pages
Odile Jacob (25/05/2022)
4.83/5   3 notes
Résumé :
Plus de la moitié de la population mondiale est bilingue. Pour le neurobiologiste et le linguiste, c’est un exploit et une énigme, car le langage humain est une faculté extraordinairement complexe. Comment deux langues peuvent-elles coexister dans un même cerveau ? Quels sont les avantages du bilinguisme ? Quelles sont les contraintes qu’il impose ? Albert Costa partage ici les résultats de vingt années de recherches. S’appuyant sur des études mené... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« le Cerveau Bilingue » de Albert Costa (2022, Odile Jacob, 214 p.) traduit par Christophe Pallier de « The Bilingual Brain » (2021, Penguin Books Ltd, 176 p.), déjà traduit de l'original espagnol « El cerebro bilingüe. La neurociencia del lenguaje » (2017, Penguin Random House, 256 p.).
Livre découvert à la très bonne librairie « Alinéa » de Luxembourg, qui offre toujours des éditions autres. Livre aussi en mémoire de Albert Costa, neuropsychologue et linguiste, chercheur à l'Universitat Pompeu-Fabra de Barcelone, malheureusement disparu brutalement en 2018.
Petit livre fort intéressant, structuré en cinq chapitres, précédés, comme il se doit d'un Avant-Propos. L'auteur expose le cas de son fils Alex, né à Boston d'une mère anglophone et d'un père hispanisant, en plus du catalan. Un autre cas, celui de Laura, atteinte de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce, malgré son âge de plus de quatre-vingts ans. Donc deux situations bien différentes qui permettent de comprendre le phénomène d'acquisition et de perte de la langue. Il faut déjà différencier l'acquisition d'une autre langue au stade néonatal, de celle de la pratique à l'âge adulte. le livre se termine par une liste fournie de lectures complémentaires, un index et de nombreux remerciements qui permettent d'aller plus loin.
Un premier chapitre qui commence, de façon bizarre par l'évocation de Vito Andolini à New York au début du XXeme siècle. le garçon, âgé de 12 ans, va très vite prendre le nom de Corleone, nom de son village d'origine en Sicile, puis devenir le Parrain et fonder la dynastie qui l'a rendu célèbre. C'est également le cas de dizaines de millions d'immigrants, tous passés par les tracasseries de Ellis Island, New York aux USA et de Pier 21 à Halifax au Canada. Il faut avoir vu le musée de l'immigration, dans cette ville pour comprendre ce que ces immigrants ont pu avoir comme difficultés pour acquérir, non seulement une nouvelle langue, mais aussi une nouvelle culture, avec des droits, mais aussi des devoirs.
L'acquisition d'une langue est une chose relativement récente dans l'histoire de l'évolution, en particulier de l'homme. Il est important de replacer cette acquisition dans l'évolution générale. Jusque dans les années 70, le langage était considéré comme une pratique essentiellement étudiée par la linguistique. Elle aboutira à la controverse entre le linguiste Noam Chomsky (1928-) et le biologiste Jean Piaget (1896-1980) qui se conclut par un débat fameux, résumé dans la conférence de Royaumont, synthétisée dans le livre de Massimo Piattelli-Palmarini « Théories du langage, théories de l'apprentissage » (1979, Seuil, 544 p.). Selon Piaget, c'est l'apprentissage qui génère le langage alors que Chomsky développe sa théorie d'une grammaire générative et transformationnelle. Cette différence entre l'inné et l'acquis structurera la linguistique jusqu'à l'apparition des techniques de la génétique, et son application à l'acquisition de la langue, vue de façon plus scientifique.
Curieusement, c'est le résultat de la station debout, c'est-à-dire le bipédisme. Où comment le fait de se déplacer sur deux jambes a permis à Démosthène de ramasser des cailloux sur la plage pour améliorer sa prononciation, pour céder sa place ensuite à Léon Zitrone, sachant qu'ente temps Molière posait déjà la question de « pourquoi votre fille est muette ? ». L'évolution vue par le petit bout de la lorgnette. Il faut remonter à l'Afrique Centrale, il y a quelques 8 millions d'années. le paysage change, passant de la forêt à la savane. Les premiers hominidés quittent la forêt pour les hautes herbes, et passent à la station debout. Tout le système vocal (langue, lèvres et larynx), tissus mous par excellence, est soumis à la verticalité. le larynx est suffisamment haut pour que l'épiglotte s'engage avec le palais mou de manière à former une voie respiratoire autonome à partir du nez. Cette voie incurvée est tout à fait séparée du tube qui mène de la bouche à l'estomac. Ces deux tubes distincts permettent de respirer tout en avalant. Un pharynx à travers lequel l'air et la nourriture passent est un facteur essentiel pour les sons de la parole. Donc indirectement la bipédie favorise la parole. Un autre facteur intervient, chimique, celui-là, avec l'apparition et la spécialisation du gène FOXP2. Cette protéine, de la série des forkhead (Lieberman, P., 2009, FOXP2 and Human Cognition. Cell 137, 800-802, https://doi.org/10.1016/j.cell.2009.05.013) forme un ensemble de facteurs de transcription qui assurent la différenciation et la prolifération cellulaires. Elle serait impliquée dans l'évolution de la parole (Enard, W., 2016. The molecular basis of human brain evolution. Current Biology 26, R1109-R1117. https://doi.org/10.1016/j.cub.2016.09.030). Des études a posteriori montrent que des mutations de la protéine FOXP2 empêchent certains individus de transformer des mots et jouent un rôle important dans les disfonctionnements du langage.
