Peindre, c’est mon souffle, ma vie… tu ne peux pas comprendre ça, ça te dépasse…
Sa dernière phrase avant de mourir sera « c’est triste et il est difficile de mourir. Mais ma mort ne m’apparait pas plus pénible que ma vie, ma vie qui a offensé tant de gens. »
Propos rapportés par son ami Arthur Roessler
Les toiles se succédaient sur mon chevalet. Je produisais comme on respire… je peux aller plus loin encore… du nu tout le monde en a vu…
Il avait fallu que je me retrouve en prison, seul, pour me rendre compte que j'avais besoin des autres. [...] Il me restait Edith, à qui je tenais bien plus que je n'avais voulu l'admettre jusqu'ici. Mais si je ne changeais pas, je risquais de la perdre, elle aussi.
Elle me manquait. C'était terrible d'éprouver des sentiments pareils. J'avais tout fait pour éviter ça.
Je ne peignais presque plus. Mes priorités étaient autres. J’essayais de ne plus envisager la vie comme un calvaire à gravir.
L'art ne peut pas être moderne, l'art est éternel.
"Ces dessins sont indécents, il faut que je les dépose au tribunal. Pour le reste, vous ne tarderez pas à avoir de mes nouvelles." Je n'ai pas eu de nouvelles - mais ils m'ont enfermé ces salauds.
C'est triste et il est difficile de mourir. Mais ma mort ne m' apparaît pas plus pénible que ma vie - ma vie qui a offensé tant de gens.
Ces dessins sont indécents, il faut que je les dépose au tribunal. Pour le reste, vous ne tarderez pas à avoir des nouvelles - mais ils m'ont enfermé ces salauds.
Je suis à bout, je vous dit, je me sens si misérable! J'ai passé 24 jours en prison, n'êtes vous pas au courant? J'ai tout souffert...