L'apparition de cette protéine suggère la différenciation des Néandertaliens avec Homo Sapiens actuel, soit entre 700000 et 300000 ans BC. de là, à différencier les multiples langues, il existe encore de nombreux débats entre l'origine des langues et l'écriture, assumées être liées aux civilisations d'Ur, en Mésopotamie. Ces dernières développent une écriture cunéiforme vers 2500 BC, alors que l'on a trouvé des traces d'écriture pré-cunéiforme avec les dynasties Uruk III (3900 BC) et des pictogrammes vers 6500-5200 BC sous les dynasties Oueili, toujours dans la région sumérienne entre les fleuves Tigre et Euphrate. L'écriture chinoise semble plus tardive, vers 1500 BC avec la dynastie Shang.
Pour ce qui est du langage, il faut bien considérer que c'est une imitation de gestes. La production et le traitement du langage s'effectuent dans les aires cervicales De Broca et de Wernicke, dans le lobe frontal de l'hémisphère gauche. Ces zones cérébrales sont proches de celles qui contrôlent la main et le visage et sont interconnectées. Dans ces zones de connexions, des neurones miroirs sont impliqués (Rizzolatti, G., 2009. Les systèmes de neurones miroirs, Arch Neurol. 66, 557-560. https://do.org/10.1001/archneurol.2009.41). Ce sont eux qui stimulent les muscles du visage des jeunes singes en réponse aux rires des chercheurs, faisant croire à une réponse similaire des animaux. Ce sont les mêmes aires qui sont mises en jeu dans la langue des signes, ou qui font que l'on parle souvent en faisant des signes de la main. Il y aurait un lien entre la latéralisation du langage et la préférence manuelle
Pour en revenir au bilinguisme acquis à un stade précoce de la vie, il faut considérer les modes de distinction entre les mouvements des lèvres et les sons qu'elles produisent. En effet, les bébés sont confrontés très tôt aux stimuli, visuels et sonores, induits par les adultes (Baus, C. et al., 2021. Early detection of language categories in face perception. Scientific Reports 11, 1-11. https://doi.org/10.1038/s41598-021-89007-8). Les observations montrent que les nouveau-nés qui n'ont que quelques heures peuvent déjà détecter un changement de langage. A l'âge de quatre à six mois, ils sont capables de distinguer deux idiomes, uniquement par ce qu'ils observent sur la bouche du locuteur. Et à huit mois, ils peuvent différencier deux langues auxquelles ils n'ont même pas été exposés, simplement en observant les mouvements articulatoires des lèvres. En jargon scientifique, cela s'appelle une « stratégie de segmentation » qui utilise la « probabilité de transition » des syllabes. Costa suggère un « magasin de langues » en prenant non pas l'image d'un « grand seau » mais des « tasses séparées ». le tout-petit bilingue doit être habile à changer de code, inhibant une langue et donnant la priorité à l'autre.
Il faut reconnaître la grande ingéniosité des chercheurs pour mettre au point des tests, et surtout des réponses de la part de ces nouveau-nés. Ce sont souvent des capteurs électroniques dans des mannequins qui détectent la vigilance et l'intérêt des bébés pour la nouveauté.
Donc, le premier chapitre fait le point sur les recherches et observations des réactions des nouveau-nés de quelques mois aux stimuli visuels et sonores. On pourra compléter par la lecture du livre de Cox, ingénieur acousticien (Cox, T., 2014. The Sound Book: The science of the sonic wonders of the world. WW Norton & Cie, 304 p.). Ce dernier étudie tout d'abord ls temps de réverbération des sons, qui enseignent sur l'étanchéité sonores, ou leur perte d'énergie acoustique, des salles. En effet pour une salle moyenne de concert, il est de 1.9 seconde. En comparaison, dans certaines cathédrales gothiques, ce temps est beaucoup plus long, de quelques dizaines de secondes, ce qui explique leur qualité acoustique. Puis, le livre passe aux sons émis par les animaux, qui peuvent être ennuyeux ou apaisants. Ce décryptage des sons été rendu possible par la croissance du cerveau, dont des fonctions ont été libérées par le passage au stade bipédie. Indirecte conséquence de la station debout.

Le chapitre 2 est consacré à la cohabitation de deux langues dans le cerveau des adultes bilingues, avec deux points importants. Ces recherches débouchent notamment sur la compréhension, et donc le traitement des dysfonctionnements du cerveau. On a vue précédemment l'importance des protéines dans l'apprentissage. Ces études ont eu pour base la compréhension d'une anomalie sur trois générations d'une famille londonienne, dont la moitié des membres était incapable d'articuler convenablement.
Quelles sont les zones du cerveau qui sont impliquées, en particulier les aires De Broca et de Wernicke. Ceci à partir de l'imagerie lors des recherches en neurosciences cognitives et en neuropsychologie. Des planches en couleurs illustrent ces observations, montrant la représentation et le contrôle des deux langues. Les applications aux lésions cérébrales et comment elles peuvent affecter ces aires cervicales.
Les personnes bilingues tiennent parfois entre eux des conversations où les deux langues se confondent et cohabitent. le passage de l'une à l'autre est immédiat, dans les deux sens. J'ai pu personnellement l'observer en particulier avec certains Alsaciens qui passent sans problème du français au dialecte alsacien, par exemple lorsque le mot ne vient pas spontanément dans une langue. le retour s'effectue de même. J'ajouterai, contrairement à l'opinion répandue chez des personnes ne pratiquant pas ces dialectes (alsacien, breton, corse, par exemple) que ces « sauts de langue » ne sont pas du tout une façon de « camoufler » ou d'exclure les non-pratiquants, mais une spontanéité toute naturelle des bilingues.
Puis l'auteur analyse les conséquences de l'apprentissage et de l'utilisation de deux langues pour le traitement du langage en général. Existe-t-il un mode général dont l'apprentissage du bilinguisme modèle le cerveau. Ceci s'effectue en comparant l'évolution de locuteurs bilingues à celui de monolingues. Autrement dit, dans quelle mesure le bilinguisme influe, positivement et/ou négativement, sur le fonctionnement du langage. En particulier, une personne bilingue ne peut pas être considérée simplement comme étant la simple addition de deux personnes monolingues. C'est un point important de l'étude. « L'expérience bilingue n'entraine pas de retard important dans l'acquisition du sens des mots ou du développement du vocabulaire »
Par la suite, le chapitre suivant porte sur les effets de l'expérience bilingue sur le développement d'autres facultés cognitives, en particulier du système attentionnel. On a souvent proclamé que l'utilisation continue de deux langues constituait une sorte de gymnastique mentale qui développerait un système attentionnel plus efficace, notamment sur la pratique musicale (Koelsch, S. et al., 2004. Music, language and meaning: brain signatures of semantic processing. Nature Neuroscience 7, 302-307. https://doi.org/10.1038/nn1197). Cette plasticité du cerveau le rendrait plus résistant aux lésions cérébrales. Les études sur la plasticité cérébrale sont en plein développement dans la mesure où elles sont liées à son évolution (brain ageing). Il semblerait que l'on retrouve les désordres causés sur les protéines, déjà citées. (Lai, C.S. et al., 2001. A forkhead-domain gene is mutated in a severe speech and language disorder. Nature, 413, 519-523. https://doi.org/10.1038/35097076). le bilinguisme pourrait favoriser le maintien des capacités cognitives en cas de maladie neurodégénérative, car favorisant une plus grande plasticité du cerveau.
Enfin, le dernier chapitre examine comment l'utilisation d'une seconde langue impacte les processus décisionnels. Les possesseurs d'une seconde langue rejettent plus fréquemment l'intuition dans leurs processus décisionnels. Il cite par exemple le président Mandela qui déclarait que si on parle à quelqu'un dans sa langue maternelle on s'adresse à son coeur et que si on s'exprime avec lui dans une langue étrangère le message arrive à la tête.
et réfléchit sur l'impact de l'émotion dans une résolution.
D'autres informations sont données dans ce livre, comme
- le fait qu'au moins 40 % des langues dans le monde sont tonales.
- On oublie une langue si on ne l'utilise plus
- L'apprentissage d'une troisième langue est aussi coûteuse en temps que pour une seconde langue.
- le fait de parler plusieurs langues entraîne différents modes de communication et donc implique un certain impact social.
Albert Costa cite la célèbre phrase de JW Goethe « Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiss nichts von seiner eigenen », soit « Qui ne connaît pas les langues étrangères ignore véritablement sa propre langue »
Un petit livre fort intéressant qui fait le lien entre neurobiologie et linguistique, ce qui est peu courant, mais aussi pose des problèmes sociétaux sur les avantages (ou inconvénients) du bilinguisme acquis très tôt). On peut cependant regretter que l'auteur n'ait pas inclus une courte discussion sur l'origine même des diverses langues.
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Dans le premier chapitre, l'auteur disserte autour des constructions linguistiques que le très jeune enfant réalise en milieu bilingue. On y perçoit que sont perçues par les bébés bilingues les mimiques qui vont avec la prononciation d'un langage particulière par rapport à une autre. Tous les enseignants pédagogues (ce dernier qualificatif n'étant pas à donner aux premiers) ne seront pas surpris de lire que seuls les jeunes mis en situation d'échanges dans une seconde langue deviendront bilingues et que la seule exposition à une deuxième langue (type écouter et regarder la télévision ou un parent s'exprimer avec une autre personne) ne permet pas de poser les bases pour une acquisition de cette dernière (page 48).
Le second chapitre intéresse le lecteur au cerveau bilingue des adultes et en particulier aux zones du cerveau impliquées pour maîtriser deux langues et voir que certaines lésions cérébrales peuvent affecter les capacités de s'exprimer dans deux langues. Il est rappelé que les bilingues tiennent entre eux parfois des conversations où les deux langues se confondent ; on peut l'obersver en particulier en France avec certains Alsaciens (passant du français au dialecte alsacien), ajoutons-nous personnellement.
Le troisième chapitre évoque le fait que la capacité d'être bilingue pèse sur l'architecture du cerveau et sur la manière dont il s'exprime dans chacune des langues qu'il maîtrise. Pour apprendre une autre langue que la maternelle ou les deux langues maternelles, le bilingue esrt potentiellement avantagé.
Au chapitre suivant, l'auteur avance que les personnes bilingues ont un meilleur système attentionnel et qu'elles présentent une meilleure résistance aux lésions cérébrales. Alors que dans de nombreux métiers on soit dans le domaine du multitâche, les personnes bilingues seraient plus efficaces globalement dans cette perspective de réalisation de plus sieurs actions de façon simultanée. Par ailleurs lors de la vieillesse, elles subiraient un plus lent déclin cognitif.
Dans le dernier chapitre, Albert Costa évoque que les possesseurs d'une seconde langue rejettent plus fréquemment l'intuition dans leurs processus décisionnels et réfléchit su l'impact de l'émotion dans une résolution. Il cite par ailleurs le président Mandela qui déclarait que si on parle à quelqu'un dans sa langue maternelle on s'adresse à son coeur et si on s'exprime avec lui dans une langue étrangère le message arrive à la tête. On apprécie la pertinente et variée iconographie contenue dans ce livre qui est porté par les études en neuro-sciences et la linguistique.
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Ce livre m'a intéressé d'abord par le domaine (psychologie, neurosciences) mais aussi parce que je suis concerné. Ma langue maternelle est le portugais. Ma première langue était l'anglais et vivant en France depuis presque 40 ans, ma langue courante est devenue le français puis assez souvent le portugais et l'anglais de temps en temps.

Dans une conversation avec un copain du temps d'université, qui était parti au Canada et donc, a eu une petite inversion de langue (portugais, anglais vers anglais, portugais) on parlait de faire du comptage ou du calcul mental. Lui, il faisait toujours en portugais et moi en français. Je simplifie, mais je pense avoir trouvé l'explication dans ce livre. Ça m'a fait presque dévorer ce livre.

Alors... comment fonctionne le cerveau des bilingues par rapport à celui des monolingues ? C'est le sujet du livre. L'auteur nous mène dans une promenade sur ce qui se fait en recherche dans ce domaine.

Ça commence par les tout petit bébés et c'est incroyable que même à ce stade du développement, le cerveau s'habitue déjà à l'environnement familial, monolingue ou bilingue et les neurologues sont déjà assez créatifs pour expérimenter sans, bien-entendu, être intrusifs. Juste en observant la fréquence avec laquelle ils sucent leur doudou ou par leur regard.

On passe par le contrôle de la langue, c'est à dire, avec quelle langue on va parler à quelqu'un. L'auteur raconte le cas des réunions en famille (la sienne) avec le catalan et l'espagnol comme langues, mais certains parlent l'une, l'autre ou les deux.

Et on fini par la prise de décision, avec des expériences qui montrent que les décisions prises selon que le problème est posé dans la langue maternelle ou en première langue ne sont pas toujours la même. Ça a un rapport avec la théorie développée par Daniel Kahneman - en langue maternelle, c'est la pensée rapide alors qu'en première langue ce serait plutôt la pensée lente.

C'est un livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, si bien que parfois il faut s'accrocher, puisque l'auteur ne se contente pas d'énoncer des résultats, il décrit toujours avec détail les expérimentations pour valider les résultats.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
si on parle à une personne dans un langue qu’elle comprend, le message touche son esprit. Si vous lui parlez dans sa langue maternelle, le message touche son cœur

Nelson Mandela
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«Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiss nichts von seiner eigenen »

« Qui ne connaît pas les langues étrangères ignore véritablement sa propre langue »
JW Goethe
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L’expérience bilingue n’entraine pas de retard important dans l’acquisition du sens des mots ou du développement du vocabulaire
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